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Le ministère italien des Affaires étrangères a demandé lundi à Ryad et Téhéran de "réduire les tensions et de ne pas prendre la voie d'une escalade dangereuse pour tous" à la suite de la crise née de l'exécution d'un dignitaire chiite.
"L'Italie encourage l'Arabie Saoudite et l'Iran à faire tout leur possible pour réduire les tensions et à ne pas prendre la voie d'une escalade dangereuse pour tous", indique un communiqué déplorant "les croissantes tensions politiques et diplomatiques (...) qui risquent d'exacerber de manière insoutenable les divisions au sein de monde islamique".
Le ministère rappelle que "la recherche de solutions aux crises complexes (...), en premier lieu celles en Syrie et au Yémen, ne peut se faire sans une volonté de dialogue et une vision stratégique de toutes les parties, en premier lieu des principaux pays de la région".
"Le premier pas (...) est représenté par la reconnaissance que l'ennemi commun à combattre est le terrorisme fondamentaliste", poursuit le ministère.
"L'absence d'unité de la part des pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme représente un grave obstacle pour l'objectif qui est d'éliminer cette menace contre la paix et la civilisation", conclut le communiqué.
La crise entre le royaume saoudien sunnite et l'Iran chiite a éclaté samedi avec l'exécution du cheikh Nimr el-Nimr avec 46 autres personnes condamnées pour "terrorisme", dont la majorité pour des attentats attribués au réseau sunnite Al-Qaïda.
Après l'attaque de son ambassade à Téhéran, et la violente réaction iranienne à cette exécution, l'Arabie saoudite a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec l'Iran
"L'Italie encourage l'Arabie Saoudite et l'Iran à faire tout leur possible pour réduire les tensions et à ne pas prendre la voie d'une escalade dangereuse pour tous", indique un communiqué déplorant "les croissantes tensions politiques et diplomatiques (...) qui risquent d'exacerber de manière insoutenable les divisions au sein de monde islamique".
Le ministère rappelle que "la recherche de solutions aux crises complexes (...), en premier lieu celles en Syrie et au Yémen, ne peut se faire sans une volonté de dialogue et une vision stratégique de toutes les parties, en premier lieu des principaux pays de la région".
"Le premier pas (...) est représenté par la reconnaissance que l'ennemi commun à combattre est le terrorisme fondamentaliste", poursuit le ministère.
"L'absence d'unité de la part des pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme représente un grave obstacle pour l'objectif qui est d'éliminer cette menace contre la paix et la civilisation", conclut le communiqué.
La crise entre le royaume saoudien sunnite et l'Iran chiite a éclaté samedi avec l'exécution du cheikh Nimr el-Nimr avec 46 autres personnes condamnées pour "terrorisme", dont la majorité pour des attentats attribués au réseau sunnite Al-Qaïda.
Après l'attaque de son ambassade à Téhéran, et la violente réaction iranienne à cette exécution, l'Arabie saoudite a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec l'Iran