New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en hausse jeudi pour la quatrième séance consécutive, stimulés par des données encourageantes de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la demande mondiale d'or noir.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 59 cents à 46,08 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 48,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
L'AIE, dans son rapport mensuel, "a revu à la hausse ses prévisions de demande, et la bonne santé des consommateurs a été prouvée par les données venues de Chine, qui montrent un bond des importations de 17,9% par rapport à juin dernier à 8,79 millions de barils par jour", ont relevé les analystes de PVM.
Après un rebond de la consommation au deuxième trimestre, l'agence prévoit que la demande mondiale sur l'ensemble de l'année augmente de 1,4 million de barils par jour pour atteindre 98 millions de barils.
"L'AIE a aussi fait part d'une baisse des stocks de l'OCDE (l'Organisation pour la coopération et le développement économique), ce qui permet d'avancer vers l'objectif de l'Opep de ramener le niveau de ces réserves près de leur moyenne sur cinq ans", a souligné Matt Smith de ClipperData.
Le rapport mensuel, a-t-il toutefois ajouté, "contient des éléments qui se neutralisent".
En particulier: la production de pétrole brut dans le monde a augmenté de 720.000 barils par jour (b/j) en juin pour atteindre 97,46 millions de barils par jour (mbj).
Cette progression a été en partie alimentée par la hausse des extractions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de 340.000 b/j.
Or le cartel et ses partenaires, dont la Russie, ont conclu fin 2016 un accord pour abaisser leur production afin de tenter de redresser les prix.
"Chaque mois un nouvel élément vient mettre en doute le rythme auquel le rééquilibre (du marché pétrolier) peut se faire", a remarqué l'AIE.
En juin, "on a eu deux accrocs", a relevé l'agence.
D'une part "le retour impressionnant de la production pétrolière de la Libye et du Nigeria", deux pays membres de l'Opep mais exemptés de quotas en raison des troubles géopolitiques qui avaient fortement pénalisés leurs industries pétrolières.
D'autre part, "la baisse par l'Opep du niveau de respect de son propre accord".
Les cours ont aussi, selon Kyle Cooper d'IAF Advisors, "continué à profiter du rapport hebdomadaire diffusé mercredi par le département de l'Energie".
"Certains détails de ce rapport plaident en faveur d'un repli des prix, comme la hausse de la production américaine de brut ou la baisse de la demande d'essence, mais d'autres éléments comme le net recul des stocks de brut aident les cours", a-t-il relevé.
jum/lo/pb
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 59 cents à 46,08 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 48,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
L'AIE, dans son rapport mensuel, "a revu à la hausse ses prévisions de demande, et la bonne santé des consommateurs a été prouvée par les données venues de Chine, qui montrent un bond des importations de 17,9% par rapport à juin dernier à 8,79 millions de barils par jour", ont relevé les analystes de PVM.
Après un rebond de la consommation au deuxième trimestre, l'agence prévoit que la demande mondiale sur l'ensemble de l'année augmente de 1,4 million de barils par jour pour atteindre 98 millions de barils.
"L'AIE a aussi fait part d'une baisse des stocks de l'OCDE (l'Organisation pour la coopération et le développement économique), ce qui permet d'avancer vers l'objectif de l'Opep de ramener le niveau de ces réserves près de leur moyenne sur cinq ans", a souligné Matt Smith de ClipperData.
Le rapport mensuel, a-t-il toutefois ajouté, "contient des éléments qui se neutralisent".
En particulier: la production de pétrole brut dans le monde a augmenté de 720.000 barils par jour (b/j) en juin pour atteindre 97,46 millions de barils par jour (mbj).
Cette progression a été en partie alimentée par la hausse des extractions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de 340.000 b/j.
Or le cartel et ses partenaires, dont la Russie, ont conclu fin 2016 un accord pour abaisser leur production afin de tenter de redresser les prix.
"Chaque mois un nouvel élément vient mettre en doute le rythme auquel le rééquilibre (du marché pétrolier) peut se faire", a remarqué l'AIE.
En juin, "on a eu deux accrocs", a relevé l'agence.
D'une part "le retour impressionnant de la production pétrolière de la Libye et du Nigeria", deux pays membres de l'Opep mais exemptés de quotas en raison des troubles géopolitiques qui avaient fortement pénalisés leurs industries pétrolières.
D'autre part, "la baisse par l'Opep du niveau de respect de son propre accord".
Les cours ont aussi, selon Kyle Cooper d'IAF Advisors, "continué à profiter du rapport hebdomadaire diffusé mercredi par le département de l'Energie".
"Certains détails de ce rapport plaident en faveur d'un repli des prix, comme la hausse de la production américaine de brut ou la baisse de la demande d'essence, mais d'autres éléments comme le net recul des stocks de brut aident les cours", a-t-il relevé.
jum/lo/pb