© DR
Dans toute la Mairie de Bujumbura, la population, les propriétaires de véhicules et les chauffeurs de bus se mobilisent pour dénoncer cette pénurie d'essence. Les conducteurs de transports en commun expriment leur désarroi face à cette situation, affirmant qu'ils travaillent à perte. "Nous passons presque toute la journée dans ces files d'attente. Nous n'arrivons pas à réaliser nos recettes journalières. Nous en avons assez, cette situation se répète toujours et finit par nous appauvrir", se plaint un conducteur, soulignant à quel point la vie sans essence est devenue impossible.
La majorité des conducteurs de bus sont contraints de faire la queue pendant plusieurs jours dans différentes stations-service, ce qui perturbe considérablement le transport en commun. Certains conducteurs déplorent également qu'ils ne soient pas autorisés à se rendre dans les pays voisins, comme la République démocratique du Congo, pour chercher du carburant. "Il y a beaucoup de carburant en RDC. Pourquoi ne pas nous permettre de l'importer de là-bas, étant donné la pénurie persistante dans notre pays ?", s'interroge l'un d'entre eux.
Lors d'une émission publique datant du 13 juillet, Rosine Guilène Gatoni, porte-parole du chef de l'État, a affirmé que les stocks de carburant du Burundi à Dar Es Salaam, en Tanzanie, étaient suffisants. Cependant, le défi réside dans son transport de la Tanzanie vers le Burundi. Elle a déploré le comportement de certains qui, malgré posséder des camions-citernes, refusent d'assurer le transport du carburant. De plus, d'autres importent le carburant et l'approvisionnent uniquement pour certains points de vente, créant ainsi des inégalités d'accès.
Cette situation de pénurie de carburant constitue une préoccupation majeure pour les usagers et les conducteurs du Burundi, mettant en lumière la nécessité de solutions durables pour garantir un approvisionnement adéquat et régulier en carburant dans le pays.
La majorité des conducteurs de bus sont contraints de faire la queue pendant plusieurs jours dans différentes stations-service, ce qui perturbe considérablement le transport en commun. Certains conducteurs déplorent également qu'ils ne soient pas autorisés à se rendre dans les pays voisins, comme la République démocratique du Congo, pour chercher du carburant. "Il y a beaucoup de carburant en RDC. Pourquoi ne pas nous permettre de l'importer de là-bas, étant donné la pénurie persistante dans notre pays ?", s'interroge l'un d'entre eux.
Lors d'une émission publique datant du 13 juillet, Rosine Guilène Gatoni, porte-parole du chef de l'État, a affirmé que les stocks de carburant du Burundi à Dar Es Salaam, en Tanzanie, étaient suffisants. Cependant, le défi réside dans son transport de la Tanzanie vers le Burundi. Elle a déploré le comportement de certains qui, malgré posséder des camions-citernes, refusent d'assurer le transport du carburant. De plus, d'autres importent le carburant et l'approvisionnent uniquement pour certains points de vente, créant ainsi des inégalités d'accès.
Cette situation de pénurie de carburant constitue une préoccupation majeure pour les usagers et les conducteurs du Burundi, mettant en lumière la nécessité de solutions durables pour garantir un approvisionnement adéquat et régulier en carburant dans le pays.