La présentation du programme de conservation de la biodiversité du Parc National d’Ifrane, à travers la promotion de l'éducation environnementale et de la sensibilisation et la projection du film documentaire relatif à la biodiversité dans le Moyen Atlas a été tenue le mercredi 25 janvier 2017 à Rabat.
Cette rencontre a vu la participation de plusieurs intervenants dans le domaine de l’environnement et de la préservation de l’écosystème : les acteurs du tourisme autour des zones humides du Parc National d’Ifrane, les associations locales, les partenaires du Parc National, les Médias et les Représentants d’administrations concernées.
Les discussions ont été axées sur les thématiques suivantes :
- ''Après la COP22, quelle action pour le futur ? : cas du Parc National d'Ifrane'.
- présentation du programme conservation de la biodiversité du Parc National à travers la promotion de l'éducation environnementale et de la sensibilisation portée par l'Association Marocaine pour l'Ecotourisme et la Protection de la Nature et de ses partenaires institutionnels.
Les intervenants ont relevé que, pour notre planète, les changements climatiques sont une réalité et que le réchauffement climatique multiplie les phénomènes météorologiques extrêmes, qui bouleversent la vie sur terre.
Cyclones, ouragans, sécheresse, canicule, inondations, tempêtes, ont vu leur nombre et leur intensité progresser de façon alarmante.
Des catastrophes au coût terrible : 1,6% du PIB mondial entre les années 2012/2013. A ce rythme, ce coût pourrait aisément atteindre 4 à 5%, en 2025, et 20% en 2050.
En Afrique, les secteurs les plus vulnérables comprennent l’agriculture, l’alimentation et l’eau.
L’Afrique souffre des effets du changement climatique, et ce, non seulement sur les plans de la réduction de sa productivité agricole et de l’augmentation de son insécurité hydrique, mais aussi par une exposition accrue aux anomalies naturelles, facteur aggravant la précarité de sa population.
Au Maroc, Une vulnérabilité naturelle est aggravée par le mode de gestion de ses ressources par la raréfaction des ressources en eau, la désertification, les incendies, la déforestation, les inondations et la pollution.
Le film documentaire projeté à cette occasion relève que l’eau est source de vie et que l’Atlas marocain tente d’en assurer le renouvellement, de part la quantité de neige et de précipitations qu’il reçoit chaque année.
Elle alimente ainsi nos lacs, nos rivières et favorise la naissance d’une biodiversité remarquable : de forêts, d’écosystèmes et de paysages naturels de qualité. C’est le cas du Parc National d’Ifrane, une aire protégée créée en 2004 au cœur du Moyen Atlas sur une superficie de 125 000 Hectares, pour conserver et valoriser ce patrimoine naturel qui contient la plus grande forêt de Cèdre en méditerranée.
Ecosystème précieux, il abrite le plus grand nombre d’espèces de faune et de flore du pays, et trois lacs d’importance mondiale, dont le lac d’Affenourir, connu par la présence de la Tadorne Casarca, le Canard Col Vert et de nombreux rapaces.
La biodiversité aquatique est favorisée grâce aux quantités d’eau permanentes du Moyen Atlas, où vivent les espèces de poissons telle que la Truite Fario, une espèce endémique de la région.
Les grands mammifères sont représentés par une espèce spectaculaire : le singe Magot qui s’épanouit entre les arbres majestueux de la Cédraie de l’Atlas. Malheureusement, la beauté de ces paysages naturels et la quiétude de ces espèces ne sont plus à l’abri des nuisances humaines ; les coupes illégales, le braconnage et le surpâturage sont devenus quasi quotidiennes et la dégradation ne cesse de prendre de l’ampleur, atteignant des phases préoccupantes. Le risque de l’irréversibilité devient sérieux, surtout que la question du changement climatique vient amplifier le déséquilibre écologique.
Ce sont les raisons qui ont motivé les membres de l’Association Marocaine pour l’Ecotourisme et la Protection de la Nature pour agir et tirer la sonnette d’alarme, et grâce à la subvention du Fond de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF), l’Association a pu mettre en place un projet et mobiliser les principaux acteurs locaux et nationaux, dont le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts, le Ministère de l’Education Nationale et la Fédération des Associations de Pêcheurs.
La cadence alarmante de dégradation des ressources piscicoles a poussé l’Association à restructurer la Fédération Marocaine de Pêche de Loisir, qui, en si peu de temps s’est vue octroyer : un siège, une administration, un équipement adéquat et des sessions de formation accélérées sur le management associatif, la réglementation et la communication. Les résultats n’ont pas tardé à venir ; le nombre d’associations formant la Fédération est passé de 11 associations en 2013 à 52 associations en 2016.
Les manifestations de la pêche écologique se multiplient, le concept de pêche « No Kill » fait son apparition et la sensibilisation sont désormais des actions centrales de la Fédération. Pour lutter contre le braconnage, la Fédération a engagé des gardes fédéraux : des bénévoles reconnus par l’Etat marocain et appuyés par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts.
Le nombre des gardes bénévoles est passé de 15 en 2013 à 73 actuellement. En effet, entre 2014 et en 2016, plus de 2 100 sorties de contrôle ont été effectuées par les gardes bénévoles, enregistrant des résultats très satisfaisants.
Le 2ème axe de ce projet est l’éducation à l’environnement pour investir dans les générations futures et les préparer aux défis de l’avenir.
Le film documentaire relève que le programme éducatif qui est mis en place depuis septembre 2013, ciblant les 38 écoles rurales du Parc National d’Ifrane profite à plus de 5 000 élèves ont déjà bénéficié de sorties pédagogiques, à travers lesquelles les enfants découvrent la face cachée de la forêt et surtout prennent conscience de l’impact de l’homme sur sa pérennité.
Le programme éducatif vise à inculquer la fibre écologique aux jeunes riverains du Parc National d’Ifrane, en d’autres termes, là où la dégradation des écosystèmes naturels menace l’équilibre de toute une région.
Grâce à l’appui précieux du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts, l’Association a réalisé l’Ecole de l’Education Environnementale et de l’Ecotourisme, une structure d’accueil dont la mission est de rappeler au quotidien la nécessité de préserver l’environnement naturel et aussi d’offrir un espace de formation et de renforcement des capacités sur les métiers de la nature.
Le film documentaire intitulé « Une action locale pour une adhésion globale », dédié aux Ecosystèmes Critiques dans le Moyen ATLAS est produit et réalisé l’Agence marocaine de communication ADDICT’COM.
Cette rencontre a vu la participation de plusieurs intervenants dans le domaine de l’environnement et de la préservation de l’écosystème : les acteurs du tourisme autour des zones humides du Parc National d’Ifrane, les associations locales, les partenaires du Parc National, les Médias et les Représentants d’administrations concernées.
Les discussions ont été axées sur les thématiques suivantes :
- ''Après la COP22, quelle action pour le futur ? : cas du Parc National d'Ifrane'.
- présentation du programme conservation de la biodiversité du Parc National à travers la promotion de l'éducation environnementale et de la sensibilisation portée par l'Association Marocaine pour l'Ecotourisme et la Protection de la Nature et de ses partenaires institutionnels.
Les intervenants ont relevé que, pour notre planète, les changements climatiques sont une réalité et que le réchauffement climatique multiplie les phénomènes météorologiques extrêmes, qui bouleversent la vie sur terre.
Cyclones, ouragans, sécheresse, canicule, inondations, tempêtes, ont vu leur nombre et leur intensité progresser de façon alarmante.
Des catastrophes au coût terrible : 1,6% du PIB mondial entre les années 2012/2013. A ce rythme, ce coût pourrait aisément atteindre 4 à 5%, en 2025, et 20% en 2050.
En Afrique, les secteurs les plus vulnérables comprennent l’agriculture, l’alimentation et l’eau.
L’Afrique souffre des effets du changement climatique, et ce, non seulement sur les plans de la réduction de sa productivité agricole et de l’augmentation de son insécurité hydrique, mais aussi par une exposition accrue aux anomalies naturelles, facteur aggravant la précarité de sa population.
Au Maroc, Une vulnérabilité naturelle est aggravée par le mode de gestion de ses ressources par la raréfaction des ressources en eau, la désertification, les incendies, la déforestation, les inondations et la pollution.
Le film documentaire projeté à cette occasion relève que l’eau est source de vie et que l’Atlas marocain tente d’en assurer le renouvellement, de part la quantité de neige et de précipitations qu’il reçoit chaque année.
Elle alimente ainsi nos lacs, nos rivières et favorise la naissance d’une biodiversité remarquable : de forêts, d’écosystèmes et de paysages naturels de qualité. C’est le cas du Parc National d’Ifrane, une aire protégée créée en 2004 au cœur du Moyen Atlas sur une superficie de 125 000 Hectares, pour conserver et valoriser ce patrimoine naturel qui contient la plus grande forêt de Cèdre en méditerranée.
Ecosystème précieux, il abrite le plus grand nombre d’espèces de faune et de flore du pays, et trois lacs d’importance mondiale, dont le lac d’Affenourir, connu par la présence de la Tadorne Casarca, le Canard Col Vert et de nombreux rapaces.
La biodiversité aquatique est favorisée grâce aux quantités d’eau permanentes du Moyen Atlas, où vivent les espèces de poissons telle que la Truite Fario, une espèce endémique de la région.
Les grands mammifères sont représentés par une espèce spectaculaire : le singe Magot qui s’épanouit entre les arbres majestueux de la Cédraie de l’Atlas. Malheureusement, la beauté de ces paysages naturels et la quiétude de ces espèces ne sont plus à l’abri des nuisances humaines ; les coupes illégales, le braconnage et le surpâturage sont devenus quasi quotidiennes et la dégradation ne cesse de prendre de l’ampleur, atteignant des phases préoccupantes. Le risque de l’irréversibilité devient sérieux, surtout que la question du changement climatique vient amplifier le déséquilibre écologique.
Ce sont les raisons qui ont motivé les membres de l’Association Marocaine pour l’Ecotourisme et la Protection de la Nature pour agir et tirer la sonnette d’alarme, et grâce à la subvention du Fond de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF), l’Association a pu mettre en place un projet et mobiliser les principaux acteurs locaux et nationaux, dont le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts, le Ministère de l’Education Nationale et la Fédération des Associations de Pêcheurs.
La cadence alarmante de dégradation des ressources piscicoles a poussé l’Association à restructurer la Fédération Marocaine de Pêche de Loisir, qui, en si peu de temps s’est vue octroyer : un siège, une administration, un équipement adéquat et des sessions de formation accélérées sur le management associatif, la réglementation et la communication. Les résultats n’ont pas tardé à venir ; le nombre d’associations formant la Fédération est passé de 11 associations en 2013 à 52 associations en 2016.
Les manifestations de la pêche écologique se multiplient, le concept de pêche « No Kill » fait son apparition et la sensibilisation sont désormais des actions centrales de la Fédération. Pour lutter contre le braconnage, la Fédération a engagé des gardes fédéraux : des bénévoles reconnus par l’Etat marocain et appuyés par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts.
Le nombre des gardes bénévoles est passé de 15 en 2013 à 73 actuellement. En effet, entre 2014 et en 2016, plus de 2 100 sorties de contrôle ont été effectuées par les gardes bénévoles, enregistrant des résultats très satisfaisants.
Le 2ème axe de ce projet est l’éducation à l’environnement pour investir dans les générations futures et les préparer aux défis de l’avenir.
Le film documentaire relève que le programme éducatif qui est mis en place depuis septembre 2013, ciblant les 38 écoles rurales du Parc National d’Ifrane profite à plus de 5 000 élèves ont déjà bénéficié de sorties pédagogiques, à travers lesquelles les enfants découvrent la face cachée de la forêt et surtout prennent conscience de l’impact de l’homme sur sa pérennité.
Le programme éducatif vise à inculquer la fibre écologique aux jeunes riverains du Parc National d’Ifrane, en d’autres termes, là où la dégradation des écosystèmes naturels menace l’équilibre de toute une région.
Grâce à l’appui précieux du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts, l’Association a réalisé l’Ecole de l’Education Environnementale et de l’Ecotourisme, une structure d’accueil dont la mission est de rappeler au quotidien la nécessité de préserver l’environnement naturel et aussi d’offrir un espace de formation et de renforcement des capacités sur les métiers de la nature.
Le film documentaire intitulé « Une action locale pour une adhésion globale », dédié aux Ecosystèmes Critiques dans le Moyen ATLAS est produit et réalisé l’Agence marocaine de communication ADDICT’COM.