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Multiplication des coupures d'électricité à Djibouti
Depuis bientôt une semaine, le pays connaît des délestages fréquents, réguliers et intempestifs d'électricité. En ce moment, le centre-ville et les foyers condamnés à l'obscurité connaissent des délestages pouvant durer plus de 4h comme ce mardi 26 mai 2015. L'on voit, ainsi, se défiler le spectre des années fin 90 surtout par ces temps de chaleur.
En effet, l'EDD, la compagnie d'électricité de Djibouti appartenant à l'Etat, qui a jadis connu une situation critique du fait que le peu de machines dont elle dispose soient hors service, en raison justement de problèmes techniques liés au non renouvellement des moteurs, et par des difficultés d'approvisionnement en fioul, a rendu l'âme depuis l'interconnexion avec l'Ethiopie entraînant une forte augmentation des prix et surtout une forte dépendance vis-à-vis du géant voisin. Il faut savoir qu'avec ce projet, la centrale thermique de Boulaos ne produit plus (ou très peu) de courant électrique; elle n'est que distributrice de l'énergie que lui fournit l'EEPCO ( Ethiopian Electric Power Corporation). Malgré cela, le réseau électrique national ne semble jamais s'améliorer au grand dam de la population.
Que devient la vision djiboutienne en matière d'énergie et d'approvisionnement en combustibles tant vanté par le ministre Ali Yacoub Mahamoud en décembre 2013 ? Remis aux calendes grecques comme tout projet sous l'ère Guelleh ?
Aucun haut membre de la dictature n'est venu assumer jusqu'à présent ses responsabilités et expliquer les raisons de ces pannes récurrentes et plus généralement de l'inconstance de l'offre de l'électricité à Djibouti. Sont-ils tous occupés par les manifestations de pleurnicheries pour une 4ème candidature d'IOG qui peinent pourtant à mobiliser ?
Il est temps que les djiboutiens expriment leur ras-le-bol envers ces coupures d'électricité qui ralentissent toute type d'activité et en particulier l'économie.
En effet, l'EDD, la compagnie d'électricité de Djibouti appartenant à l'Etat, qui a jadis connu une situation critique du fait que le peu de machines dont elle dispose soient hors service, en raison justement de problèmes techniques liés au non renouvellement des moteurs, et par des difficultés d'approvisionnement en fioul, a rendu l'âme depuis l'interconnexion avec l'Ethiopie entraînant une forte augmentation des prix et surtout une forte dépendance vis-à-vis du géant voisin. Il faut savoir qu'avec ce projet, la centrale thermique de Boulaos ne produit plus (ou très peu) de courant électrique; elle n'est que distributrice de l'énergie que lui fournit l'EEPCO ( Ethiopian Electric Power Corporation). Malgré cela, le réseau électrique national ne semble jamais s'améliorer au grand dam de la population.
Que devient la vision djiboutienne en matière d'énergie et d'approvisionnement en combustibles tant vanté par le ministre Ali Yacoub Mahamoud en décembre 2013 ? Remis aux calendes grecques comme tout projet sous l'ère Guelleh ?
Aucun haut membre de la dictature n'est venu assumer jusqu'à présent ses responsabilités et expliquer les raisons de ces pannes récurrentes et plus généralement de l'inconstance de l'offre de l'électricité à Djibouti. Sont-ils tous occupés par les manifestations de pleurnicheries pour une 4ème candidature d'IOG qui peinent pourtant à mobiliser ?
Il est temps que les djiboutiens expriment leur ras-le-bol envers ces coupures d'électricité qui ralentissent toute type d'activité et en particulier l'économie.
