Ce procès s’inscrit dans la poursuite des travaux de la session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville qui s’est ouverte le 25 mars 2018. Outre Jean Marie Michel Mokoko, d’autres accusés se présenteront à la barre avant la date de clôture de la session prévue pour le 25 mai prochain.
En réponse à cet arrêt de renvoi de la cour d'appel lue à l'ouverture de l'audience de ce 7 mai, l’accusé a tranché net : « je suis détenteur d’un décret qui m’octroie l’immunité juridictionnelle… je ne suis poursuivable devant aucune juridiction de la République.» Pour justifier ce refus, l’accusé a lu une déclaration faite à l’époque au vice-président de la cour d’appel de Brazzaville.
La justice congolaise se doit de relever un défi, celui de sa crédibilité au cours de ce procès. En effet, les détracteurs du pouvoir de Brazzaville veulent que ce procès soit politique, pour la simple raison que Jean Marie Michel Mokoko a été arrêté après la présidentielle de mars 2016 à l’issue de laquelle il a occupé la 3ème position après Guy Parfait Kolelas.
Mais, cette critique est toujours rejetée par les autorités congolaises qui targuent qu’au Congo, ‘’nul n’est au-dessus de la loi’’ et que le statut de leader politique n’offre aucune immunité judiciaire aux hommes politiques. Pour Thierry Moungalla, ministre congolais de la communication porte-parole du gouvernement, par exemple, Jean Marie Michel Mokoko, comme tous les autres qui sont en prison ne le sont pas parce qu’ils sont hommes politiques.
Mais, pour l’accusé, ce procès est aussi un défi. Car, il doit lui aussi prouver son innocence face à ces accusations pour le moins très graves. L’occasion lui est donc donnée de dire sa part de vérité sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.
La vidéo qui incrimine
Les Congolais se souviennent, toutefois, avoir vu le représentant spécial de la présidente de l’Union africaine en RCA dans une vidéo où il était « installé dans le bureau d’un avocat parisien, dont le nom n’avait pas été divulgué, entrain de détailler les conditions d’un coup d’Etat qu’il s’apprêtait à réaliser avec l’aide d’hommes de main qui se revendiquaient des services français ».
L'accusé qui dans un entretien à l’AFP, en mars 2016, parlant de cette vidéo, avait indiqué qu’il s’était fait piéger dans cette affaire de vidéo. Pour lui, cette question de la vidéo avait été réglée en famille avec le président Sassou-N’Guesso. Ce qui, implicitement ou explicitement, relève de sa reconnaissance des faits, notamment de cette vidéo dans laquelle il détaillait les mesures et effectifs de protection entourant le président Denis Sassou N’Guesso, discutait de la liste des officiers supérieurs à neutraliser, … assurant ses interlocuteurs qu’ils seront ses « partenaires au développement » une fois le putsch réussi. Face à la caméra, Jean Marie Michel Mokoko s’appliquait à répéter sa déclaration de prise de pouvoir, au cours de laquelle, il justifiait le recours à un coup d’État. La situation ne lui laissait pas d’autre choix, disait-il.
Ces faits remonteraient à 2007, selon certaines sources. Mais, certains analystes considèrent que Jean-Marie Michel Mokoko devait en réalité sa position au côté du Président de la République pour assouvir son dessein.
En réponse à cet arrêt de renvoi de la cour d'appel lue à l'ouverture de l'audience de ce 7 mai, l’accusé a tranché net : « je suis détenteur d’un décret qui m’octroie l’immunité juridictionnelle… je ne suis poursuivable devant aucune juridiction de la République.» Pour justifier ce refus, l’accusé a lu une déclaration faite à l’époque au vice-président de la cour d’appel de Brazzaville.
La justice congolaise se doit de relever un défi, celui de sa crédibilité au cours de ce procès. En effet, les détracteurs du pouvoir de Brazzaville veulent que ce procès soit politique, pour la simple raison que Jean Marie Michel Mokoko a été arrêté après la présidentielle de mars 2016 à l’issue de laquelle il a occupé la 3ème position après Guy Parfait Kolelas.
Mais, cette critique est toujours rejetée par les autorités congolaises qui targuent qu’au Congo, ‘’nul n’est au-dessus de la loi’’ et que le statut de leader politique n’offre aucune immunité judiciaire aux hommes politiques. Pour Thierry Moungalla, ministre congolais de la communication porte-parole du gouvernement, par exemple, Jean Marie Michel Mokoko, comme tous les autres qui sont en prison ne le sont pas parce qu’ils sont hommes politiques.
Mais, pour l’accusé, ce procès est aussi un défi. Car, il doit lui aussi prouver son innocence face à ces accusations pour le moins très graves. L’occasion lui est donc donnée de dire sa part de vérité sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.
La vidéo qui incrimine
Les Congolais se souviennent, toutefois, avoir vu le représentant spécial de la présidente de l’Union africaine en RCA dans une vidéo où il était « installé dans le bureau d’un avocat parisien, dont le nom n’avait pas été divulgué, entrain de détailler les conditions d’un coup d’Etat qu’il s’apprêtait à réaliser avec l’aide d’hommes de main qui se revendiquaient des services français ».
L'accusé qui dans un entretien à l’AFP, en mars 2016, parlant de cette vidéo, avait indiqué qu’il s’était fait piéger dans cette affaire de vidéo. Pour lui, cette question de la vidéo avait été réglée en famille avec le président Sassou-N’Guesso. Ce qui, implicitement ou explicitement, relève de sa reconnaissance des faits, notamment de cette vidéo dans laquelle il détaillait les mesures et effectifs de protection entourant le président Denis Sassou N’Guesso, discutait de la liste des officiers supérieurs à neutraliser, … assurant ses interlocuteurs qu’ils seront ses « partenaires au développement » une fois le putsch réussi. Face à la caméra, Jean Marie Michel Mokoko s’appliquait à répéter sa déclaration de prise de pouvoir, au cours de laquelle, il justifiait le recours à un coup d’État. La situation ne lui laissait pas d’autre choix, disait-il.
Ces faits remonteraient à 2007, selon certaines sources. Mais, certains analystes considèrent que Jean-Marie Michel Mokoko devait en réalité sa position au côté du Président de la République pour assouvir son dessein.