Le projet de loi en-cours prévoit l'interdiction des femmes de porter cette tenue qui couvre leur corps de la tête aux pieds dans les établissements gouvernementaux, les transports en commun et les hôpitaux financés par l'État.
Selon Amna Nuseir, une députée de la coalition "Support Egypt" et présidente de la commission parlementaire de l'Education et de la Recherche scientifique : "Le niqab n'est pas un devoir islamique. (…) Le Coran appelle à porter des vêtements modestes et à couvrir les cheveux, et se couvrir entièrement le visage est une tradition populaire qu'ont adopté les tribus arabes de leurs voisins juifs ".
Toujours selon la même source, qui est aussi professeur de théologie musulmane à l'Université Al Azhar, ce projet de loi s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme religieux et la promotion de l'Islam modéré. Il vise encore à favoriser la communication au sein de la population et à renforcer la sécurité.
La députée égyptienne ne s'est pas trompée sur l'absence de lien entre le niqab et les enseignements de l'Islam. Le port du niqab et aussi de la burka n'a rien d'islamique. Ce qui est islamique est le port du hijab, une mode vestimentaire qui couvre l'intégralité du corps de la femme excepté son visage et ses mains.
Cette mode vestimentaire est une obligation islamique qu'on peut définir par le port de la "djellaba" et du "khimar". Le "khimar" est un habit qui recouvre les cheveux et qui peut être foulard, châle, etc. La "djellaba" est un vêtement qui voile tout le corps excepté la tête et les mains.
Amna Nuseir avait également raison sur le lien entre le niqab et l'extrémisme religieux. Cette mode vestimentaire fait partie des symboles de l'obscurantisme et aussi du machisme. Presque tous les imams qui assurent la promotion du niqab voient le haram presque partout, considèrent la femme comme être inférieur qui manque de raison et lui interdisent le droit d'étudier, travailler et gouverner le monde dans lequel elle vit.
Quant à ce qui a été dit sur la communication par les propagandistes de ce projet de loi, il est tout à fait juste. Les femmes, adeptes de cette mode vestimentaire, sont en général des salafistes qui refusent de saluer de la main les hommes étrangers comme elles refusent de leur adresser la parole.
Ceci dérange beaucoup de monde, mais ça reste leur droit. Ces femmes sont libres de saluer qui elles veulent et ne pas rentrer en contact avec qui elles veulent. Elles sont également libres de se concevoir comme des êtres inférieurs qui manquent de raison et ne servent qu'à l'exploitation sexuelle, l'éducation des enfants et l'occupation des tâches ménagères.
Comment elles se comportent avec les hommes étrangers et ce qu'elles pensent de la gent féminine est loin d'être problème. Le problème est qu'en cachant le visage, on ignore l'identité de la personne qui se cache derrière le niqab. On ignore si elle est un homme ou une femme, une bonne citoyenne ou une criminelle.
Tout peut se cacher derrière cette tenue de la Djahiliya : les femmes, les criminels, les terroristes, les fornicateurs, etc. Au Nigéria, des attentats-terroristes ont été perpétrés par des hommes portant le voile intégral. En Turquie, la police a arrêté en novembre 2015 un homme qui portait le niqab pour rencontrer une femme en secret.
En Algérie, le ministère de l'Intérieur avait annoncé mars 2014 l'arrestation d'un homme en possession d'un couteau déguisé en femme portant le niqab qui suivait sa femme soupçonnée de trahison conjugale. Toujours en Algérie, un homme s'est servi du niqab le mois dernier pour faire le tour de plusieurs hammams traditionnels d'Alger pendant les séances féminines et a pris au moins 400 photos de femmes avec la caméra de son portable.
Cette mauvaise exploitation du niqab est troublante. Le fait que cette tenue soit utilisée par des pervers et des criminels menace la stabilité et la sécurité de nos mondes. Et pour protéger nos sociétés et faire face à cette menace, on n'a pas 30.000 solutions ! La seule solution qu'on a est d'interdire dans les lieux publics le port du voile intégral.
Cette interdiction renforcera la sécurité et la stabilité du pays. Elle sera une prévention de plus contre les attaques perpétrées par les groupements terroristes. Elle fermera la porte aux attentats commis par ces kamikazes qui se déguisent en femmes comme elle rendra la vie dure aux pervers et aux criminels qui se déplacent librement grâce au niqab. gral.
Selon Amna Nuseir, une députée de la coalition "Support Egypt" et présidente de la commission parlementaire de l'Education et de la Recherche scientifique : "Le niqab n'est pas un devoir islamique. (…) Le Coran appelle à porter des vêtements modestes et à couvrir les cheveux, et se couvrir entièrement le visage est une tradition populaire qu'ont adopté les tribus arabes de leurs voisins juifs ".
Toujours selon la même source, qui est aussi professeur de théologie musulmane à l'Université Al Azhar, ce projet de loi s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme religieux et la promotion de l'Islam modéré. Il vise encore à favoriser la communication au sein de la population et à renforcer la sécurité.
La députée égyptienne ne s'est pas trompée sur l'absence de lien entre le niqab et les enseignements de l'Islam. Le port du niqab et aussi de la burka n'a rien d'islamique. Ce qui est islamique est le port du hijab, une mode vestimentaire qui couvre l'intégralité du corps de la femme excepté son visage et ses mains.
Cette mode vestimentaire est une obligation islamique qu'on peut définir par le port de la "djellaba" et du "khimar". Le "khimar" est un habit qui recouvre les cheveux et qui peut être foulard, châle, etc. La "djellaba" est un vêtement qui voile tout le corps excepté la tête et les mains.
Amna Nuseir avait également raison sur le lien entre le niqab et l'extrémisme religieux. Cette mode vestimentaire fait partie des symboles de l'obscurantisme et aussi du machisme. Presque tous les imams qui assurent la promotion du niqab voient le haram presque partout, considèrent la femme comme être inférieur qui manque de raison et lui interdisent le droit d'étudier, travailler et gouverner le monde dans lequel elle vit.
Quant à ce qui a été dit sur la communication par les propagandistes de ce projet de loi, il est tout à fait juste. Les femmes, adeptes de cette mode vestimentaire, sont en général des salafistes qui refusent de saluer de la main les hommes étrangers comme elles refusent de leur adresser la parole.
Ceci dérange beaucoup de monde, mais ça reste leur droit. Ces femmes sont libres de saluer qui elles veulent et ne pas rentrer en contact avec qui elles veulent. Elles sont également libres de se concevoir comme des êtres inférieurs qui manquent de raison et ne servent qu'à l'exploitation sexuelle, l'éducation des enfants et l'occupation des tâches ménagères.
Comment elles se comportent avec les hommes étrangers et ce qu'elles pensent de la gent féminine est loin d'être problème. Le problème est qu'en cachant le visage, on ignore l'identité de la personne qui se cache derrière le niqab. On ignore si elle est un homme ou une femme, une bonne citoyenne ou une criminelle.
Tout peut se cacher derrière cette tenue de la Djahiliya : les femmes, les criminels, les terroristes, les fornicateurs, etc. Au Nigéria, des attentats-terroristes ont été perpétrés par des hommes portant le voile intégral. En Turquie, la police a arrêté en novembre 2015 un homme qui portait le niqab pour rencontrer une femme en secret.
En Algérie, le ministère de l'Intérieur avait annoncé mars 2014 l'arrestation d'un homme en possession d'un couteau déguisé en femme portant le niqab qui suivait sa femme soupçonnée de trahison conjugale. Toujours en Algérie, un homme s'est servi du niqab le mois dernier pour faire le tour de plusieurs hammams traditionnels d'Alger pendant les séances féminines et a pris au moins 400 photos de femmes avec la caméra de son portable.
Cette mauvaise exploitation du niqab est troublante. Le fait que cette tenue soit utilisée par des pervers et des criminels menace la stabilité et la sécurité de nos mondes. Et pour protéger nos sociétés et faire face à cette menace, on n'a pas 30.000 solutions ! La seule solution qu'on a est d'interdire dans les lieux publics le port du voile intégral.
Cette interdiction renforcera la sécurité et la stabilité du pays. Elle sera une prévention de plus contre les attaques perpétrées par les groupements terroristes. Elle fermera la porte aux attentats commis par ces kamikazes qui se déguisent en femmes comme elle rendra la vie dure aux pervers et aux criminels qui se déplacent librement grâce au niqab. gral.