A l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées (https://apo-opa.co/3uusWIi), le 1er décembre, le vernissage de l’exposition « Peindre le silence : histoires sur le handicap et la traite » au Mali est organisé par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) (www.UNODC.org), Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, sous le haut parrainage du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Mali et du Comité National de Coordination de la Lutte contre la Traite des Personnes et les Pratiques Assimilées (CNLTP/PA) du Mali. Cette activité est par ailleurs réalisée avec le soutien financier du Royaume des Pays-Bas à travers le projet PROMIS (https://apo-opa.co/47pdE6l).
Dix jeunes artistes maliens en situation de handicap (Sidi Diassana, Boubacar Koné, Cheik Sadibou N’diaye, Elisabeth Lopez Da Sylva, Ibrahim Sacko, Aminata Fofana, Boubacar Traoré, Ibrahim Mohamed Wariha, Seydou Niaré et Soumaila Sacko), racontent, à travers leurs œuvres, les histoires de traite des personnes, trafic illicite de migrants et de handicap dont ils ou d’autres sont victimes.
Cette exposition est le fruit d’une formation du 16 au 27 octobre 2023, au cours de laquelle les artistes ont été accompagnés par l’ONUDC pour comprendre la relation entre les notions de traite des personnes, trafic illicite de migrants, vulnérabilité et handicap. D’autre part, ils ont été formés afin de réaliser leurs œuvres en photographie, peinture et peinture sur bogolan tout en gardant l’anonymat des victimes. Les formateurs sont : la photographe et vidéaste Diana Sididi et sa structure Derhane (https://Derhane.com), la peintre Massira Keïta et sa galerie Agansi (https://apo-opa.co/40WpkLu) ainsi que le peintre sur bogolan et danseur Kader Keïta (https://apo-opa.co/3GkpP8z) et son association PAD.
La majorité des histoires concernent des femmes, des hommes ou enfants victimes de traite des personnes, voire de trafic illicite de migrants. En amont du 3 décembre, Journée internationale des personnes handicapées (https://apo-opa.co/3uusWIi), il s’agit aussi de changer de regard sur les personnes en situation de handicap car avec leur talent, les dix participants transmettent inévitablement un autre message : le handicap n’est pas un obstacle au talent, à la créativité et à l’accomplissement de soi.
Selon le Rapport mondial de l’ONUDC sur la Traite des personnes 2022 (https://apo-opa.co/3RkMt6U), les enfants continuent de représenter la majorité des victimes de traite détectées. Entre 2019 et 2020, le taux d'enfants victimes pour 100 000 habitants a augmenté de 43 %. La plupart du temps, ce sont les proches, y compris les mères qui sont les auteurs de traite, souvent à leur insu et celui des victimes. La quasi-totalité d’entre elles déclarent qu’elles ne savaient pas que ce qu’elles subissaient était de la traite. L’accès à l’information et la parole constituent donc un enjeu majeur dans la lutte contre la traite des personnes.
Dix jeunes artistes maliens en situation de handicap (Sidi Diassana, Boubacar Koné, Cheik Sadibou N’diaye, Elisabeth Lopez Da Sylva, Ibrahim Sacko, Aminata Fofana, Boubacar Traoré, Ibrahim Mohamed Wariha, Seydou Niaré et Soumaila Sacko), racontent, à travers leurs œuvres, les histoires de traite des personnes, trafic illicite de migrants et de handicap dont ils ou d’autres sont victimes.
Cette exposition est le fruit d’une formation du 16 au 27 octobre 2023, au cours de laquelle les artistes ont été accompagnés par l’ONUDC pour comprendre la relation entre les notions de traite des personnes, trafic illicite de migrants, vulnérabilité et handicap. D’autre part, ils ont été formés afin de réaliser leurs œuvres en photographie, peinture et peinture sur bogolan tout en gardant l’anonymat des victimes. Les formateurs sont : la photographe et vidéaste Diana Sididi et sa structure Derhane (https://Derhane.com), la peintre Massira Keïta et sa galerie Agansi (https://apo-opa.co/40WpkLu) ainsi que le peintre sur bogolan et danseur Kader Keïta (https://apo-opa.co/3GkpP8z) et son association PAD.
La majorité des histoires concernent des femmes, des hommes ou enfants victimes de traite des personnes, voire de trafic illicite de migrants. En amont du 3 décembre, Journée internationale des personnes handicapées (https://apo-opa.co/3uusWIi), il s’agit aussi de changer de regard sur les personnes en situation de handicap car avec leur talent, les dix participants transmettent inévitablement un autre message : le handicap n’est pas un obstacle au talent, à la créativité et à l’accomplissement de soi.
Selon le Rapport mondial de l’ONUDC sur la Traite des personnes 2022 (https://apo-opa.co/3RkMt6U), les enfants continuent de représenter la majorité des victimes de traite détectées. Entre 2019 et 2020, le taux d'enfants victimes pour 100 000 habitants a augmenté de 43 %. La plupart du temps, ce sont les proches, y compris les mères qui sont les auteurs de traite, souvent à leur insu et celui des victimes. La quasi-totalité d’entre elles déclarent qu’elles ne savaient pas que ce qu’elles subissaient était de la traite. L’accès à l’information et la parole constituent donc un enjeu majeur dans la lutte contre la traite des personnes.