Pendant trois jours, la halle des blancs manteaux située dans le 4ème arrondissement de Paris, a servi de lieu de rassemblement des auteurs, éditeurs et autres passionnés de la littérature africaine. D’après les organisateurs, près de 10.000 visiteurs ont pu faire le déplacement pendant tout le weekend du 14 au 16 mars.
Sous le thème : « voyage (s) en diaspora (s) », l’Afrique a pu montrer au public, tout son potentiel de générosité inventive, de la fertilité de son génie, de sa capacité à consigner ses rêves et son imaginaire, son histoire, son développement et ses perspectives avec ses mots, ses concepts et ses images.
Dans ces moments uniques d'immersion au cœur des lettres africaines, il s'agit comme le rappelait, dans un propos éloquemment profond, le philosophe camerounais Fabien Eboussi Boulaga « assurer et assumer le devenir de l'affirmation ». Pour l'édition de cette année, le Cameroun a été désigné invité d'honneur et le Brésil pays spécial.
La délégation camerounaise, forte d'une quinzaine de personnes (auteurs et éditeurs), était conduite par Edmond Mballa Elanga, directeur du livre au ministère des Arts et de la Culture.
Les Camerounais se sont manifestés avec une présence remarquable et diversifiée, productive et éloquente. Ainsi, vendredi dernier S.E. André-Magnus Ekoumou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun en France a pris part à la cérémonie d'ouverture du salon, aux côtés de M. Éric Monjour, fondateur du Salon du livre africain de Paris, de l'ambassadeur du Brésil en France et de M. Arnaud Ngatcha, adjoint à la maire de Paris, chargé des questions internationales et de la Francophonie.
Bien avant cet instant protocolaire, l'ambassadeur André-Magnus Ekoumou, a assisté, dans la salle Léopold Ferdinand Oyono, à la dédicace d'un livre biographique qui honore la mémoire d'un compatriote qui aura marqué son époque : « Eugène Njo-Léa : un sportif, un militant, un diplomate. Trajectoire d'un homme en avance sur son temps ». Un ouvrage collectif dirigé par Jean Célestin Edjangue et Serges Ngounga, et dans lequel on compte une dizaine de contributions.
Dans son intervention, le haut diplomate camerounais a eu des mots opportunément interpellateurs : « le succès du Salon témoigne à juste titre de toute la vivacité et du dynamisme des littératures africaines et diasporiques, porté par l'émergence d'une nouvelle génération d'auteurs, dont bon nombre sont camerounais comme de tradition ».
(Avec le Centre de communication du Cameroun en France)
Sous le thème : « voyage (s) en diaspora (s) », l’Afrique a pu montrer au public, tout son potentiel de générosité inventive, de la fertilité de son génie, de sa capacité à consigner ses rêves et son imaginaire, son histoire, son développement et ses perspectives avec ses mots, ses concepts et ses images.
Dans ces moments uniques d'immersion au cœur des lettres africaines, il s'agit comme le rappelait, dans un propos éloquemment profond, le philosophe camerounais Fabien Eboussi Boulaga « assurer et assumer le devenir de l'affirmation ». Pour l'édition de cette année, le Cameroun a été désigné invité d'honneur et le Brésil pays spécial.
La délégation camerounaise, forte d'une quinzaine de personnes (auteurs et éditeurs), était conduite par Edmond Mballa Elanga, directeur du livre au ministère des Arts et de la Culture.
Les Camerounais se sont manifestés avec une présence remarquable et diversifiée, productive et éloquente. Ainsi, vendredi dernier S.E. André-Magnus Ekoumou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun en France a pris part à la cérémonie d'ouverture du salon, aux côtés de M. Éric Monjour, fondateur du Salon du livre africain de Paris, de l'ambassadeur du Brésil en France et de M. Arnaud Ngatcha, adjoint à la maire de Paris, chargé des questions internationales et de la Francophonie.
Bien avant cet instant protocolaire, l'ambassadeur André-Magnus Ekoumou, a assisté, dans la salle Léopold Ferdinand Oyono, à la dédicace d'un livre biographique qui honore la mémoire d'un compatriote qui aura marqué son époque : « Eugène Njo-Léa : un sportif, un militant, un diplomate. Trajectoire d'un homme en avance sur son temps ». Un ouvrage collectif dirigé par Jean Célestin Edjangue et Serges Ngounga, et dans lequel on compte une dizaine de contributions.
Dans son intervention, le haut diplomate camerounais a eu des mots opportunément interpellateurs : « le succès du Salon témoigne à juste titre de toute la vivacité et du dynamisme des littératures africaines et diasporiques, porté par l'émergence d'une nouvelle génération d'auteurs, dont bon nombre sont camerounais comme de tradition ».
(Avec le Centre de communication du Cameroun en France)