Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers Compatriotes ;
Chers amis étrangers établis au Tchad
Une année s’en va ; une autre arrive. Ainsi va le monde. L’année 2009 qui s’achève aura marqué de son sceau particulier, autant la nation que chaque foyer tchadien. J’ai pleine conscience, en effet, que 2009 a comporté, pour chaque famille, sa parcelle de bonheur et son lot de douleurs. L’année 2009 a été certes calme en dépit de la énième agression que nous avons très vite neutralisé; mais la cherté de la vie et la crise énergétique ont été ressenties durement par tous les ménages. Je vous suis reconnaissant d’avoir eu suffisamment de courage pour surmonter ces difficultés.
Nous voici à l’aube de l’année 2010. En ce moment précis, je souhaite à toutes et à tous la paix et la stabilité sociale qui constituent pour moi des conditions fondamentales pour le développement et le bien-être des populations.
Tchadiennes,
Tchadiens,
Mes chers compatriotes
Mon vœu le plus cher est que cette année 2010 renforce votre confiance dans les institutions que vous vous êtes choisies et votre confiance en l’avenir. L’année 2010 aura la particularité de marquer le cinquantième anniversaire de notre accession à l’indépendance politique et aussi le vingtième anniversaire de la Journée de la Liberté et de la Démocratie.
Je demande à mes frères et soeurs,aux acteurs politiques en particulier de regarder d’abord le Tchad, de préserver les intérêts supérieurs du peuple tchadien dans leur combat politique. L’accord du 13 août doit être le bréviaire de tous les partis politiques. Je reste le garant de cet accord que nous avons conclu en 2007. Nous nous devons nous rassurer, rassurer notre peuple. Nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes de nos concitoyens. Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre à la Commission Electorale Nationale Indépendante de bien organiser ces consultations électorales. Dans cette perspective, la quiétude, la sérénité et surtout la paix seront d’un précieux prix, dans notre marche vers plus de progrès social. L’année 2010 constituera pour nous un nouveau test d’enracinement de la démocratie de notre pays.
D’abord, parce que nous aurons à organiser les premières élections voulues par l’ensemble de la classe politique. Ensuite et aussi, parce que la démocratie locale trouvera un début d’effectivité avec la tenue des élections municipales.
Officiers,Généraux,Supérieurs,Subalternes,
Sous officiers et Hommes de rang
Vos faits d'armes sont connus du Tchad et à travers le monde.Ils sont même enseignés dans les grandes écoles militaires.
Notre pays a résisté à toutes les agressions venues de l’extérieur. Les institutions républicaines sont préservées. Aujourd’hui, nous connaissons la paix, la stabilité. C’est grâce à la détermination, au courage et aux sacrifices suprêmes consentis par les valeureuses forces de défense et de sécurité. La nation tchadienne leur demeure reconnaissante. Je tiens, au seuil de cette nouvelle année, à leur rendre un vibrant hommage. J’encourage les forces de défense et de sécurité à demeurer vigilantes en vue d’éviter toute surprise. La défense de la patrie est une œuvre commune, de tous les fils et filles du Tchad. Personne d’autre ne le fera à notre place. La survie de notre pays, la défense de l’intégrité territoriale, de notre souveraineté est une obligation nationale. Nul ne doit se dérober pour quel que motif que ce soit. Et pour ceux qui ont payé de leur vie le prix de la liberté, le devoir de mémoire nous impose d’avoir, à tout instant, une pensée pieuse pour eux.Le pays a consenti beaucoup de ressources pour la défense de sa souveraineté nationale,internationale.Je vous exhorte,officiers, généraux,supérieurs,subalternes,sous officiers,hommes de rang, à la cohésion,à la discipline et à l'observation des règles qui régissent la bonne gestion des ressources humaines,des moyens matériels et financiers mis à votre disposition.Je vous mets en garde,pas tout le monde, les brébis galeuses,très peu et nuisibles qu'aucun dérapage ne sera toléré.
Mes chers Compatriotes
Ma détermination est totale pour que le Tchad ne rime pas avec guerre, agression, pauvreté et avenir incertain. Soldat de carrière, je suis mieux placé que quiconque pour savoir le prix de la paix et les conséquences de la guerre. Chacun sait que nous faisons la guerre à notre corps défendant et que notre désir ardent est plutôt de parvenir à réaliser la paix pour notre peuple.
C’est pourquoi nous déployons tant d’efforts en multipliant les initiatives devant nous permettre de vivre en paix à l’intérieur de nos frontières et en entente avec tous nos voisins. Ainsi, en dépit des pesanteurs de la crise du Darfour, nous venons de relancer les pourparlers avec le Soudan. De même, la politique de la main tendue a continué à porter ses fruits ; en témoignent les retours en terre natale de l’ancien président Goukouni Weddeye et des frères Ahmat Hassaballah Soubiane et Dr Mahmout Nahor pour ne citer que ceux là.
Je profite de cette occasion solennelle pour lancer, une fois de plus, un appel pressant à ceux de nos compatriotes qui hésitent encore en leur demandant de bien comprendre la sincérité de mon engagement pour la paix. La guerre n’est pas la solution. Aujourd’hui, toutes les conditions sont plus que réunies pour que chacun assouvisse loyalement et par la voie des urnes, ses ambitions politiques.Les fils et les filles du Tchad ne doivent pas pour quelque motif que ce soit détruire leur pays.Il est inconcevable que des Tchadiens jouent le jeu des ennemis qui ne veulent pas du développement du Tchad.J'en appelle à leur conscience,à leur esprit patriotique et cela pour la nième fois.Le mercenariat est sans lendemain,il constitue plutôt un frein au développement du pays.A ceux là,je dis arrêter,arrêter, arrêter d'endeuiller les familles tchadiennes et de détruire notre pays.
Mes chers Compatriotes
Nous sommes un peuple béni. L’accès aux ressources de notre sous-sol procède de cette bénédiction. Ainsi, les ressources additionnelles générées par le pétrole nous ouvrent des perspectives heureuses. Si nous consacrons une attention particulière à l’éducation, en y faisant de gros investissements, c’est parce qu’il est évident pour nous, plus encore qu’hier, que l’enseignement constitue le fondement nécessaire à toute construction d’une société moderne. L’école est le lieu par excellence de façonnement du citoyen, d’initiation aux valeurs républicaines et d’apprentissage du civisme. Pour faciliter, l’intégration nationale, l’enseignement de l’arabe doit être systématique dans tous nos établissements scolaires et ce sur toute l’étendue du territoire national. Le Français et l’Arabe sont les deux langues officielles consacrées par notre constitution. A ce titre, pour les intégrations à la fonction publique, les cadres arabophones doivent être traités comme leurs collègues francophones.Les cadres arabophones dovent accéder à toutes les fonctions administratives,politiques voire scientifiques et universitaires.En un mot, parvenir à une intégration parfaite de la nation tchadienne.Le Gouvernement doit y veiller. J’ai développé une politique volontariste capable de faire acquérir des connaissances scientifiques et techniques modernes aux enfants tchadiens.
Les Tchadiens doivent s’approprier la science. La multiplication des universités et des instituts d’enseignement polytechnique participent de cette démarche. Mais, nous ne perdons pas de vue les autres fondamentaux du développement. Ainsi, nous considérons que les infrastructures routières et aéroportuaires sont stratégiques pour notre pays et pour le développement du Tchad. Les routes permettent l’accès aux hôpitaux, aux écoles aussi. En outre, elles facilitent l’évacuation de la production, entraînent la baisse des coûts et le but ultime est l’amélioration du bien-être des populations.
En matière de santé, il n’y a point de doute que le plus gros des efforts va à l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Des infrastructures conséquentes ont été réalisées et vont continuer à l’être. Je citerai l’exemple de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant de N’Djaména d’un coût de plus de 18 milliards de Francs CFA.Je dois rigoler ici un instant.Certains ont qualifié ce projet comme un projet de prestige,comme si les Tchadiennes et les Tchadiens n'ont pas droit à des soins adéquats.Personne, personne,aucune institution ne peut m'empêcher de ce que je crois, être le meilleur pour le peuple tchadien, de réaliser.J’ai rendu les maternités,les urgences et les ARV,gratuits dans tous les hôpitaux du pays.Depuis quelques années, le Tchad est devenu un véritable chantier créant ainsi, des milliers d'emplois en faveur des jeunes.
Ce sont toutes ces convictions, pour tout dire, qui m’ont poussé à placer mon actuel mandat sous le signe du social. Le mandat social n’est pas un slogan mais l’expression de ma foi dans le bien-être de l’Homme comme le but ultime de l’action politique. C’est la raison qui justifie toujours l’attention accordée au sort des travailleurs de notre pays. En dépit d’une hausse irréversible de la masse salariale, nous sommes enclin à toujours prêter une oreille attentive aux revendications émises par les organisations représentatives des travailleurs. Cette attention nous conduit à instruire le Gouvernement de nous faire des propositions allant dans le sens d’une prise en compte de ces revendications dans les limites autorisées de nos ressources financières afin de limiter l'inflation,facteur de la pauvreté et de la vie chère.
En retour, j’invite les travailleurs des secteurs public et privé à plus de patriotisme et de civisme surtout. Nous avons décidé au cours de l’année qui s’achève de tirer la sonnette d’alarme sur les gaspillages et les détournements de biens publics. Je vous promets que la pression sera maintenue en 2010. Car, pour tout dire, la République doit retrouver ses lettres de noblesse dans notre façon de gérer.L'illustration vient d'être faite par les élèves officiers de la 23 ème promotion.
Le Tchad demeure un pays agricole. J’invite les cadres de l’administration publique et privée, les commerçants, les opérateurs économiques à s’investir dans les activités agricoles au sens large du terme. Je demeure convaincu que le développement du Tchad passe nécessairement par l’agriculture et l’élevage. A cet effet, nous avons fait le choix de mécaniser notre agriculture en ouvrant à N’Djaména l’usine de montage de tracteurs. Notre ambition est d’assurer la souveraineté alimentaire du Tchad et, en même temps de nous positionner en exportateurde produits alimentaires par des réalisations concrètes à travers un partenariat efficace entre les secteur public et privé. L’objectif est de diversifier l’agriculture et une meilleure valorisation de nos riches plaines et terres.
Mais d’ores et déjà, je peux rassurer mes concitoyens que le Gouvernement s’organisera pour faire face au risque de crise alimentaire qui plane sur le pays avec les mauvaises performances de la campagne agricole passée. Pour atténuer les effets néfastes de cette crise, les produits de première nécessité comme les céréales et certains compléments nutritionnels seront importés dès le premier trimestre de 2010.
Nous devons cesser de croire que la solution à notre problème de sous-développement passe par l’aide étrangère. Aucune nation au monde n’a tiré sa force de l’assistanat. Tout réside dans notre capacité de transformer les défis en opportunités. Il est illusoire pour les Tchadiens de compter sur l’aide pour bâtir leur nation. Nous devons nous mêmes bâtir notre développement. Nous devons relever le défi du développement par la mobilisation de nos ressources et nos potentialités endogènes au service du décollage économique.M'adressant aux Tchadiens et Tchadiennes de la diaspora au seuil de cette nouvelle année,je leur dis de faire bénéficierde leur expérience à la mère patrie.Elle peut se faire sous différents formes:intellectuelles, financières et autres.Le Tchad est un pays jeune.Par conséquent, aucune compétence n'est de trop.j'invite mes frères et soeurs de la diaspora à investir dans les domaines comme l'agriculture;toutes les conditions sont réunies pour faciliter leur retour au pays.
Il a fallu la crise dite de charbon pour qu’en 2009, enfin, nous prenions conscience de la gravité du changement climatique et faisions de la question de la protection de l’environnement une préoccupation nationale. Il serait dangereux de croire que la protection de l’environnement et le développement durable sont l’affaire exclusive du Gouvernement. Bien au contraire, c’est un combat commun. Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés. Certaines espèces de la faune sauvage ont disparu de leurs écosystèmes. La déforestation accélérée fragilise la disponibilité des ressources nécessaires à l’alimentation des personnes et des animaux. La pluviométrie est déréglée. Certaines maladies qui n’existaient pas chez nous ont fait leur apparition. Tous ces méfaits doivent nous conduire à avoir un comportement responsable. Je réitère mes appels de Rome et de Copenhague à la Communauté Internationale pour la sauvegarde du Lac-Tchad. La célébration du rituel de la semaine nationale de l’arbre auquel nous sacrifions depuis 1972 doit désormais constituer le nouvel appel à la mobilisation en faveur de l’arbre. Les initiatives hardies comme les ceintures vertes restent notre dernier espoir contre le désert qui progresse à un rythme très inquiétant du Nord au Sud du pays.
Mes chers compatriotes,
J’ai fait don de ma personne. Je suis là pour remplir une mission, celle de servir mon pays et de vous servir. C’est pourquoi, je vous adjure de vous surpasser, de faire table rase de notre passé tumultueux et vous mettre résolument au travail pour faire du Tchad une grande nation. Ma conviction profonde est que le Tchad est suffisamment doté de talents et de ressources lui permettant d’entrer dans la modernité. Il faut oser et savoir risquer.
En ce qui me concerne, vous connaissez mon engagement et les grandes ambitions que j’ai pour notre chère patrie, le Tchad. J’aime notre mère patrie. J’invite mes compatriotes à faire autant. Car, c’est notre patrimoine commun. Ma détermination à faire du Tchad une grande nation n’a d’égale que le sacrifice que j’ai consenti jusqu’à présent.
Mon désir d’émanciper la femme tchadienne m’a conduit à fixer la barre des 30% de participation de la femme tchadienne aux affaires de l’Etat. Chacun et chacune de vous est témoin de l’attention particulière que j’accorde aux couches vulnérables et aux démunis. Je demande aux Tchadiens de garder espoir comme pour les autres années.
Au seuil de cette nouvelle année si prometteuse, je ne peux pas faire l’économie de m’adresser à notre jeunesse. Elle est dynamique, courageuse, entreprenante. Elle fait la fierté de la nation tchadienne. Je l’invite à impulser des actions novatrices visant la construction d’une nation tchadienne débarrassée de toute exclusion et de méfiance. Nous avons besoin d’une jeunesse intègre, à la tête bien faite, gardienne des valeurs morales et regardant dans la même direction, en dépit de ses diversités culturelles.
J' adresse mes vœux les meilleurs aux étrangers établis chez nous ,aux ambassadeurs des pays amis accredités au Tchad,aux représentants des institutions culturelles, financières et organisations non gouvernementales.
Tchadiennes,Tchadiens,
je vous adresse mes voeux de santé,de bonheur et de prospérité et vous invite surtout à faire vôtre, les sages paroles de notre hymne:« Debout et à l’ouvrage ».
Vive le Tchad, grand, fort et prospère.
Mes chers Compatriotes ;
Chers amis étrangers établis au Tchad
Une année s’en va ; une autre arrive. Ainsi va le monde. L’année 2009 qui s’achève aura marqué de son sceau particulier, autant la nation que chaque foyer tchadien. J’ai pleine conscience, en effet, que 2009 a comporté, pour chaque famille, sa parcelle de bonheur et son lot de douleurs. L’année 2009 a été certes calme en dépit de la énième agression que nous avons très vite neutralisé; mais la cherté de la vie et la crise énergétique ont été ressenties durement par tous les ménages. Je vous suis reconnaissant d’avoir eu suffisamment de courage pour surmonter ces difficultés.
Nous voici à l’aube de l’année 2010. En ce moment précis, je souhaite à toutes et à tous la paix et la stabilité sociale qui constituent pour moi des conditions fondamentales pour le développement et le bien-être des populations.
Tchadiennes,
Tchadiens,
Mes chers compatriotes
Mon vœu le plus cher est que cette année 2010 renforce votre confiance dans les institutions que vous vous êtes choisies et votre confiance en l’avenir. L’année 2010 aura la particularité de marquer le cinquantième anniversaire de notre accession à l’indépendance politique et aussi le vingtième anniversaire de la Journée de la Liberté et de la Démocratie.
Je demande à mes frères et soeurs,aux acteurs politiques en particulier de regarder d’abord le Tchad, de préserver les intérêts supérieurs du peuple tchadien dans leur combat politique. L’accord du 13 août doit être le bréviaire de tous les partis politiques. Je reste le garant de cet accord que nous avons conclu en 2007. Nous nous devons nous rassurer, rassurer notre peuple. Nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes de nos concitoyens. Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre à la Commission Electorale Nationale Indépendante de bien organiser ces consultations électorales. Dans cette perspective, la quiétude, la sérénité et surtout la paix seront d’un précieux prix, dans notre marche vers plus de progrès social. L’année 2010 constituera pour nous un nouveau test d’enracinement de la démocratie de notre pays.
D’abord, parce que nous aurons à organiser les premières élections voulues par l’ensemble de la classe politique. Ensuite et aussi, parce que la démocratie locale trouvera un début d’effectivité avec la tenue des élections municipales.
Officiers,Généraux,Supérieurs,Subalternes,
Sous officiers et Hommes de rang
Vos faits d'armes sont connus du Tchad et à travers le monde.Ils sont même enseignés dans les grandes écoles militaires.
Notre pays a résisté à toutes les agressions venues de l’extérieur. Les institutions républicaines sont préservées. Aujourd’hui, nous connaissons la paix, la stabilité. C’est grâce à la détermination, au courage et aux sacrifices suprêmes consentis par les valeureuses forces de défense et de sécurité. La nation tchadienne leur demeure reconnaissante. Je tiens, au seuil de cette nouvelle année, à leur rendre un vibrant hommage. J’encourage les forces de défense et de sécurité à demeurer vigilantes en vue d’éviter toute surprise. La défense de la patrie est une œuvre commune, de tous les fils et filles du Tchad. Personne d’autre ne le fera à notre place. La survie de notre pays, la défense de l’intégrité territoriale, de notre souveraineté est une obligation nationale. Nul ne doit se dérober pour quel que motif que ce soit. Et pour ceux qui ont payé de leur vie le prix de la liberté, le devoir de mémoire nous impose d’avoir, à tout instant, une pensée pieuse pour eux.Le pays a consenti beaucoup de ressources pour la défense de sa souveraineté nationale,internationale.Je vous exhorte,officiers, généraux,supérieurs,subalternes,sous officiers,hommes de rang, à la cohésion,à la discipline et à l'observation des règles qui régissent la bonne gestion des ressources humaines,des moyens matériels et financiers mis à votre disposition.Je vous mets en garde,pas tout le monde, les brébis galeuses,très peu et nuisibles qu'aucun dérapage ne sera toléré.
Mes chers Compatriotes
Ma détermination est totale pour que le Tchad ne rime pas avec guerre, agression, pauvreté et avenir incertain. Soldat de carrière, je suis mieux placé que quiconque pour savoir le prix de la paix et les conséquences de la guerre. Chacun sait que nous faisons la guerre à notre corps défendant et que notre désir ardent est plutôt de parvenir à réaliser la paix pour notre peuple.
C’est pourquoi nous déployons tant d’efforts en multipliant les initiatives devant nous permettre de vivre en paix à l’intérieur de nos frontières et en entente avec tous nos voisins. Ainsi, en dépit des pesanteurs de la crise du Darfour, nous venons de relancer les pourparlers avec le Soudan. De même, la politique de la main tendue a continué à porter ses fruits ; en témoignent les retours en terre natale de l’ancien président Goukouni Weddeye et des frères Ahmat Hassaballah Soubiane et Dr Mahmout Nahor pour ne citer que ceux là.
Je profite de cette occasion solennelle pour lancer, une fois de plus, un appel pressant à ceux de nos compatriotes qui hésitent encore en leur demandant de bien comprendre la sincérité de mon engagement pour la paix. La guerre n’est pas la solution. Aujourd’hui, toutes les conditions sont plus que réunies pour que chacun assouvisse loyalement et par la voie des urnes, ses ambitions politiques.Les fils et les filles du Tchad ne doivent pas pour quelque motif que ce soit détruire leur pays.Il est inconcevable que des Tchadiens jouent le jeu des ennemis qui ne veulent pas du développement du Tchad.J'en appelle à leur conscience,à leur esprit patriotique et cela pour la nième fois.Le mercenariat est sans lendemain,il constitue plutôt un frein au développement du pays.A ceux là,je dis arrêter,arrêter, arrêter d'endeuiller les familles tchadiennes et de détruire notre pays.
Mes chers Compatriotes
Nous sommes un peuple béni. L’accès aux ressources de notre sous-sol procède de cette bénédiction. Ainsi, les ressources additionnelles générées par le pétrole nous ouvrent des perspectives heureuses. Si nous consacrons une attention particulière à l’éducation, en y faisant de gros investissements, c’est parce qu’il est évident pour nous, plus encore qu’hier, que l’enseignement constitue le fondement nécessaire à toute construction d’une société moderne. L’école est le lieu par excellence de façonnement du citoyen, d’initiation aux valeurs républicaines et d’apprentissage du civisme. Pour faciliter, l’intégration nationale, l’enseignement de l’arabe doit être systématique dans tous nos établissements scolaires et ce sur toute l’étendue du territoire national. Le Français et l’Arabe sont les deux langues officielles consacrées par notre constitution. A ce titre, pour les intégrations à la fonction publique, les cadres arabophones doivent être traités comme leurs collègues francophones.Les cadres arabophones dovent accéder à toutes les fonctions administratives,politiques voire scientifiques et universitaires.En un mot, parvenir à une intégration parfaite de la nation tchadienne.Le Gouvernement doit y veiller. J’ai développé une politique volontariste capable de faire acquérir des connaissances scientifiques et techniques modernes aux enfants tchadiens.
Les Tchadiens doivent s’approprier la science. La multiplication des universités et des instituts d’enseignement polytechnique participent de cette démarche. Mais, nous ne perdons pas de vue les autres fondamentaux du développement. Ainsi, nous considérons que les infrastructures routières et aéroportuaires sont stratégiques pour notre pays et pour le développement du Tchad. Les routes permettent l’accès aux hôpitaux, aux écoles aussi. En outre, elles facilitent l’évacuation de la production, entraînent la baisse des coûts et le but ultime est l’amélioration du bien-être des populations.
En matière de santé, il n’y a point de doute que le plus gros des efforts va à l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Des infrastructures conséquentes ont été réalisées et vont continuer à l’être. Je citerai l’exemple de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant de N’Djaména d’un coût de plus de 18 milliards de Francs CFA.Je dois rigoler ici un instant.Certains ont qualifié ce projet comme un projet de prestige,comme si les Tchadiennes et les Tchadiens n'ont pas droit à des soins adéquats.Personne, personne,aucune institution ne peut m'empêcher de ce que je crois, être le meilleur pour le peuple tchadien, de réaliser.J’ai rendu les maternités,les urgences et les ARV,gratuits dans tous les hôpitaux du pays.Depuis quelques années, le Tchad est devenu un véritable chantier créant ainsi, des milliers d'emplois en faveur des jeunes.
Ce sont toutes ces convictions, pour tout dire, qui m’ont poussé à placer mon actuel mandat sous le signe du social. Le mandat social n’est pas un slogan mais l’expression de ma foi dans le bien-être de l’Homme comme le but ultime de l’action politique. C’est la raison qui justifie toujours l’attention accordée au sort des travailleurs de notre pays. En dépit d’une hausse irréversible de la masse salariale, nous sommes enclin à toujours prêter une oreille attentive aux revendications émises par les organisations représentatives des travailleurs. Cette attention nous conduit à instruire le Gouvernement de nous faire des propositions allant dans le sens d’une prise en compte de ces revendications dans les limites autorisées de nos ressources financières afin de limiter l'inflation,facteur de la pauvreté et de la vie chère.
En retour, j’invite les travailleurs des secteurs public et privé à plus de patriotisme et de civisme surtout. Nous avons décidé au cours de l’année qui s’achève de tirer la sonnette d’alarme sur les gaspillages et les détournements de biens publics. Je vous promets que la pression sera maintenue en 2010. Car, pour tout dire, la République doit retrouver ses lettres de noblesse dans notre façon de gérer.L'illustration vient d'être faite par les élèves officiers de la 23 ème promotion.
Le Tchad demeure un pays agricole. J’invite les cadres de l’administration publique et privée, les commerçants, les opérateurs économiques à s’investir dans les activités agricoles au sens large du terme. Je demeure convaincu que le développement du Tchad passe nécessairement par l’agriculture et l’élevage. A cet effet, nous avons fait le choix de mécaniser notre agriculture en ouvrant à N’Djaména l’usine de montage de tracteurs. Notre ambition est d’assurer la souveraineté alimentaire du Tchad et, en même temps de nous positionner en exportateurde produits alimentaires par des réalisations concrètes à travers un partenariat efficace entre les secteur public et privé. L’objectif est de diversifier l’agriculture et une meilleure valorisation de nos riches plaines et terres.
Mais d’ores et déjà, je peux rassurer mes concitoyens que le Gouvernement s’organisera pour faire face au risque de crise alimentaire qui plane sur le pays avec les mauvaises performances de la campagne agricole passée. Pour atténuer les effets néfastes de cette crise, les produits de première nécessité comme les céréales et certains compléments nutritionnels seront importés dès le premier trimestre de 2010.
Nous devons cesser de croire que la solution à notre problème de sous-développement passe par l’aide étrangère. Aucune nation au monde n’a tiré sa force de l’assistanat. Tout réside dans notre capacité de transformer les défis en opportunités. Il est illusoire pour les Tchadiens de compter sur l’aide pour bâtir leur nation. Nous devons nous mêmes bâtir notre développement. Nous devons relever le défi du développement par la mobilisation de nos ressources et nos potentialités endogènes au service du décollage économique.M'adressant aux Tchadiens et Tchadiennes de la diaspora au seuil de cette nouvelle année,je leur dis de faire bénéficierde leur expérience à la mère patrie.Elle peut se faire sous différents formes:intellectuelles, financières et autres.Le Tchad est un pays jeune.Par conséquent, aucune compétence n'est de trop.j'invite mes frères et soeurs de la diaspora à investir dans les domaines comme l'agriculture;toutes les conditions sont réunies pour faciliter leur retour au pays.
Il a fallu la crise dite de charbon pour qu’en 2009, enfin, nous prenions conscience de la gravité du changement climatique et faisions de la question de la protection de l’environnement une préoccupation nationale. Il serait dangereux de croire que la protection de l’environnement et le développement durable sont l’affaire exclusive du Gouvernement. Bien au contraire, c’est un combat commun. Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés. Certaines espèces de la faune sauvage ont disparu de leurs écosystèmes. La déforestation accélérée fragilise la disponibilité des ressources nécessaires à l’alimentation des personnes et des animaux. La pluviométrie est déréglée. Certaines maladies qui n’existaient pas chez nous ont fait leur apparition. Tous ces méfaits doivent nous conduire à avoir un comportement responsable. Je réitère mes appels de Rome et de Copenhague à la Communauté Internationale pour la sauvegarde du Lac-Tchad. La célébration du rituel de la semaine nationale de l’arbre auquel nous sacrifions depuis 1972 doit désormais constituer le nouvel appel à la mobilisation en faveur de l’arbre. Les initiatives hardies comme les ceintures vertes restent notre dernier espoir contre le désert qui progresse à un rythme très inquiétant du Nord au Sud du pays.
Mes chers compatriotes,
J’ai fait don de ma personne. Je suis là pour remplir une mission, celle de servir mon pays et de vous servir. C’est pourquoi, je vous adjure de vous surpasser, de faire table rase de notre passé tumultueux et vous mettre résolument au travail pour faire du Tchad une grande nation. Ma conviction profonde est que le Tchad est suffisamment doté de talents et de ressources lui permettant d’entrer dans la modernité. Il faut oser et savoir risquer.
En ce qui me concerne, vous connaissez mon engagement et les grandes ambitions que j’ai pour notre chère patrie, le Tchad. J’aime notre mère patrie. J’invite mes compatriotes à faire autant. Car, c’est notre patrimoine commun. Ma détermination à faire du Tchad une grande nation n’a d’égale que le sacrifice que j’ai consenti jusqu’à présent.
Mon désir d’émanciper la femme tchadienne m’a conduit à fixer la barre des 30% de participation de la femme tchadienne aux affaires de l’Etat. Chacun et chacune de vous est témoin de l’attention particulière que j’accorde aux couches vulnérables et aux démunis. Je demande aux Tchadiens de garder espoir comme pour les autres années.
Au seuil de cette nouvelle année si prometteuse, je ne peux pas faire l’économie de m’adresser à notre jeunesse. Elle est dynamique, courageuse, entreprenante. Elle fait la fierté de la nation tchadienne. Je l’invite à impulser des actions novatrices visant la construction d’une nation tchadienne débarrassée de toute exclusion et de méfiance. Nous avons besoin d’une jeunesse intègre, à la tête bien faite, gardienne des valeurs morales et regardant dans la même direction, en dépit de ses diversités culturelles.
J' adresse mes vœux les meilleurs aux étrangers établis chez nous ,aux ambassadeurs des pays amis accredités au Tchad,aux représentants des institutions culturelles, financières et organisations non gouvernementales.
Tchadiennes,Tchadiens,
je vous adresse mes voeux de santé,de bonheur et de prospérité et vous invite surtout à faire vôtre, les sages paroles de notre hymne:« Debout et à l’ouvrage ».
Vive le Tchad, grand, fort et prospère.