Présidentielles de 2016 : Necessité pour l'opposition congolaise de prendre une attitude responsable
Le collectif des membres de l'opposition congolaise
La déclaration de l’Idc-Frocad affirmant que cette aile radicale de l’opposition au Congo prendrait part à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 laisse interrogateurs de nombreux Congolais, sur la volonté réelle de l’opposition à participer à ce scrutin annoncé.
Pour une opposition qui a depuis toujours choisi la politique de la chaise vide, lors des rendez-vous politiques majeurs, cette volonté affichée ne peut être que bien appréciée par les compatriotes et observateurs de la scène politique congolaise, quand bien même cette volonté apparaît insuffisante en termes d’engament.
D’emblée, c’est la longue liste des conditions qui subordonnent, selon l’Idc-Frocad, leur participation à ce scrutin : mise place d’une commission électorale dont l’indépendance est connue par tous ; l’élaboration d’un fichier électorale préalablement expertisé avec le concours des services de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) ; l’identification électronique des électeurs ; l’impression des cartes d’électeurs biométriques ; l’institution d’un bulletin unique et autres.
C’est de bonne guerre, pourrait-on dire, parce qu’il n’est pas évident que l’opposition s’aligne sans rien dire sur les positions du pouvoir, sous peine d’être accusée de tout et de rien par ses militants. Mais, encore faudrait-il que cela soit fait de bonne foi.
Et s’il y a des Congolais qui sont resté interrogateurs, c’est que le temps qui s’écoule ne peut pas permettre au pouvoir de donner satisfaction à toutes ces revendications, en dépit de la bonne foi qu’il pourrait avoir. Sauf si l’élection est reportée comme l’ont été les élections locales qui se sont tenues en septembre 2015 au lieu de mai ou juin 2013. Ce genre de scénario n’est pas envisageable, vu le risque d’une crise inédite aux conséquences inimaginables qu’il fait courir au pays.
Mais, la convention de l’Idc-Frocad n’a pas pu déboucher sur le choix des candidats, le temps d’étudier le comportement de l’électorat, selon Charles Zacharie Bowao qui dirige la coordination issue de ce conclave.
Par ailleurs, alors que les dissidents de la majorité qui ont rejoint le camp des radicaux disent qu’ils participeront à l’élection présidentielle, les « radicaux d’origine » eux, prônent le boycott. Mathias Dzon et Guy Romain Kifouissia deux des dirigeants du Frocad ont clairement exprimé leur opposition radicale à cette participation. Sans doute, pour lier l’acte à la parole, Mathias Dzon a même donné le signal, en refusant de prendre par à la convention.
Comme si cela ne suffisait pas, Guy Brice Parfait Kolelas n’a pas attendu la fin de l’étude du comportement de l’électorat pour se déclarer candidat, un peu en solitaire. Il porte ainsi à deux, les candidatures déjà déclarées de l’opposition, après celle de Kignoumbi-Kia-Mboungou, même s’il est sanctionné à l’Upads. Il est certain que cette liste n’est pas encore arrêtée.
C’est dire que l’opposition émettrice des conditions devra s’imposer une alternative : soit elle décide d’aller aux urnes, malgré tout, soit elle boycotte l’élection, comme à son habitude. Dans les deux cas, elle sera face une impasse et le peuple congolais dans son ensemble, sans couleur politique, attendra d’elle une réaction responsable qui évitera au pays des déchirures inutiles.
En effet, au cas où l’opposition déciderait de boycotter – ce ne sera pas nouveau – elle laissera au candidat du pouvoir un boulevard qui le conduirait à la victoire. Et, dans le cas contraire, c’est-à-dire, elle choisit de participer effectivement au scrutin, elle sera confrontée à un problème majeur qui déboucherait sur son échec et donc sur une contestation presqu’injustifiée. Car, pour être conforme avec ses conditions, l’Idc-Frocad n’ont appelé leur militants à se faire inscrire sur les listes électorale dont la révision se fait présentement jusqu’au 15 février 2016.
Or, depuis pratiquement 2002, qui dit boycott de l’élection, pour cette aile de l’opposition congolaise, dit aussi boycott du recensement administratif (qu’il soit spécial ou non). Il est clair, dans ces conditions, que les militants de l’opposition qui suivent les consignes de leurs leaders n’ont pas leurs noms sur les listes électorales et, donc, ne pourront pas voter le 20 mars prochain. Il est alors illusoire de rêver d’une victoire de l’opposition dans ce contexte.
Cet ensemble d’éléments constitue devraient permettre à l’opposition radicale de prendre une attitude suffisamment responsable, pour comprendre qu’elle volontairement ou non posé des actes qui pourraient ou ne pas lui être favorables. Car sa lignée de conditions relève visiblement d’une stratégie visant à discréditer tous le processus électoral et par conséquent, le candidat de la majorité qui sera élu demain, en espérant sur le secours de la communauté internationale.
Qu’il se soit abstenu le 20 mars 2016 ou nom, chaque congolais n’aura pas besoin des appels à la casse, au pillage et aux violences de toutes sortes, au nom de quoi que ce soit, parce qu’il sera vain de contester les résultats d’une élection que l’on a boycottée.
La déclaration de l’Idc-Frocad affirmant que cette aile radicale de l’opposition au Congo prendrait part à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 laisse interrogateurs de nombreux Congolais, sur la volonté réelle de l’opposition à participer à ce scrutin annoncé.
Pour une opposition qui a depuis toujours choisi la politique de la chaise vide, lors des rendez-vous politiques majeurs, cette volonté affichée ne peut être que bien appréciée par les compatriotes et observateurs de la scène politique congolaise, quand bien même cette volonté apparaît insuffisante en termes d’engament.
D’emblée, c’est la longue liste des conditions qui subordonnent, selon l’Idc-Frocad, leur participation à ce scrutin : mise place d’une commission électorale dont l’indépendance est connue par tous ; l’élaboration d’un fichier électorale préalablement expertisé avec le concours des services de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) ; l’identification électronique des électeurs ; l’impression des cartes d’électeurs biométriques ; l’institution d’un bulletin unique et autres.
C’est de bonne guerre, pourrait-on dire, parce qu’il n’est pas évident que l’opposition s’aligne sans rien dire sur les positions du pouvoir, sous peine d’être accusée de tout et de rien par ses militants. Mais, encore faudrait-il que cela soit fait de bonne foi.
Et s’il y a des Congolais qui sont resté interrogateurs, c’est que le temps qui s’écoule ne peut pas permettre au pouvoir de donner satisfaction à toutes ces revendications, en dépit de la bonne foi qu’il pourrait avoir. Sauf si l’élection est reportée comme l’ont été les élections locales qui se sont tenues en septembre 2015 au lieu de mai ou juin 2013. Ce genre de scénario n’est pas envisageable, vu le risque d’une crise inédite aux conséquences inimaginables qu’il fait courir au pays.
Mais, la convention de l’Idc-Frocad n’a pas pu déboucher sur le choix des candidats, le temps d’étudier le comportement de l’électorat, selon Charles Zacharie Bowao qui dirige la coordination issue de ce conclave.
Par ailleurs, alors que les dissidents de la majorité qui ont rejoint le camp des radicaux disent qu’ils participeront à l’élection présidentielle, les « radicaux d’origine » eux, prônent le boycott. Mathias Dzon et Guy Romain Kifouissia deux des dirigeants du Frocad ont clairement exprimé leur opposition radicale à cette participation. Sans doute, pour lier l’acte à la parole, Mathias Dzon a même donné le signal, en refusant de prendre par à la convention.
Comme si cela ne suffisait pas, Guy Brice Parfait Kolelas n’a pas attendu la fin de l’étude du comportement de l’électorat pour se déclarer candidat, un peu en solitaire. Il porte ainsi à deux, les candidatures déjà déclarées de l’opposition, après celle de Kignoumbi-Kia-Mboungou, même s’il est sanctionné à l’Upads. Il est certain que cette liste n’est pas encore arrêtée.
C’est dire que l’opposition émettrice des conditions devra s’imposer une alternative : soit elle décide d’aller aux urnes, malgré tout, soit elle boycotte l’élection, comme à son habitude. Dans les deux cas, elle sera face une impasse et le peuple congolais dans son ensemble, sans couleur politique, attendra d’elle une réaction responsable qui évitera au pays des déchirures inutiles.
En effet, au cas où l’opposition déciderait de boycotter – ce ne sera pas nouveau – elle laissera au candidat du pouvoir un boulevard qui le conduirait à la victoire. Et, dans le cas contraire, c’est-à-dire, elle choisit de participer effectivement au scrutin, elle sera confrontée à un problème majeur qui déboucherait sur son échec et donc sur une contestation presqu’injustifiée. Car, pour être conforme avec ses conditions, l’Idc-Frocad n’ont appelé leur militants à se faire inscrire sur les listes électorale dont la révision se fait présentement jusqu’au 15 février 2016.
Or, depuis pratiquement 2002, qui dit boycott de l’élection, pour cette aile de l’opposition congolaise, dit aussi boycott du recensement administratif (qu’il soit spécial ou non). Il est clair, dans ces conditions, que les militants de l’opposition qui suivent les consignes de leurs leaders n’ont pas leurs noms sur les listes électorales et, donc, ne pourront pas voter le 20 mars prochain. Il est alors illusoire de rêver d’une victoire de l’opposition dans ce contexte.
Cet ensemble d’éléments constitue devraient permettre à l’opposition radicale de prendre une attitude suffisamment responsable, pour comprendre qu’elle volontairement ou non posé des actes qui pourraient ou ne pas lui être favorables. Car sa lignée de conditions relève visiblement d’une stratégie visant à discréditer tous le processus électoral et par conséquent, le candidat de la majorité qui sera élu demain, en espérant sur le secours de la communauté internationale.
Qu’il se soit abstenu le 20 mars 2016 ou nom, chaque congolais n’aura pas besoin des appels à la casse, au pillage et aux violences de toutes sortes, au nom de quoi que ce soit, parce qu’il sera vain de contester les résultats d’une élection que l’on a boycottée.