AREVA (AFP)
BRUXELLES - Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a rejeté lundi une demande de rançon d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'au moins 90 millions d'euros pour libérer quatre Français enlevés au Niger, estimant qu'on ne peut négocier "sur ces bases".
"Nous ne négocions pas sur ces bases", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.
Al-Qaïda au Maghreb islamique réclame "au moins 90 millions d'euros" de rançon pour la libération de ces quatre Français enlevés en septembre 2010 au Niger et toujours otages, a appris l'AFP lundi de source nigérienne proche de la médiation.
L'organisation réclame "aussi la libération de prisonniers d'Aqmi arrêtés dans plusieurs pays dont la France", a déclaré cette source.
Sept personnes (cinq Français, un Togolais et un Malgache) avaient été enlevées mi-septembre dans le nord du Niger par Aqmi. Trois ont été relâchées fin février --une Française, Françoise Larribe, un Malgache, Jean-Claude Rakotorilalao et un Togolais, Alex Kodjo Ahonado-- dans une zone située près du point de jonction entre les frontières de l'Algérie, du Mali et du Niger, théâtre d'opération d'Aqmi.
Quatre Français, tous des hommes, restent aux mains d'Aqmi: Daniel Larribe, cadre du groupe Areva et époux de Françoise Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret.
"Nous ne négocions pas sur ces bases", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.
Al-Qaïda au Maghreb islamique réclame "au moins 90 millions d'euros" de rançon pour la libération de ces quatre Français enlevés en septembre 2010 au Niger et toujours otages, a appris l'AFP lundi de source nigérienne proche de la médiation.
L'organisation réclame "aussi la libération de prisonniers d'Aqmi arrêtés dans plusieurs pays dont la France", a déclaré cette source.
Sept personnes (cinq Français, un Togolais et un Malgache) avaient été enlevées mi-septembre dans le nord du Niger par Aqmi. Trois ont été relâchées fin février --une Française, Françoise Larribe, un Malgache, Jean-Claude Rakotorilalao et un Togolais, Alex Kodjo Ahonado-- dans une zone située près du point de jonction entre les frontières de l'Algérie, du Mali et du Niger, théâtre d'opération d'Aqmi.
Quatre Français, tous des hommes, restent aux mains d'Aqmi: Daniel Larribe, cadre du groupe Areva et époux de Françoise Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret.