Personne au Congo, y compris ses propres militants ne comprend plus ce que cherche l’opposition radicale. En moins de 72 heures, elle a publié deux déclarations contradictoires : l’une, la première a donné à penser qu’après avoir envoyé ses militants à l’assaut des édifices publics et des résidences privées, l’opposition avait compris que sa stratégie de violence n’a pas suscité l’adhésion massive du peuple comme elle le rêvait.
Mais, c’était sans compter sur le radicalisme que cette opposition a érigé en théorie politique. Ainsi, comme le dit un adage, «chassez le naturel, il revient au galop », dans sa seconde déclaration, celle du 04 novembre, l’opposition rappelé à ses militants que la désobéissance reste son credo. Cette déclaration prend donc le contre-pied de la précédente.
Sans leader, composée d’hommes et d’une femme tous imbus d’eux-mêmes, l’opposition radicale résume tout le pays à elle, toute la raison à ses opinions, tout le peuple à ses casseurs de militants. Et quand elle justifie ces appels à la violence, elle fredonne comme un hymne ce qu’elle qualifie de fautes du pouvoir, juste pour faire plaisir à la fameuse communauté internationale, afin qu’elle lui vienne en aide pour accéder au pouvoir. Dans son vocabulaire, il revient les termes comme « simulacre de référendum », « pouvoir monarchique », « désobéissance civile », comme si les militants qu’il a envoyés dans la rue pour brûler, piller et même tuer les autres se retrouvent vraiment dans ce discours qui n’est qu’un appel de pied à l’occident pour venir brûler le Congo, comme il a brûlé la Libye, l’Egypte, l’Irak, la liste n’est pas exhaustive.
Quand l’opposition relaie sans discernement le refrain sur l’imaginaire troisième mandat de Sassou N’Guesso – qui ne l’a jamais déclaré –, elle feint volontiers d’oublier que la préoccupation de l’occident n’est pas l’alternance. En effet, on est en droit de rappeler, par exemple que, quand un coup d’Etat militaire fait tomber le 22 mars 2012, le président malien, Amadou Toumani Touré (ATT), celui-ci venait de déclarer qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat, puis que son second devait arriver à terme en avril de la même année. Hélas, la main de l’occident n’était pas absente de ce complot. Personne n’a compris comment la France dit-on défenseur de l’alternance démocratique, n’avait pu empêcher ce coup d’Etat qui ouvrit la plaie béante malienne. Pour des besoins de politique intérieure, François Hollande s’engage à réparer ce tort, en prenant la veste de sapeur pompier.
Comment et pourquoi, malgré sa radicalisation, l’opposition ne sort pas de son illusion dominante ? Car, elle aurait pu comprendre que si les Congolais dans leur ensemble, n’ont pas souscrit à ses appels à la violence (excepté des jeunes qu’elle a réussi à endoctriner), c’est parce que, du nord au sud et de l’est à l’ouest, les Congolais, sans exception, aspirent à la paix. Car, telle est l’aspiration profonde – mais pas l’unique, tenez-vous bien – de tout le peuple congolais. En attendant que les démocrates proclamés de l’opposition radicale ne prouvent le contraire, aucune démocratie au monde ne se construit dans le chaos.
De plus, les Congolais, y compris les leaders politiques qui demandent aux jeunes de saccager les postes de police et de gendarmerie pour prendre les armes contre les voisins opposés à leur point de vue, savent que le Congo a touché le fond de l’abime pendant la décennie 90 du fait des hommes politiques qui, eux, n’ont toujours pas été autant victimes de ces atrocités que le peuple.
Un peu de recul aurait permis à tout ceux qui rêvent remplacer Sassou N’Guesso, au même moment, d’éviter la violence qu’ils dénoncent sans se dénoncer. Car, ce ne sont pas les policiers ou les gendarmes qui ont brûlé la maison des ministres Landry Kolelas, Hellot Mampouya à Brazzaville et Rigobert Maboundou à Madingou, pour ne citer ceux-là.
Les sons discordants des radicaux de l’opposition n’apaisent pas. Ils demandent en même temps le dialogue et les actions de désobéissance. C’est ainsi que leurs militants ont encore brûlé la maison du deuxième questeur de l’Assemblée nationale qu’ils ont copieusement bastonné. Leur incapacité de se surpasser laisse entrevoir qu’ils luttent pour leurs intérêts égoïstes. La stratégie de blocage de la République orchestrée par l’opposition avec des actions visant à déstabiliser pays n’a que cette finalité.
Après le référendum, le débat devrait se focaliser sur la gouvernance électorale. Il faut pour cela que l’IDC et le FROCAD mettent un peu d’eau dans leur whisky. Surtout, eux qui semblent prôner l’Etat de droit, ne devraient rien faire pour empêcher que le droit soit rendu à tous ceux qui ont perdu des biens et des êtres chers.
Mais, c’était sans compter sur le radicalisme que cette opposition a érigé en théorie politique. Ainsi, comme le dit un adage, «chassez le naturel, il revient au galop », dans sa seconde déclaration, celle du 04 novembre, l’opposition rappelé à ses militants que la désobéissance reste son credo. Cette déclaration prend donc le contre-pied de la précédente.
Sans leader, composée d’hommes et d’une femme tous imbus d’eux-mêmes, l’opposition radicale résume tout le pays à elle, toute la raison à ses opinions, tout le peuple à ses casseurs de militants. Et quand elle justifie ces appels à la violence, elle fredonne comme un hymne ce qu’elle qualifie de fautes du pouvoir, juste pour faire plaisir à la fameuse communauté internationale, afin qu’elle lui vienne en aide pour accéder au pouvoir. Dans son vocabulaire, il revient les termes comme « simulacre de référendum », « pouvoir monarchique », « désobéissance civile », comme si les militants qu’il a envoyés dans la rue pour brûler, piller et même tuer les autres se retrouvent vraiment dans ce discours qui n’est qu’un appel de pied à l’occident pour venir brûler le Congo, comme il a brûlé la Libye, l’Egypte, l’Irak, la liste n’est pas exhaustive.
Quand l’opposition relaie sans discernement le refrain sur l’imaginaire troisième mandat de Sassou N’Guesso – qui ne l’a jamais déclaré –, elle feint volontiers d’oublier que la préoccupation de l’occident n’est pas l’alternance. En effet, on est en droit de rappeler, par exemple que, quand un coup d’Etat militaire fait tomber le 22 mars 2012, le président malien, Amadou Toumani Touré (ATT), celui-ci venait de déclarer qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat, puis que son second devait arriver à terme en avril de la même année. Hélas, la main de l’occident n’était pas absente de ce complot. Personne n’a compris comment la France dit-on défenseur de l’alternance démocratique, n’avait pu empêcher ce coup d’Etat qui ouvrit la plaie béante malienne. Pour des besoins de politique intérieure, François Hollande s’engage à réparer ce tort, en prenant la veste de sapeur pompier.
Comment et pourquoi, malgré sa radicalisation, l’opposition ne sort pas de son illusion dominante ? Car, elle aurait pu comprendre que si les Congolais dans leur ensemble, n’ont pas souscrit à ses appels à la violence (excepté des jeunes qu’elle a réussi à endoctriner), c’est parce que, du nord au sud et de l’est à l’ouest, les Congolais, sans exception, aspirent à la paix. Car, telle est l’aspiration profonde – mais pas l’unique, tenez-vous bien – de tout le peuple congolais. En attendant que les démocrates proclamés de l’opposition radicale ne prouvent le contraire, aucune démocratie au monde ne se construit dans le chaos.
De plus, les Congolais, y compris les leaders politiques qui demandent aux jeunes de saccager les postes de police et de gendarmerie pour prendre les armes contre les voisins opposés à leur point de vue, savent que le Congo a touché le fond de l’abime pendant la décennie 90 du fait des hommes politiques qui, eux, n’ont toujours pas été autant victimes de ces atrocités que le peuple.
Un peu de recul aurait permis à tout ceux qui rêvent remplacer Sassou N’Guesso, au même moment, d’éviter la violence qu’ils dénoncent sans se dénoncer. Car, ce ne sont pas les policiers ou les gendarmes qui ont brûlé la maison des ministres Landry Kolelas, Hellot Mampouya à Brazzaville et Rigobert Maboundou à Madingou, pour ne citer ceux-là.
Les sons discordants des radicaux de l’opposition n’apaisent pas. Ils demandent en même temps le dialogue et les actions de désobéissance. C’est ainsi que leurs militants ont encore brûlé la maison du deuxième questeur de l’Assemblée nationale qu’ils ont copieusement bastonné. Leur incapacité de se surpasser laisse entrevoir qu’ils luttent pour leurs intérêts égoïstes. La stratégie de blocage de la République orchestrée par l’opposition avec des actions visant à déstabiliser pays n’a que cette finalité.
Après le référendum, le débat devrait se focaliser sur la gouvernance électorale. Il faut pour cela que l’IDC et le FROCAD mettent un peu d’eau dans leur whisky. Surtout, eux qui semblent prôner l’Etat de droit, ne devraient rien faire pour empêcher que le droit soit rendu à tous ceux qui ont perdu des biens et des êtres chers.