Il est indispensable que la France crée une commission d’enquête parlementaire sur son implication dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda
Communiqué, le 5 août 2008
La Commission Nationale Indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 (dite commission Mucyo) a publié son rapport ce mardi 5 août. La commission, qui a débuté ses travaux en octobre 2006, avait remis ce rapport à Paul Kagamé le 16 novembre 2007.
Dès 1993, Survie a sonné l’alerte sur ce qui pouvait survenir au Rwanda sur la base d’informations fiables que notre pays n’ignorait pas, bien au contraire. Dans les jours qui ont suivi le 6 avril 1994, notre association s’est rendu compte qu’un génocide était en cours d’exécution. Elle a dénoncé avec force l’implication de notre pays auprès de ceux qui s’en rendaient coupables. Depuis lors, Survie ne cesse de documenter ces faits.
Le rapport de la mission parlementaire française, l’Enquête sur la tragédie rwandaise, publié en 1998, a ouvert toutes les pistes permettant de connaître la vérité sur l’implication française, sans aller au bout d’aucune d’entre elles. Une commission d’enquête parlementaire s’imposait donc afin de parfaire le travail amorcé. L’association Survie n’ayant pas obtenu l’ouverture de cette mission, elle a réuni, en 2004, avec d’autres organisations, une Commission d’enquête citoyenne (CEC). Celle-ci avait pour objectif d’entendre des témoins et de procéder à des enquêtes et des vérifications indispensables quant à l’implication française. Le rapport qui en a résulté, L’horreur qui nous prend au visage. L’Etat français et le génocide au Rwanda, est une contribution non négligeable à la vérité qui doit enfin être dite.
Après la publication du rapport Mucyo, la France ne peut ignorer son contenu. Il est indispensable qu’elle permette l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la lumière sur le rôle qu’elle a joué dans le génocide des Tutsi rwandais.
Contact presse : Alexis CHAREYRON Tél. : 01 44 61 03 25
Odile BIYIDI Tél : 02 35 98 47 35
Communiqué, le 5 août 2008
La Commission Nationale Indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 (dite commission Mucyo) a publié son rapport ce mardi 5 août. La commission, qui a débuté ses travaux en octobre 2006, avait remis ce rapport à Paul Kagamé le 16 novembre 2007.
Dès 1993, Survie a sonné l’alerte sur ce qui pouvait survenir au Rwanda sur la base d’informations fiables que notre pays n’ignorait pas, bien au contraire. Dans les jours qui ont suivi le 6 avril 1994, notre association s’est rendu compte qu’un génocide était en cours d’exécution. Elle a dénoncé avec force l’implication de notre pays auprès de ceux qui s’en rendaient coupables. Depuis lors, Survie ne cesse de documenter ces faits.
Le rapport de la mission parlementaire française, l’Enquête sur la tragédie rwandaise, publié en 1998, a ouvert toutes les pistes permettant de connaître la vérité sur l’implication française, sans aller au bout d’aucune d’entre elles. Une commission d’enquête parlementaire s’imposait donc afin de parfaire le travail amorcé. L’association Survie n’ayant pas obtenu l’ouverture de cette mission, elle a réuni, en 2004, avec d’autres organisations, une Commission d’enquête citoyenne (CEC). Celle-ci avait pour objectif d’entendre des témoins et de procéder à des enquêtes et des vérifications indispensables quant à l’implication française. Le rapport qui en a résulté, L’horreur qui nous prend au visage. L’Etat français et le génocide au Rwanda, est une contribution non négligeable à la vérité qui doit enfin être dite.
Après la publication du rapport Mucyo, la France ne peut ignorer son contenu. Il est indispensable qu’elle permette l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la lumière sur le rôle qu’elle a joué dans le génocide des Tutsi rwandais.
Contact presse : Alexis CHAREYRON Tél. : 01 44 61 03 25
Odile BIYIDI Tél : 02 35 98 47 35