Alwihda Info. Pour commencer, que signifie ton blaze "Ghost MG" ?
Ghost MG. Le blase Ghost est né d’une fusion entre mon vécu et la série "Power", deux événements qui sont arrivés pratiquement au même moment. Sinon, à la base, j’ai des potes qui m'appelaient "Fantôme", parallèlement à l’un de mes singles qui fait allusion au vécu dont j’ai parlé en amont. M et G sont les diminutifs de mon nom d'état-civil Martial Guirbaye.
Quel est ton rappeur idole ?
Booba sans hésiter, le mec est un exemple de réussite dans l’industrie du rap, surtout pour nous jeunes de l’Afrique francophone.
Raconte nous ton histoire avec la musique
À la base, je suis un fan de la musique tout court car j’écoutais pratiquement tout genre de musique. Mon grand frère me ramenait des CD du groupe Yeleen, Solaar, ainsi que des trucs de ricains. Mon père m’a même filé l’un des albums de Laurent "Ça Tourne" (à 15ans je pouvais te chanter l’album de cet artiste de À à Z, rire !). Bref, j’ai toujours eu la musique sous la peau. Avec le temps, j’ai eu un peu plus de passion pour le rap en écoutant Sinik, Booba, Smarty.
Comment trouves-tu l'inspiration ?
Très souvent, je fais passer des images dans ma tête, une sorte de projection. Je m’inspire beaucoup plus des faits réels (bien sûr que j’y ajoute ma touche d’artiste). Parfois celui qui t’écoute a envie de voyager, faire un voyage imaginaire qui peut facilement être une source de motivation.
Au début, j’étais plus dans les faits de société, aujourd’hui, je parle plus d’argent et de la réussite car il faut bien que cela arrête d’être un tabou chez nous. Ailleurs, les gens sont libres quand il s’agit de parler « argent » et cette liberté fait grandir financièrement. Ici, on est éduqué de manière à se contenter du peu! Pourtant c’est possible de faire mieux en travaillant durement et surtout intelligemment.
Comment te définis-tu à travers la musique ?
Je fais ce que j’aime, et à travers cela j’influence beaucoup la classe juvénile, raison pour laquelle je fais très souvent attention à mon image. Rappeur oui, mais derrière, il faut être un exemple positif dans un pays comme le Tchad. Un pays où la musique n’a que très peu de valeur aux yeux des gens. On te traite facilement de bandit quand t’es rappeur ici (pourtant il y a beaucoup de vrais voyous qui sentent la bonne odeur et roulent en V8 au Tchad, lol). Dommage que nous soyons encore à ce niveau en 2022 !
Parle nous de tes actus
En ce moment, j’essaie de vraiment professionnaliser mon art, me construire une équipe avec qui je compte avoir des projets sérieux à long terme. En tout cas, on est là et on verra ce qu’il va se passer.
Old-school, New School, qu'est ce que t'en penses ?
On ne se trouve pas d’excuse hein, je suis partout et nulle part moi (rire). Je suis arrivé pratiquement à la fin de l’ancienne école, et je dirais que je manie bien l’épée de la nouvelle école, donc je suis des deux.
À quelle génération tu t'identifies ?
Celle qui a su combiner les études et la musique, celle qui a compris qu’il faut faire mieux qu’hier, sinon celle capable d’avoir 1000 flèches à son arc. La génération Hustler frère !
Quelle est ton appréciation de la musique au Tchad ?
On y est, ou presque. Même si nous sommes dans un pays où on préfère mettre la loupe à l’envers pour voir les choses, difficile que la musique se fasse une place, c’est d’ailleurs le cas de l’art en général. Mais cela n’a jamais été un frein pour ceux qui aiment vivre la musique, les passionnés. Je peux dire que le Tchad s’en sortira.
Ghost MG. Le blase Ghost est né d’une fusion entre mon vécu et la série "Power", deux événements qui sont arrivés pratiquement au même moment. Sinon, à la base, j’ai des potes qui m'appelaient "Fantôme", parallèlement à l’un de mes singles qui fait allusion au vécu dont j’ai parlé en amont. M et G sont les diminutifs de mon nom d'état-civil Martial Guirbaye.
Quel est ton rappeur idole ?
Booba sans hésiter, le mec est un exemple de réussite dans l’industrie du rap, surtout pour nous jeunes de l’Afrique francophone.
Raconte nous ton histoire avec la musique
À la base, je suis un fan de la musique tout court car j’écoutais pratiquement tout genre de musique. Mon grand frère me ramenait des CD du groupe Yeleen, Solaar, ainsi que des trucs de ricains. Mon père m’a même filé l’un des albums de Laurent "Ça Tourne" (à 15ans je pouvais te chanter l’album de cet artiste de À à Z, rire !). Bref, j’ai toujours eu la musique sous la peau. Avec le temps, j’ai eu un peu plus de passion pour le rap en écoutant Sinik, Booba, Smarty.
Comment trouves-tu l'inspiration ?
Très souvent, je fais passer des images dans ma tête, une sorte de projection. Je m’inspire beaucoup plus des faits réels (bien sûr que j’y ajoute ma touche d’artiste). Parfois celui qui t’écoute a envie de voyager, faire un voyage imaginaire qui peut facilement être une source de motivation.
Au début, j’étais plus dans les faits de société, aujourd’hui, je parle plus d’argent et de la réussite car il faut bien que cela arrête d’être un tabou chez nous. Ailleurs, les gens sont libres quand il s’agit de parler « argent » et cette liberté fait grandir financièrement. Ici, on est éduqué de manière à se contenter du peu! Pourtant c’est possible de faire mieux en travaillant durement et surtout intelligemment.
Comment te définis-tu à travers la musique ?
Je fais ce que j’aime, et à travers cela j’influence beaucoup la classe juvénile, raison pour laquelle je fais très souvent attention à mon image. Rappeur oui, mais derrière, il faut être un exemple positif dans un pays comme le Tchad. Un pays où la musique n’a que très peu de valeur aux yeux des gens. On te traite facilement de bandit quand t’es rappeur ici (pourtant il y a beaucoup de vrais voyous qui sentent la bonne odeur et roulent en V8 au Tchad, lol). Dommage que nous soyons encore à ce niveau en 2022 !
Parle nous de tes actus
En ce moment, j’essaie de vraiment professionnaliser mon art, me construire une équipe avec qui je compte avoir des projets sérieux à long terme. En tout cas, on est là et on verra ce qu’il va se passer.
Old-school, New School, qu'est ce que t'en penses ?
On ne se trouve pas d’excuse hein, je suis partout et nulle part moi (rire). Je suis arrivé pratiquement à la fin de l’ancienne école, et je dirais que je manie bien l’épée de la nouvelle école, donc je suis des deux.
À quelle génération tu t'identifies ?
Celle qui a su combiner les études et la musique, celle qui a compris qu’il faut faire mieux qu’hier, sinon celle capable d’avoir 1000 flèches à son arc. La génération Hustler frère !
Quelle est ton appréciation de la musique au Tchad ?
On y est, ou presque. Même si nous sommes dans un pays où on préfère mettre la loupe à l’envers pour voir les choses, difficile que la musique se fasse une place, c’est d’ailleurs le cas de l’art en général. Mais cela n’a jamais été un frein pour ceux qui aiment vivre la musique, les passionnés. Je peux dire que le Tchad s’en sortira.