Mais à la surprise de tous, cette décision est assimilée à de l'air brassée car certains tchadiens sont au dessus de la loi. Comment peut-on comprendre que ces gros-porteurs continuent à circuler aisément dans les voies publiques en pleine journée tandis que l'opération de déchargement se fait en toute tranquillité ? À qui appartient ces gros-porteurs et ces marchandises ? Les chauffeurs ne sont-ils pas informés de cette décision ? Les policiers ne sont-ils chargés de l'application de cette décision ? Autant d'interrogations mais ce qui est sûr, seuls le maire de N'Djamena et le directeur général de la police sont mieux indiqués pour donner une réponse.
Toute porte à croire qu'au Tchad, certaines décisions d'intérêt général ne sont pas appliquées à une catégorie de tchadiens. Même si l'application de ces décisions tardent encore, l'on peut dire que certains hommes sont plus forts que les institutions au Tchad. "Ces gros-porteurs ne respectent aucune décision", selon les explications des usagers des voies publiques. Que diront le directeur général de la police et le maire de la ville de N'djamena face au non respect de cette décision ?