Ouverture de la COP21 à Paris: Denis Sassou N’Guesso demande aux pays pollueurs de tenir leurs engagements
Une minute de silence a été observée, dès le début de la cérémonie, par les 150 dirigeants en hommage aux victimes des attentats qui ont frappé Paris et sa proche banlieue, vendredi 13 novembre. Le coup d'envoi de la COP21 a été officiellement donné à 11h, avec la désignation de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, comme nouveau président de la conférence des Nations unies sur le climat.
Prenant la parole à cette occasion, le chef de l'Etat congolais a tenu un discours qui s'est voulu plutôt pédagogique, en mettant les dirigeants du monde devant leur responsabilité: "la terre, notre merveilleuse demeure est en péril croissant. En grande partie par notre faute. Les activités humaines, l’emprise outrancière de l’homme sur la nature ont engendré de profondes transformations de l’environnement, intensifiant, chaque jour, les changements climatiques". Après quoi, le président Denis Sassou-NGuesso a souligné les efforts fait par son pays pour la préservation de l'environnement:" la mise en œuvre des programmes d’aménagement et de conservation des forêts, le Congo détient l’un des taux de déforestation les plus faibles au monde, soit 0,08%. Ce qui correspond à 17.000 hectares par an".
Prenant la Défense des pays en développement, le chef de l'Etat congolais demande aux pays pollueurs de " tenir leurs engagements au titre de la Convention. Le fonds d’adaptation doit être renforcé pour prendre en charge les pertes et dommages subis par les pays en développement".
Reconnaissant tout de même la difficulté de parvenir facilement à l'objectif visé par la conférence Paris, Denis Sassou-NGuesso exhorte ses homologues au dépassement et à la responsabilité : " les intérêts en jeu sont des plus divergents. Les points d’achoppement et les écueils sont notoires. Les négociations, de ce point de vue, seront ardues, sans aucun doute. Mais aucune difficulté ne pourra vaincre notre volonté commune, si tant est que nous décidons, unanimement, de l’élever au niveau de l’enjeu. Ce fabuleux enjeu qu’est le risque de voir l’homme et son environnement disparaître de la Terre si nous n’agissons pas rapidement".
Des l'ouverture des travaux, les chefs d'Etat et de gouvernement ont écouté, tour à tour, les discours du président français François Hollande qui d'entrée de jeu, a rappelé que cette conférence de l'ONU sur le changement climatique était porteuse d'« un immense espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir. il s'agit de décider ici à Paris de l'avenir même de la planète » avant convier à un accord "ambitieux, universel et contraignant".
Ban Ki-Moon qui lui succède à la tribune s'est adressé un court instant en anglais et en français à l'assemblée a exhorté les dirigeants du monde à la recherche de solutions pour le règlement de la question du climat « Vous avez la responsabilité morale et politique vis-à-vis du monde entier et des générations futures », a déclaré le secrétaire général des Nations unies.
Ouvrant les travaux de la conférence, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, a quant à lui souhaité que cette 21e conférence climatique de l'ONU accouche d'un accord mondial historique, pour limiter notamment à 2°C la hausse des températures, faute de quoi les spécialistes annoncent de graves difficultés pour la planète. Et déclare notamment que « le succès n'était pas encore acquis, mais à notre portée ». Il n'y a pas de plan B, car il n'y a pas de planète, à-il conclu.
Prenant la parole à cette occasion, le chef de l'Etat congolais a tenu un discours qui s'est voulu plutôt pédagogique, en mettant les dirigeants du monde devant leur responsabilité: "la terre, notre merveilleuse demeure est en péril croissant. En grande partie par notre faute. Les activités humaines, l’emprise outrancière de l’homme sur la nature ont engendré de profondes transformations de l’environnement, intensifiant, chaque jour, les changements climatiques". Après quoi, le président Denis Sassou-NGuesso a souligné les efforts fait par son pays pour la préservation de l'environnement:" la mise en œuvre des programmes d’aménagement et de conservation des forêts, le Congo détient l’un des taux de déforestation les plus faibles au monde, soit 0,08%. Ce qui correspond à 17.000 hectares par an".
Prenant la Défense des pays en développement, le chef de l'Etat congolais demande aux pays pollueurs de " tenir leurs engagements au titre de la Convention. Le fonds d’adaptation doit être renforcé pour prendre en charge les pertes et dommages subis par les pays en développement".
Reconnaissant tout de même la difficulté de parvenir facilement à l'objectif visé par la conférence Paris, Denis Sassou-NGuesso exhorte ses homologues au dépassement et à la responsabilité : " les intérêts en jeu sont des plus divergents. Les points d’achoppement et les écueils sont notoires. Les négociations, de ce point de vue, seront ardues, sans aucun doute. Mais aucune difficulté ne pourra vaincre notre volonté commune, si tant est que nous décidons, unanimement, de l’élever au niveau de l’enjeu. Ce fabuleux enjeu qu’est le risque de voir l’homme et son environnement disparaître de la Terre si nous n’agissons pas rapidement".
Des l'ouverture des travaux, les chefs d'Etat et de gouvernement ont écouté, tour à tour, les discours du président français François Hollande qui d'entrée de jeu, a rappelé que cette conférence de l'ONU sur le changement climatique était porteuse d'« un immense espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir. il s'agit de décider ici à Paris de l'avenir même de la planète » avant convier à un accord "ambitieux, universel et contraignant".
Ban Ki-Moon qui lui succède à la tribune s'est adressé un court instant en anglais et en français à l'assemblée a exhorté les dirigeants du monde à la recherche de solutions pour le règlement de la question du climat « Vous avez la responsabilité morale et politique vis-à-vis du monde entier et des générations futures », a déclaré le secrétaire général des Nations unies.
Ouvrant les travaux de la conférence, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, a quant à lui souhaité que cette 21e conférence climatique de l'ONU accouche d'un accord mondial historique, pour limiter notamment à 2°C la hausse des températures, faute de quoi les spécialistes annoncent de graves difficultés pour la planète. Et déclare notamment que « le succès n'était pas encore acquis, mais à notre portée ». Il n'y a pas de plan B, car il n'y a pas de planète, à-il conclu.