FRED EDGARD GASSIA
Bien chers (es) compatriotes,
Au moment où l’attention de tous les centrafricains (es), responsables et amoureux de notre cher et aimé Pays le Centrafrique est concentrée sur les travaux du Conseil National de Transition (CNT), qui doit élire le nouveau Président de la transition, suite à la démission de l’irresponsable et incompétent Michel DJOTODIA, obtenue à N’Djamena au Tchad le Vendredi 10 Janvier 2014, grâce à la détermination et le refus du grand peuple centrafricain de subir l’humiliation qui allait conduire à sa perte d’identité, certains fils de Centrafrique se disant « leaders de partis politiques » qui, ont été à majeure
partie, des acteurs principaux ou complices du régime Djotodia, qui restera graver dans notre mémoire, comme le plus criminel que nous ayons connu, tentent par des pratiques dilatoires d’abuser une fois de plus de nous.
Je ne vous dirai jamais assez que, lorsqu’un régime ou un pouvoir est jugé dangereux et que le peuple souverain décide de le rejeter, le rejet s’exprime également à l’endroit de ceux et celles qui ont mis le dit régime ou pouvoir en musique.
Vous n’êtes pas sans savoir que les principaux animateurs de cette énième alliance, dénommée Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) qui sont à savoir : Martin ZIGUELE, Président du Parti politique le MLPC ; Nicolas TIANGAYE, Président de CRPS et Crépin BOLINGOUMBA, président du PATRIE, sont autant comptables que Michel DJOTODIA, de l’échec de la première transition. Ils ont été par leur participation directe pour certains, et l’envoi de leurs représentants au gouvernement de la transition pour les autres, des « cogestionnaires » de cette période trouble de notre histoire.
Nombreuses on été les fois avant le coup d’Etat du 24 Mars 2013, où ils se sont rencontrés avec Michel DJOTODIA, leurs nombreuses rencontres devraient leur permettre en toute objectivité, d’apprécier si oui ou non ce dernier avait les capacités ou l’autorité nécessaire pour pouvoir diriger notre Pays, malheureusement, leur envie de pouvoir était plus forte que toute autre raison.
Cette boulimie de pouvoir, va les conduire à une inertie face aux actes de barbarie, que les sbires de DJOTODIA à travers la nébuleuse séléka commettaient sur le paisible peuple centrafricain.
Ils passaient leurs temps à les défendre, avec des propos irresponsables et complices du genre : « La séléka a déjà montré sa capacité à contrôler le Pays, ce qui permettra de restaurer l’autorité de l’Etat » ou « Michel DJOTODIA est l’homme de la situation » ou encore, « c’est une opération qui vise à désarmer les habitants des quartiers nord de Bangui, à qui BOZIZE a distribué des armes ».
Bien chers (es) compatriotes, le navire de la trahison et de la honte qui était construit et équipé par les Armateurs ZIGUELE, TIANGAYE, BOLINGOUMBA etc., et piloté par le Capitaine DJOTODIA, s’est heurté au rocher peuple centrafricain, et face à la gravité des dégâts qu’ils ne peuvent colmater, ces derniers tentent comme à leurs habitudes, de tromper le peuple centrafricain dans une dernière figure acrobatique ou un repli caméléonesque, en créant l’AFDT à la tête de laquelle, ils ont hissé leur champion Martin ZIGUELE.
Centrafricaines, centrafricains, aujourd’hui vous pouvez être fiers de vous, les fruits de votre détermination à barrer la route aux imposteurs, aux traitres et aux opportunistes commencent à murir (démissions de Michel DJOTODIA et Nicolas TIANGAYE, retrait de la rubrique COMMENTAIRE du journal en ligne CENTRAFRIQUE PRESSE, qui excellait dans des publications publicitaires, des actes des nouveaux « hommes forts » de Bangui et qui est dirigé par Prosper NDOUMBA, l’un des principaux acteurs de la transition de la honte, qui ne pouvait résister à vos prises de position qui tranchaient avec ses attentes, la résignation acquise de Alexandre NGUENDET, à la candidature au fonction de Chef d’Etat de la transition).
Restons vigilants, ceux qui hier pavanaient devant la souffrance du peuple centrafricain et qui étaient insensibles à ses larmes, découvrent aujourd’hui la vertu du mot pardon. Oui nous sommes pour le pardon mais, il n’y aura de pardon sans justice, ils doivent comprendre que plus jamais rien ne se décidera au Pays de Barthélemy BOGANDA sans l’accord de ses vaillantes filles et de ses vaillants fils.
BRAVO AU PEUPLE CENTRAFRICAIN !