Suite à la rencontre de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique M. François Lonsény Fall du BONUCA et au long entretien que notre délégation a eu avec ce dernier le samedi 16 février 2008 , elle a choisi de s’accorder un bref temps de réflexion et de consultation des différentes unités à la base.
L’APRD est donc maintenant en mesure de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que si elle a décidé de prendre les armes, c’est précisément à cause de la mauvaise gouvernance du régime du général François Bozizé, en particulier de sa politique d’exclusion systématique de la vie nationale de certains fils du pays, notamment l’ancien président Ange Félix Patassé, ses anciens proches collaborateurs tels que l’ex ministre de la défense Jean Jacques Démafouth, son porte parole Prosper N’douba et bien d’autres cadres importants du pays aujourd’hui, arbitrairement contraints à vivre en exil depuis le coup d’Etat du 15 mars 2003.
Dès l’origine de la création de l’APRD, alors que le pouvoir de Bangui s’évertuait à nous traiter de « bandits de grand chemin » et de coupeurs de route ou « zarguinas », nous prônions et exigions la tenue d’un dialogue national sans exclusive afin que tous les fils de Centrafrique puissent rechercher ensemble les meilleures solutions pour restaurer une paix définitive et durable dans notre pays qui a tant souffert et continue de souffrir des méfaits et des conséquences des troubles politico-militaires. Aujourd’hui, après maintes hésitations et tergiversations et les pressions diverses exercées sur lui, le général Bozizé a fini par se résoudre à l’organisation de ce dialogue national inclusif. L’APRD ne peut que s’en féliciter.
Cependant, étant un mouvement militaire oeuvrant sur le terrain et pour d’évidentes raisons de sécurité, l’APRD ne saurait désigner un représentant au comité préparatoire de ce dialogue. Elle demande cependant au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique M. François Lonsény Fall du BONUCA de prendre contact avec ceux-là mêmes dont elle tient à ce qu’ils ne soient pas écartés du dialogue national à savoir, le président Ange Félix Patassé, son porte parole Prosper N’douba et l’ancien ministre de la défense Jean Jacques Demafouth pour les modalités de désignation d’un représentant de l’APRD au Comité Préparatoire du dialogue Inclusif.
Comme le général Bozizé l’a fait avec le FDPC du général Abdoulaye Miskine et l’UFDR, l’APRD exige quant à elle la signature non pas d’un accord de paix mais de cessez le feu avant la tenue du dialogue national inclusif qui doit se tenir à l’extérieur du pays sauf sur une zone démilitarisée sur le territoire national qui restera à définir sur la base des conditions à examiner avec le BONUCA et le comité d’organisation du dialogue.
Fait à Paoua, le 21 février 2008
Le porte parole chargé de la communication
Le capitaine Laurent DJIM-WOÏ
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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
ARMEE POUR LA RESTAURATION DE LA REPUBLIQUE ET LA DEMOCRATIE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 02/APRD :
TROIS ANS DE DICTATURE, DE REPRESSIONS SANGLANTES ET DE DESOLATION EN RCA
Le 15 mars 2003 le Président du Tchad Idriss Itno DEBY et ses troupes tchadiennes renversaient un régime, une assemblée nationale, des institutions élues et installées démocratiquement par le Peuple Centrafricain pour installer BOZIZE et ses « libérateurs » au pouvoir. Il y'a donc trois ans maintenant que la Centrafrique est soumise à la dictature, aux vols, aux pillages de ses ressources. Trois ans que les Centrafricains sont soumis à des répressions, des exactions sanglantes voulues programmées par le pouvoir central.
Les Forces Vives de la Nation ont prôné un dialogue national avec tous les fils et filles du pays pendant la Transition. Mais en réalité il n'y a pas eu de véritable dialogue puisque de nombreux opposants en exil ont été sciemment tenus à l'écart de la concertation organisée par le pouvoir.
Ensuite après les élections de 2005 le régime n'a fait aucun effort pour engager un dialogue national, une politique de réconciliation nationale pour trouver une solution aux problèmes que traverse la Centrafrique.
Bien au contraire le pouvoir va poursuivre comme les deux années précédentes une politique de division ethnique, de va -t-en guerre cause des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre dans le nord du pays.
C'est à cause de toutes ces dérives que Nous, Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie avions engagé la lutte et revendiquions ces derniers jours:
- la chute de l'avion de l'escadrille à Paoua et le crash de l'hélicoptère présidentiel;
- l'embuscade du 27.03.06 dans laquelle est tombée la garde présidentielle sur la route de Bétoko-Bemal à 15h30. Le bilan est de 3 gardes présidentiels tués et 1 véhicule endommagé ;
-l'attaque le 29.03.2006 de la sous-préfecture de Bocaranga dans les zones de Nzoro et Nzakoum aux environs de 12 heures. Coté gouvernemental le bilan est de 6 morts, 2 blessés et 1 véhicule SOVAMAG détruit.
Les Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie sont présentes sur toute l'étendue du territoire et continueront de harceler sans aucun répit les positions gouvernementales jusqu'à ce que le Président Bozizé en tire les conséquences qui s'imposent.
Les Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie en appellent à la responsabilité du pouvoir et du gouvernement qui doivent ouvrir sans conditions un dialogue national afin d'épargner à ce pays, qui nous est cher, un bain de sang dans la capitale.
La réconciliation nationale de tous Centrafricains sans exclusive est pour l'APRD un objectif prioritaire, et incontournable. La Centrafrique a besoin de paix pour se reconstruire, d'une armée nationale, républicaine, et représentative de toute la nation et non soumise à la botte d'un despote sanguinaire.
LE DELEGUE A LA COMMUNICATION
DJIM-WOI LAURENT
Adresse émail : [email protected]
Ampliations: CEMAC, CSADN, Ambassade de France, Corps Diplomatiques, Partis Politiques, Société civile, Toute presse.
L’APRD est donc maintenant en mesure de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que si elle a décidé de prendre les armes, c’est précisément à cause de la mauvaise gouvernance du régime du général François Bozizé, en particulier de sa politique d’exclusion systématique de la vie nationale de certains fils du pays, notamment l’ancien président Ange Félix Patassé, ses anciens proches collaborateurs tels que l’ex ministre de la défense Jean Jacques Démafouth, son porte parole Prosper N’douba et bien d’autres cadres importants du pays aujourd’hui, arbitrairement contraints à vivre en exil depuis le coup d’Etat du 15 mars 2003.
Dès l’origine de la création de l’APRD, alors que le pouvoir de Bangui s’évertuait à nous traiter de « bandits de grand chemin » et de coupeurs de route ou « zarguinas », nous prônions et exigions la tenue d’un dialogue national sans exclusive afin que tous les fils de Centrafrique puissent rechercher ensemble les meilleures solutions pour restaurer une paix définitive et durable dans notre pays qui a tant souffert et continue de souffrir des méfaits et des conséquences des troubles politico-militaires. Aujourd’hui, après maintes hésitations et tergiversations et les pressions diverses exercées sur lui, le général Bozizé a fini par se résoudre à l’organisation de ce dialogue national inclusif. L’APRD ne peut que s’en féliciter.
Cependant, étant un mouvement militaire oeuvrant sur le terrain et pour d’évidentes raisons de sécurité, l’APRD ne saurait désigner un représentant au comité préparatoire de ce dialogue. Elle demande cependant au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique M. François Lonsény Fall du BONUCA de prendre contact avec ceux-là mêmes dont elle tient à ce qu’ils ne soient pas écartés du dialogue national à savoir, le président Ange Félix Patassé, son porte parole Prosper N’douba et l’ancien ministre de la défense Jean Jacques Demafouth pour les modalités de désignation d’un représentant de l’APRD au Comité Préparatoire du dialogue Inclusif.
Comme le général Bozizé l’a fait avec le FDPC du général Abdoulaye Miskine et l’UFDR, l’APRD exige quant à elle la signature non pas d’un accord de paix mais de cessez le feu avant la tenue du dialogue national inclusif qui doit se tenir à l’extérieur du pays sauf sur une zone démilitarisée sur le territoire national qui restera à définir sur la base des conditions à examiner avec le BONUCA et le comité d’organisation du dialogue.
Fait à Paoua, le 21 février 2008
Le porte parole chargé de la communication
Le capitaine Laurent DJIM-WOÏ
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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
ARMEE POUR LA RESTAURATION DE LA REPUBLIQUE ET LA DEMOCRATIE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 02/APRD :
TROIS ANS DE DICTATURE, DE REPRESSIONS SANGLANTES ET DE DESOLATION EN RCA
Le 15 mars 2003 le Président du Tchad Idriss Itno DEBY et ses troupes tchadiennes renversaient un régime, une assemblée nationale, des institutions élues et installées démocratiquement par le Peuple Centrafricain pour installer BOZIZE et ses « libérateurs » au pouvoir. Il y'a donc trois ans maintenant que la Centrafrique est soumise à la dictature, aux vols, aux pillages de ses ressources. Trois ans que les Centrafricains sont soumis à des répressions, des exactions sanglantes voulues programmées par le pouvoir central.
Les Forces Vives de la Nation ont prôné un dialogue national avec tous les fils et filles du pays pendant la Transition. Mais en réalité il n'y a pas eu de véritable dialogue puisque de nombreux opposants en exil ont été sciemment tenus à l'écart de la concertation organisée par le pouvoir.
Ensuite après les élections de 2005 le régime n'a fait aucun effort pour engager un dialogue national, une politique de réconciliation nationale pour trouver une solution aux problèmes que traverse la Centrafrique.
Bien au contraire le pouvoir va poursuivre comme les deux années précédentes une politique de division ethnique, de va -t-en guerre cause des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre dans le nord du pays.
C'est à cause de toutes ces dérives que Nous, Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie avions engagé la lutte et revendiquions ces derniers jours:
- la chute de l'avion de l'escadrille à Paoua et le crash de l'hélicoptère présidentiel;
- l'embuscade du 27.03.06 dans laquelle est tombée la garde présidentielle sur la route de Bétoko-Bemal à 15h30. Le bilan est de 3 gardes présidentiels tués et 1 véhicule endommagé ;
-l'attaque le 29.03.2006 de la sous-préfecture de Bocaranga dans les zones de Nzoro et Nzakoum aux environs de 12 heures. Coté gouvernemental le bilan est de 6 morts, 2 blessés et 1 véhicule SOVAMAG détruit.
Les Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie sont présentes sur toute l'étendue du territoire et continueront de harceler sans aucun répit les positions gouvernementales jusqu'à ce que le Président Bozizé en tire les conséquences qui s'imposent.
Les Forces Armées pour la Restauration de la République et la Démocratie en appellent à la responsabilité du pouvoir et du gouvernement qui doivent ouvrir sans conditions un dialogue national afin d'épargner à ce pays, qui nous est cher, un bain de sang dans la capitale.
La réconciliation nationale de tous Centrafricains sans exclusive est pour l'APRD un objectif prioritaire, et incontournable. La Centrafrique a besoin de paix pour se reconstruire, d'une armée nationale, républicaine, et représentative de toute la nation et non soumise à la botte d'un despote sanguinaire.
LE DELEGUE A LA COMMUNICATION
DJIM-WOI LAURENT
Adresse émail : [email protected]
Ampliations: CEMAC, CSADN, Ambassade de France, Corps Diplomatiques, Partis Politiques, Société civile, Toute presse.