COMMUNIQUE DE PRESSE N°036/2017
La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) informe l’opinion nationale et internationale qu’une Délégation des Chefs de partis d’opposition avait été prise à partie par des gendarmes, policiers et agents de la police politique ANS qui, après avoir bloqué le cortège s’étaient mis à brutaliser et arrêter certains chefs de parti.
Partie de Ndjamena en direction de Moundou pour apporter son soutien à Monsieur Laoukein Médard chef du Parti CTPD arbitrairement arrêté et incarcéré à la prison de Moundou, cette délégation a été victime d’une machination grossière : en effet après avoir simulé une fouille, les gendarmes et autres policiers armés jusqu’aux dents avaient brusquement exhibé une grenade qu’ils prétendent avoir découverte dans le véhicule d’un chef de parti.
C’est ainsi que ces gendarmes et policiers se sont mise à brutaliser sans ménagement ces chefs de partis ; il y’a eu des blessés et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés ; à l’heure où nous mettons ce communiqué en ligne, toute la délégation est encerclée par ces hommes en armes ; tous ses membres sont sous la menace imminente d’une arrestation ; la tension est à son comble.
La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) condamne avec la dernière énergie ces pratique barbares inhumaines et d’un autre âge.
Une fois de plus, le régime politique d’Idriss DEBY révèle une de ces facettes les plus hideuses et donne chaque jour la preuve que le Tchad n’est plus un état de droit.
La C.T.D.D.H exige la libération sans délais des chefs de parti arrêtés et la constitution d’une commission d’enquête en vue d’établir les responsabilités dans ces agissements sauvages et anti démocratiques afin d’en punir les coupables.
Fait à Ndjamena le 05/08/2017
Le Secrétaire Général
Mahamat Nour IBEDOU.
Partie de Ndjamena en direction de Moundou pour apporter son soutien à Monsieur Laoukein Médard chef du Parti CTPD arbitrairement arrêté et incarcéré à la prison de Moundou, cette délégation a été victime d’une machination grossière : en effet après avoir simulé une fouille, les gendarmes et autres policiers armés jusqu’aux dents avaient brusquement exhibé une grenade qu’ils prétendent avoir découverte dans le véhicule d’un chef de parti.
C’est ainsi que ces gendarmes et policiers se sont mise à brutaliser sans ménagement ces chefs de partis ; il y’a eu des blessés et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés ; à l’heure où nous mettons ce communiqué en ligne, toute la délégation est encerclée par ces hommes en armes ; tous ses membres sont sous la menace imminente d’une arrestation ; la tension est à son comble.
La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) condamne avec la dernière énergie ces pratique barbares inhumaines et d’un autre âge.
Une fois de plus, le régime politique d’Idriss DEBY révèle une de ces facettes les plus hideuses et donne chaque jour la preuve que le Tchad n’est plus un état de droit.
La C.T.D.D.H exige la libération sans délais des chefs de parti arrêtés et la constitution d’une commission d’enquête en vue d’établir les responsabilités dans ces agissements sauvages et anti démocratiques afin d’en punir les coupables.
Fait à Ndjamena le 05/08/2017
Le Secrétaire Général
Mahamat Nour IBEDOU.