BANGUI (Alwihda Info) - Formés par les Etats-Unis, les unités antiterroriste tchadiennes (PSI) qui constituent les forces spéciales ont pour mission d'escorter un géant convoi de plus de 10.000 personnes, sur plus de 600 kilomètres, de Centrafrique jusqu'au Tchad. Dans leur mission, ils sont accompagnés de plusieurs unités du contigent tchadien au sein de la MISCA.
Ces derniers avaient été déployés pour la première fois en dehors du territoire au Nord du Mali. En effet, lors du déclenchement de l’intervention militaire au Mali, l'armée tchadienne mettait à l'épreuve une nouvelle unité antiterroriste ainsi qu'un bataillon des forces spéciales.
En février 2013, les PSI perdaient leur commandant Abdel Aziz Hassane Adam, tué lors de l’accrochage entre les FANT en intervention au Mali et des terroristes dans la zone de Tessalit.
L'unité anti-terroriste tchadienne a été crée en 2004, sous la pression des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont équipés les PSI à quatre reprises. En novembre 2012, l'Ambassade des USA au Tchad remettait 18 véhicules Toyota Land Cruiser, deux camions Mercedes Benz de 5 tonnes et des systèmes radio longue distance au PAN-Sahel Initiative (PSI), au groupement spécial anti-terroriste de l'Armée nationale tchadienne (ANT),
Une unité de patrouille de longue distance est chargée de patrouiller aux frontières est, nord, et ouest du Tchad afin de sécuriser les frontières du Tchad et de protéger ses citoyens.
Dans le convoi qui a quitté ce vendredi matin, des centaines de camions, véhicules, taxis, pick-up et véhicules militaires. La mission s'annonce compliquée ; Le convoi qui a pris la direction de la frontière tchadienne via Sibut et Kaga-Bandoro avance lentement et n'est pas à l'abri des immobilisations, des pannes, des pillards et des attaques.
Lors du départ, des soldats africains de la MISCA ont du tirer en l'air pour disperser des pillards et miliciens Anti-Balaka. Par ailleurs, un homme qui a glissé d'un des camions du convoi a été "massacré" : la gorge tranchée, le pénis, un pied et une main sectionnés, par des miliciens Anti-Balaka.
Ces derniers avaient été déployés pour la première fois en dehors du territoire au Nord du Mali. En effet, lors du déclenchement de l’intervention militaire au Mali, l'armée tchadienne mettait à l'épreuve une nouvelle unité antiterroriste ainsi qu'un bataillon des forces spéciales.
En février 2013, les PSI perdaient leur commandant Abdel Aziz Hassane Adam, tué lors de l’accrochage entre les FANT en intervention au Mali et des terroristes dans la zone de Tessalit.
L'unité anti-terroriste tchadienne a été crée en 2004, sous la pression des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont équipés les PSI à quatre reprises. En novembre 2012, l'Ambassade des USA au Tchad remettait 18 véhicules Toyota Land Cruiser, deux camions Mercedes Benz de 5 tonnes et des systèmes radio longue distance au PAN-Sahel Initiative (PSI), au groupement spécial anti-terroriste de l'Armée nationale tchadienne (ANT),
Une unité de patrouille de longue distance est chargée de patrouiller aux frontières est, nord, et ouest du Tchad afin de sécuriser les frontières du Tchad et de protéger ses citoyens.
Dans le convoi qui a quitté ce vendredi matin, des centaines de camions, véhicules, taxis, pick-up et véhicules militaires. La mission s'annonce compliquée ; Le convoi qui a pris la direction de la frontière tchadienne via Sibut et Kaga-Bandoro avance lentement et n'est pas à l'abri des immobilisations, des pannes, des pillards et des attaques.
Lors du départ, des soldats africains de la MISCA ont du tirer en l'air pour disperser des pillards et miliciens Anti-Balaka. Par ailleurs, un homme qui a glissé d'un des camions du convoi a été "massacré" : la gorge tranchée, le pénis, un pied et une main sectionnés, par des miliciens Anti-Balaka.
"Nous avons vu plusieurs centaines de véhicules quitter Bangui. Il y en avait tellement qu’on ne pouvait pas les compter"
Le convoi est composé en majorité de musulmans du quartier PK5 de Bangui mais aussi de "la totalité de la communauté musulmane de Mbaïki" (ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale), selon Peter Bouckaert, directeur des situations d'urgence à Human Rights Watch.
La procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda a annoncé vendredi l'ouverture d'un "examen préliminaire", préalable à une enquête, sur des crimes "graves" commis en Centrafrique, pays ravagé par la violence et les tueries intercommunautaires.