Les raisons sont simples et compréhensibles en un clin d’œil. L’affaire est tellement délicate et banale en même tant que, les africains entiers et en particulier ceux du centre du continent noir en font un «chien écrasé ». La SELEKA constitue encore et toujours une menace potentielle pour les intérêts de la France au pays de Bokassa.
Les combattants de la coalition SELEKA n’ont pas l’intention de capituler et de laisser faire les choses selon la volonté des gaulois dans cette partie la plus paisible de la République Centrafricaine. Le Nord du Pays. La coalition commence à gagner de façon extraordinaire la confiance de la population du Nord et s’enracine peu à peu à son
rythme. Les sangaris veulent à tout prix désarmer et cantonner les combattants de la SELEKA et semer le chaos dans cette zone comme le reste du pays. Oui, semer le chaos, pour faire monter les enchères au conseil de sécurité des Nations-Unies. Quelle monstruosité ?
La volonté occulte de la France de nettoyer la population centrafricaine musulmane hostile au dépouillement du sous sol du pays par les entreprises françaises se manifeste et se confirme au grand jour avec cette attaque des Sangaris au Nord, contre les SELEKA ce 22 mai. Les ressources du sous sol du pays est l’enjeu principal du
calvaire que les centrafricains vivent en ce moment précis. Il s’agit bien de l’or, l’uranium, diamant, du pétrole….localisés au Nord de RCA. Les jeunes centrafricains, ignorants qu’ils sont, se sont laissés manipulés aisément par un pays sans pitié, ni état d’âme qui ne cherche qu’à piller. Ils se sont entretués, ils se sont brûlés vifs,
ils se sont mangés sans arrière pensée. Ils sont engagés dans une situation, une guerre dont ils ne maitrisent pas les contours. Les jeunes du pays de Bokassa ont fait le sale boulot au profit des gaulois, qui cherchent à stabiliser leur pays à partir des guerres civiles en Afrique.
Une deuxième raison moins claire mais sérieuse reste la négociation avec la coalition armée de SELEKA. Les têtes pensantes et influentes de la coalition comme le Général Mohammed Moussa Dhaffane qui exigent l’application de l’accord de N’Djamena sont systématiquement mis hors jeu par le Gouvernement de Bangui et les Sangaris. Motif avancé, l’accord de N’djamena qui a vu le départ de DJOTODIA Michel, ex-leader de SELEKA du pouvoir, n’est pas du gout de la France. Le Général Dhaffane, l’un des leaders qui ont amené la coalition au pouvoir est toujours contourné par les autorités de Bangui lorsqu’il s’agit de la négociation pour le désarmement, juste parce que ce dernier exige le respect de l’accord de N’djamena qui prévois un consensus multipartite. Tout n’est pas flou et incompréhensible dans cette crise de RCA, mais certains centrafricains aveuglés par « les bingués » refusent de comprendre. Après, ça sera trop tard.