Comme si la situation économique actuelle de la RCA n’était pas déjà trop compliquée, la nouvelle de l’importante saisie opérée sur d’importants lots de diamants bruts appartenant à la société SODIAM est un vrai coup de tonnerre dans le secteur minier centrafricain. Hier les sociétés peu scrupuleuses pouvaient noyer leurs velléités de criminelles économiques pour des préoccupations de concurrence et pour rassurer leur actionnariat étranger. Mais dans un contexte de crise sociale et sécuritaire sans précédent, il convient de dénoncer sans faiblesse cette culture mafieuse pour donner une chance à notre pays pour s’appuyer sur ce secteur porteur pour structurer le l relèvement de notre économie.
Dans les affaires de mœurs, le voleur opère toujours dans l’insouciance jusqu’au jour fatidique où patatras il se fait surprendre la main dans le sac… Les responsables de la société SODIAM ne sont pas des novices. SODIAM est, à n’en point douter le plus ancien bureau d’achat et d’export de diamant de Centrafrique. La saisie à l’aéroport BANGUI-MPOKO le 1er Novembre 2014 d’importants lots de diamants bruts d’excellentes qualités, composés de pierres précieuses de 4 à 20 carats dont le poids total avoisine 152 kg met tout simplement à nu des pratiques criminelles courantes en Centrafrique. En plus de cette importante saisie de diamants, 40 millions de francs CFA en liquide non déclaré sont également saisis dans cette gigantesque fraude.
Pour la gouverne de tous, il convient de rappeler que c’est depuis près de 2 ans que la RCA est sous sanction au regard du processus de KIMBERLEY. Avec la prise du pouvoir de la coalition Séléka, et avec la présence des hommes en armes sur les sites d’extraction minière, la suspension entraînait de facto l’interdiction de vente et d’exportation des diamants bruts pour ne pas renflouer les réseaux mafieux et entretenir les poches de rébellions…
Mais si en dépit des contraintes multiformes et surtout la persistance de la crise sécuritaire, les opérateurs téméraires du secteur doivent agir beaucoup plus en entreprise véritablement citoyenne ; en maintenant un niveau d’activités susceptibles de garantir les charges sociales incontournables et non négociables, en attendant la levée des sanctions. Peut-on raisonnablement assimiler la SODIAM d’entreprise citoyenne et soucieuse de son personnel local ? Force est d’en douter et de considérer la SODIAM comme une société délictuelle voire mafieuse. Cette culture de se faire de l’oseille sur le dos d’un pauvre pays à genoux et terrassé par la chronicité de la mal gouvernance n’est pas sans rappeler les sociétés américaines de la période de la prohibition qui était dominées les hordes mafieuses les plus détestables.
Comme il s’agit d’une grosse saisie, on ne peut pas ne pas s’interroger sur l’ampleur et la durée de cette fraude inqualifiable. Cette valse mafieuse a-t-elle commencé avec les forces de la FOMAC ou depuis la mise en place de la MISCA ? Il y a lieu de bien cadrer les choses pour que la fraude qui va donner lieu à un redressement soit l’occasion pour décourager la tendance mafieuse qui a toujours eu de beaux jours en Centrafrique.
On ne dénoncera jamais assez la collusion entre certains opérateurs économiques locaux avec les forces de la MISCA qui ont engendré des réseaux complexes d’écoulement des pierres précieuses en période de prohibition. Les responsables de la MISCA : les généraux Mukoko et Tumenta ont plus brillé par un silence assourdissant qui était la porte ouverte à tous les abus… Dieu merci qu’avec la MINUSCA la sécurisation de la population civile est devenue prioritaire.
Non seulement les responsables de SODIAM utilisent les forces d’interposition pour sécuriser leurs activités délictueuses et mafieuses, en plus de 152 kg de diamants d’excellentes qualités, ces opérateurs rompus à la fraude sorte même du liquide car en plus des diamants ; 40 millions de francs CFA, comme une lettre à la poste allait alimenter les réseaux de ces nouveaux colons. Les lots de 152 kg diamants plus 40 millions de francs CFA ont été régulièrement saisis et remis à la commission des saisis du ministère des Mines. Par les temps qui courent et surtout après le souffre du don angolais, le citoyen lambda est en droit d’en savoir plus car la cohésion sociale s’alimente de la bonne gouvernance. Et qui dit bonne gouvernance c’est le respect scrupuleux des textes en vigueur sur la fraude minière.
Davy kpenouwen
directeur de publication du journal le pays rca
Dans les affaires de mœurs, le voleur opère toujours dans l’insouciance jusqu’au jour fatidique où patatras il se fait surprendre la main dans le sac… Les responsables de la société SODIAM ne sont pas des novices. SODIAM est, à n’en point douter le plus ancien bureau d’achat et d’export de diamant de Centrafrique. La saisie à l’aéroport BANGUI-MPOKO le 1er Novembre 2014 d’importants lots de diamants bruts d’excellentes qualités, composés de pierres précieuses de 4 à 20 carats dont le poids total avoisine 152 kg met tout simplement à nu des pratiques criminelles courantes en Centrafrique. En plus de cette importante saisie de diamants, 40 millions de francs CFA en liquide non déclaré sont également saisis dans cette gigantesque fraude.
Pour la gouverne de tous, il convient de rappeler que c’est depuis près de 2 ans que la RCA est sous sanction au regard du processus de KIMBERLEY. Avec la prise du pouvoir de la coalition Séléka, et avec la présence des hommes en armes sur les sites d’extraction minière, la suspension entraînait de facto l’interdiction de vente et d’exportation des diamants bruts pour ne pas renflouer les réseaux mafieux et entretenir les poches de rébellions…
Mais si en dépit des contraintes multiformes et surtout la persistance de la crise sécuritaire, les opérateurs téméraires du secteur doivent agir beaucoup plus en entreprise véritablement citoyenne ; en maintenant un niveau d’activités susceptibles de garantir les charges sociales incontournables et non négociables, en attendant la levée des sanctions. Peut-on raisonnablement assimiler la SODIAM d’entreprise citoyenne et soucieuse de son personnel local ? Force est d’en douter et de considérer la SODIAM comme une société délictuelle voire mafieuse. Cette culture de se faire de l’oseille sur le dos d’un pauvre pays à genoux et terrassé par la chronicité de la mal gouvernance n’est pas sans rappeler les sociétés américaines de la période de la prohibition qui était dominées les hordes mafieuses les plus détestables.
Comme il s’agit d’une grosse saisie, on ne peut pas ne pas s’interroger sur l’ampleur et la durée de cette fraude inqualifiable. Cette valse mafieuse a-t-elle commencé avec les forces de la FOMAC ou depuis la mise en place de la MISCA ? Il y a lieu de bien cadrer les choses pour que la fraude qui va donner lieu à un redressement soit l’occasion pour décourager la tendance mafieuse qui a toujours eu de beaux jours en Centrafrique.
On ne dénoncera jamais assez la collusion entre certains opérateurs économiques locaux avec les forces de la MISCA qui ont engendré des réseaux complexes d’écoulement des pierres précieuses en période de prohibition. Les responsables de la MISCA : les généraux Mukoko et Tumenta ont plus brillé par un silence assourdissant qui était la porte ouverte à tous les abus… Dieu merci qu’avec la MINUSCA la sécurisation de la population civile est devenue prioritaire.
Non seulement les responsables de SODIAM utilisent les forces d’interposition pour sécuriser leurs activités délictueuses et mafieuses, en plus de 152 kg de diamants d’excellentes qualités, ces opérateurs rompus à la fraude sorte même du liquide car en plus des diamants ; 40 millions de francs CFA, comme une lettre à la poste allait alimenter les réseaux de ces nouveaux colons. Les lots de 152 kg diamants plus 40 millions de francs CFA ont été régulièrement saisis et remis à la commission des saisis du ministère des Mines. Par les temps qui courent et surtout après le souffre du don angolais, le citoyen lambda est en droit d’en savoir plus car la cohésion sociale s’alimente de la bonne gouvernance. Et qui dit bonne gouvernance c’est le respect scrupuleux des textes en vigueur sur la fraude minière.
Davy kpenouwen
directeur de publication du journal le pays rca