La République Centrafricaine traverse une crise sans précédent de son histoire ayant entrainé une insécurité généralisée mettant à rude épreuve l’unité de ses filles et fils.
La digue de l unité a cédé la place à l’hydre de la haine, du dégoût de l’autre créant deux sociétés où dans la tête de certains, les musulmans de Centrafrique sont des complices de la seleka à majorité musulmane qui avait pris le pouvoir le 24 mars 2013.
Il va sans dire que ladite crise a engendré la poussée d’une hostilité envers les Tchadiens vivant en Centrafrique. De nombreuses personnes victimes des exactions mortelles, ont pris le chemin de l’exile et d autres ont estimé nécessaire de rentrer dans leurs pays dans un dénuement déplorable.
Ainsi est née le 2 février 2014, l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble reflet d’une prise de conscience des Tchadiens et Centrafricains de la diaspora vivant en France qui ont décidé à corps perdu de conjuguer les efforts en vue d’un retour à la paix, la coexistence tolérante et pacifique entre les communautés.
La crise humanitaire en République Centrafricaine a interpellé la conscience du monde entier. Elle a surtout une dimension régionale car la stabilité de la Centrafrique est une paix pour la sous région. Le concours des Etats voisins est indispensable encore moins le Tchad qui a payé le lourd tribut, au demeurant a été toujours au coté des centrafricains dans les moments difficiles. Beaucoup de ses ressortissants refusant de partir vivent dans la peur et l’incertitude d’un lendemain moins garanti.
L’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble est une passerelle pour développer ce lien mise à mal et de faire revivre l’harmonie qui a existé entre les deux peuples. Elle n’entend pas fermer les yeux pour les actes commis et ceux qui ont porté et porteront atteinte à l’honorabilité et à la dignité humaine des personnes ayant choisi la Centrafrique pour s'y installer et vivre.
Non, l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble n’est pas détournée de ses objectifs de contribuer à la recherche de la paix, et à l’amélioration des conditions de vie des déplacés et réfugiés.
Non, l’association Oubangui-Chari reste et demeure apolitique conforment aux statuts. Elle n'entend orienter les actions, les buts et objectifs à des fins politiques intuitu personae. Bien au contraire les exigences qui sont les siennes se fondent sur la création d’un cadre de réflexion, de dialogue et d’entente afin de conserver et sauvegarder l’amitié et l’harmonie qui ont toujours guidé et préservé ses membres d'une part; les deux pays et les deux peuples d'une même mamelle de la CEMAC, la CEEAC et l'Afrique.
C'est avec regret et surprise que j'ai lu comme tous les autres membres de l’association, les droits de retrait de certains associés de la partie tchadienne au motif non reconnu par ses adhérents. L'association dispose des statuts qui prévoient en son article 37 la perte de la qualité de membre. Dès lors que le bureau exécutif n'a
pas enregistré en son sein une correspondance faisant état d'une démission de certains de ses membres, il considère toute publication comme rumeur ne pouvant affecter le poids des Tchadiens membres à part entière.
L'occasion fait nécessité en tant que premier responsable d'informer les tiers que la recherche de la paix en Centrafrique n'exclut le Tchad qui fait plus de mille kilomètres de frontière avec l'Etat Centrafricain et que l'association Oubangui-Chari exhorte les deux peuples, les deux pays à s'impliquer profondément dans ladite recherche afin de promouvoir et préserver les exigences de fraternité.
L’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble reste ouverte et ne suivra jamais le chemin de l’indifférence. Elle recherche perpétuellement et inlassablement la paix et n’acceptera jamais de croiser les bras devant la division et la haine qu'on a bien voulu imposer entre les deux peuples. Toute initiative concourant à leur bien mérite appui et soutien.
ENSEMBLE AGISSONS POUR LA PAIX.
Le Président
Salomon Kotro
La digue de l unité a cédé la place à l’hydre de la haine, du dégoût de l’autre créant deux sociétés où dans la tête de certains, les musulmans de Centrafrique sont des complices de la seleka à majorité musulmane qui avait pris le pouvoir le 24 mars 2013.
Il va sans dire que ladite crise a engendré la poussée d’une hostilité envers les Tchadiens vivant en Centrafrique. De nombreuses personnes victimes des exactions mortelles, ont pris le chemin de l’exile et d autres ont estimé nécessaire de rentrer dans leurs pays dans un dénuement déplorable.
Ainsi est née le 2 février 2014, l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble reflet d’une prise de conscience des Tchadiens et Centrafricains de la diaspora vivant en France qui ont décidé à corps perdu de conjuguer les efforts en vue d’un retour à la paix, la coexistence tolérante et pacifique entre les communautés.
La crise humanitaire en République Centrafricaine a interpellé la conscience du monde entier. Elle a surtout une dimension régionale car la stabilité de la Centrafrique est une paix pour la sous région. Le concours des Etats voisins est indispensable encore moins le Tchad qui a payé le lourd tribut, au demeurant a été toujours au coté des centrafricains dans les moments difficiles. Beaucoup de ses ressortissants refusant de partir vivent dans la peur et l’incertitude d’un lendemain moins garanti.
L’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble est une passerelle pour développer ce lien mise à mal et de faire revivre l’harmonie qui a existé entre les deux peuples. Elle n’entend pas fermer les yeux pour les actes commis et ceux qui ont porté et porteront atteinte à l’honorabilité et à la dignité humaine des personnes ayant choisi la Centrafrique pour s'y installer et vivre.
Non, l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble n’est pas détournée de ses objectifs de contribuer à la recherche de la paix, et à l’amélioration des conditions de vie des déplacés et réfugiés.
Non, l’association Oubangui-Chari reste et demeure apolitique conforment aux statuts. Elle n'entend orienter les actions, les buts et objectifs à des fins politiques intuitu personae. Bien au contraire les exigences qui sont les siennes se fondent sur la création d’un cadre de réflexion, de dialogue et d’entente afin de conserver et sauvegarder l’amitié et l’harmonie qui ont toujours guidé et préservé ses membres d'une part; les deux pays et les deux peuples d'une même mamelle de la CEMAC, la CEEAC et l'Afrique.
C'est avec regret et surprise que j'ai lu comme tous les autres membres de l’association, les droits de retrait de certains associés de la partie tchadienne au motif non reconnu par ses adhérents. L'association dispose des statuts qui prévoient en son article 37 la perte de la qualité de membre. Dès lors que le bureau exécutif n'a
pas enregistré en son sein une correspondance faisant état d'une démission de certains de ses membres, il considère toute publication comme rumeur ne pouvant affecter le poids des Tchadiens membres à part entière.
L'occasion fait nécessité en tant que premier responsable d'informer les tiers que la recherche de la paix en Centrafrique n'exclut le Tchad qui fait plus de mille kilomètres de frontière avec l'Etat Centrafricain et que l'association Oubangui-Chari exhorte les deux peuples, les deux pays à s'impliquer profondément dans ladite recherche afin de promouvoir et préserver les exigences de fraternité.
L’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble reste ouverte et ne suivra jamais le chemin de l’indifférence. Elle recherche perpétuellement et inlassablement la paix et n’acceptera jamais de croiser les bras devant la division et la haine qu'on a bien voulu imposer entre les deux peuples. Toute initiative concourant à leur bien mérite appui et soutien.
ENSEMBLE AGISSONS POUR LA PAIX.
Le Président
Salomon Kotro