Le Président du Tchad, Idriss Déby, au stand des agences alimentaires de l’ONU (Crédit : WFP/Maria Gallar).
N’DJAMENA – L’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) présentent des projets novateurs susceptibles de renforcer l'agriculture et la sécurité alimentaire sur le continent africain, à l’occasion du Salon Africaine de l’Agriculture de N’Djamena. Le PAM a présenté son projet de culture hydroponique, qui permet aux familles de cultiver dans le désert et les zones aride, et la FAO a présenté ses programmes de transformation des produits et de mécanisation agricole.
Le Salon a pour objectif de stimuler les politiques nationales et régionales visant à transformer les chaînes de valeur agricoles face aux défis économiques, climatiques et de sécurité. La FAO et le PAM participent à cet événement afin de présenter des outils et des approches pouvant être utilisés pour surmonter l'insécurité alimentaire dans un contexte en constante évolution.
Pour Mansour N’Diaye, représentant de la FAO au Tchad, les chaines de valeurs dans le secteur rural peuvent être une source importante de création d’emploi pour les jeunes, les femmes et pour améliorer les revenus des ménages ainsi que l’économie nationale.
« Nous voulons accompagner les tchadiens dans le développement du secteur rural, grâce à une stratégie de mécanisation agricole basée sur trois piliers majeurs, à savoir l’amélioration des pratiques agricoles à travers une mécanisation adaptée au contexte socioéconomique et biophysique des producteurs, l’amélioration de l’accessibilité au matériel agricole au profit des producteurs et le renforcement du rôle du secteur privé dans la chaîne d’approvisionnement du matériel agricole ».
Le Salon a pour objectif de stimuler les politiques nationales et régionales visant à transformer les chaînes de valeur agricoles face aux défis économiques, climatiques et de sécurité. La FAO et le PAM participent à cet événement afin de présenter des outils et des approches pouvant être utilisés pour surmonter l'insécurité alimentaire dans un contexte en constante évolution.
Pour Mansour N’Diaye, représentant de la FAO au Tchad, les chaines de valeurs dans le secteur rural peuvent être une source importante de création d’emploi pour les jeunes, les femmes et pour améliorer les revenus des ménages ainsi que l’économie nationale.
« Nous voulons accompagner les tchadiens dans le développement du secteur rural, grâce à une stratégie de mécanisation agricole basée sur trois piliers majeurs, à savoir l’amélioration des pratiques agricoles à travers une mécanisation adaptée au contexte socioéconomique et biophysique des producteurs, l’amélioration de l’accessibilité au matériel agricole au profit des producteurs et le renforcement du rôle du secteur privé dans la chaîne d’approvisionnement du matériel agricole ».
La FAO apporte un appui dans le développement et la mise en œuvre des politiques sectorielles pour le développement rural au Tchad. Lors de ce salon, l’organisation met un accent sur la transformation des produits et la mécanisation agricole pour l’atteinte de l’objectif faim zéro et qui sont des opportunités de relance économique pour le Tchad et d’amélioration des conditions des vies des populations face aux multiples crises climatiques et sociales.
« Il faudra innover et prendre des mesures audacieuses pour atteindre l'objectif de mettre fin à la faim et à la malnutrition en Afrique », a déclaré Nancy Walters, représentante du PAM au Tchad. "Nous testons des techniques qui permettront aux habitants des zones arides du Tchad de cultiver avec peu d'eau et en peu de temps. Ceci, en plus de nos programme intègres de résilience, nutrition et alimentation scolaire, nous permettra de changer les vies des gens »
Le PAM développe des cultures hydroponiques dans la région de Wadi Fira au Tchad, en ciblant les communautés hôtes et les réfugiés pour qu'ils utilisent l'eau pour produire du fourrage frais pour leur bétail sans utiliser d'engrais. En Algérie, les réfugiés du Sahara occidental utilisent cette technique pour produire à la fois du fourrage pour les bétails et des légumes destinés à la consommation humaine.
« Il faudra innover et prendre des mesures audacieuses pour atteindre l'objectif de mettre fin à la faim et à la malnutrition en Afrique », a déclaré Nancy Walters, représentante du PAM au Tchad. "Nous testons des techniques qui permettront aux habitants des zones arides du Tchad de cultiver avec peu d'eau et en peu de temps. Ceci, en plus de nos programme intègres de résilience, nutrition et alimentation scolaire, nous permettra de changer les vies des gens »
Le PAM développe des cultures hydroponiques dans la région de Wadi Fira au Tchad, en ciblant les communautés hôtes et les réfugiés pour qu'ils utilisent l'eau pour produire du fourrage frais pour leur bétail sans utiliser d'engrais. En Algérie, les réfugiés du Sahara occidental utilisent cette technique pour produire à la fois du fourrage pour les bétails et des légumes destinés à la consommation humaine.
La faim gagne du terrain en Afrique. La sous-alimentation chronique sur le continent est passée de 19,7% en 2016 à 20,4% en 2017, touchant 256 millions de personnes sur le continent, selon le dernier rapport sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Avec des conditions climatiques difficiles, une mécanisation insuffisante et un nombre disproportionné de petits agriculteurs dont l'utilisation d'intrants est minimale sur le continent, il est essentiel de développer et de promouvoir l'adoption de pratiques intégrées innovantes et l'utilisation de technologies pour augmenter la production et les rendements agricoles.
Les agences des Nations Unies ont également présenté un projet de production locale d'aliments complémentaires enrichis (PRO-FORT). Cette initiative vise à développer une chaîne de valeur, allant de la production agricole à la transformation de la matière première, en passant par le produit fini de la farine enrichie commercialisée. La FAO et le PAM collaborent à t avec l'UNICEF et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ce projet, qui a été très apprécié par S.E.M. le Président du Tchad, Idriss Déby, lors de l’inauguration de la foire.
Conçue comme un instrument et une vitrine d’échanges à l’échelle continentale, le Salon Africaine de l’Agriculture de N’Djamena se tient au Palais, dans le 8ème arrondissement de N'Djamena. Le Comité permanent interétatique pour la lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) est représenté à l'événement.
Les agences des Nations Unies ont également présenté un projet de production locale d'aliments complémentaires enrichis (PRO-FORT). Cette initiative vise à développer une chaîne de valeur, allant de la production agricole à la transformation de la matière première, en passant par le produit fini de la farine enrichie commercialisée. La FAO et le PAM collaborent à t avec l'UNICEF et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ce projet, qui a été très apprécié par S.E.M. le Président du Tchad, Idriss Déby, lors de l’inauguration de la foire.
Conçue comme un instrument et une vitrine d’échanges à l’échelle continentale, le Salon Africaine de l’Agriculture de N’Djamena se tient au Palais, dans le 8ème arrondissement de N'Djamena. Le Comité permanent interétatique pour la lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) est représenté à l'événement.