La semaine dernière, près de 700 femmes et filles otages de Boko Haram ont été libérées par l’armée nigériane. Selon leurs témoignages, les membres du groupe rebelle se plaignent du manque de nourritures et d’armes.
Des témoignages ont évoqué le mécontentement des combattants sur le manque d’équipement, de carburant notamment. Nombres de véhicules seraient inutilisables par manque de pièces de rechange. Certains membres de ce mouvement terroriste auraient même menacé de faire défection.
Toujours pas de nouvelles des lycéennes
Les femmes, anciennement captives, ont raconté leurs conditions de vie très difficiles. Elles n’étaient pas nourries régulièrement et souvent battues. Aucune d’entre elles n’a indiqué avoir croisé les lycéennes de Chibok depuis leur enlèvement. Elles auraient été vendues comme esclaves ou mariées à des combattants selon certaines femmes tout juste libérées qui déclarent avoir entendu des conversations entre membres du groupe rebelle.
Les otages ont été libérés dans la forêt de Sambisa, au nord-est du Nigeria. L’armée nigériane avait annoncé le 22 avril dernier lancer une attaque contre le dernier bastion de Boko Haram.