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N'DJAMENA (Tchad) - Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) a tenu sa 37ème réunion du comité consultatif permanent des Nations-Unies chargé des Questions de Sécurité ce dimanche 22 décembre 2013 à l’Hôtel Kempeski de N’djamena. Cette réunion qui se tient dans un contexte particulier, est dominée par la situation qui prévaut en République Centrafricaine (RCA) où le conflit inter-réligieux se fait pressentir et en République Démocratique du Congo (RDC) où le Mouvement M23 est défaite militairement certes, mais la pacification de cette région de RDC nécessite l’achèvement du processus sur le plan politique. Des fortes délégations venues de tous les pays membres de la CEEAC pour échanger et remettre les choses en ordre dans cette partie d’Afrique affaiblie par des conflits armés.
En insinuant sur la RCA, l’ambassadeur KI Doulaye Corentin, représentant de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, souligne à l’ouverture des travaux que : « A un moment où le monde reconnait à l’unanimité que le continent africain est celui qui monte en puissance économique, il est triste de constater qu’il continue à faire face aussi à des conflits violents qui résulte en massacre inqualifiable, jetant dans la nature des millions des personnes avec principalement pour victime les femmes et les enfants innocents… »
En insinuant sur la RCA, l’ambassadeur KI Doulaye Corentin, représentant de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, souligne à l’ouverture des travaux que : « A un moment où le monde reconnait à l’unanimité que le continent africain est celui qui monte en puissance économique, il est triste de constater qu’il continue à faire face aussi à des conflits violents qui résulte en massacre inqualifiable, jetant dans la nature des millions des personnes avec principalement pour victime les femmes et les enfants innocents… »
Moussa Faki Mahamat est nordiste et d'ethnie zaghawa, comme le chef de l'État tchadien. © Abdoulaye Barry pour J.A.
Pour Moussa Faki Mahamat, le Ministre des Affaires Etrangères et l’Intégration Africaine du Tchad, par ailleurs Vice-président de l’UNOCA, en ouvrant les travaux a relevé que, rompre le cycle récurent de la violence en RCA devient plus qu’un impératif. Il faut ensuite ressouder le tissus politique social et religieux en organisant très rapidement le forum inclusif tel que recommandé par le dernier sommet extraordinaire de la CEEAC tenu à N’djamena le 21 octobre dernier. La mobilisation de la Communauté Internationale pour cette sous région doit rester constante pour éviter que la RCA ne devienne un terrain propice à l’expression violente de tous les courants extrémistes des bandes armées non contrôlées de tout genre.