La violation des droits humains, on ne cesse d’en parler assez. La population de cette ville, chef lieu du département de Batha-Est, Oum-Hadjer, serait entrains de subir un préjudice moral grave par les actions de certains tenanciers de bar et auberge. Ces derniers auraient importés des jeunes filles de la capitale, de Bongor, de Yagoua…pour satisfaire la clientèle de la ville.
Certains tenanciers des auberges se sont livrés à un commerce, très peu honorable et contraire aux bonnes mœurs. Ce qui est qualifié par un juriste comme un attentat à la pudeur, risque fort de se développer et échapper au contrôle des autorités locales.
Il faut aussi rappeler que cette importation des filles en vue d’une utilisation sexuelle est encouragée par certaines personnes de mauvais foie. Ces filles sont payées dérisoirement et n’ont pas le droit de sortir de leurs logements sous peine de sanction. Les conditions de logement sont aussi bien déplorables qu’inhumains. Elles dorment, plus de dix personnes dans une chambre avec une superficie de 4m2. Ces belles de nuit sont soumises à un rythme de travail sexuel dégradant. Elles sont organisées en deux groupes selon un calendrier prévu strictement par leurs tenanciers. Les prix semblent être abordables aux clients et la permutation est tellement intense que les filles sont utilisées jusqu'à l’épuisement. La société civile n’est pas encore sur le coup mais il faut reconnaitre que ces actes sont contraires aux mœurs.
L’activité est très développée dans le quartier campement, surnommé «cam-cama» à coté du fleuve Batha, en allant vers Abéché. Si bien que les lois réprimandent cette activité, les tenanciers de ces filles ne sont pas inquiétés. Le code pénal de la République du Tchad, dans son article 279, l’alinéa 4, stipule clairement que : «Sera considéré comme proxénète et puni de six mois à deux ans et d’une amende de 50.000 à 1.000.000 de francs, sans préjudice de peines plus fortes, s’il y échet, celui ou celle : …. Qui embauche, entraine ou entretient même avec son consentement, une personne même majeure, en vue de la prostitution ou la livre à la prostitution ou à la débauche».
« Nous sommes mal traitées et la rémunération qu’ils nous ont proposée n’est pas prise en compte. Nous avons pas le droit de sortir et de se promener dans la ville. Ils nous paient un salaire dérisoire qui nous permet même de nous nourrir correctement.. J’ai essayer de m’échapper une fois mais très vite je suis rattrapée par les rapprochés de notre tenancier. Et j’ai subi un traitement que je regrette. Je veux bien repartir à N’Djamena mais les autres filles sont complices et dénoncent toutes absence…. » se lamente une prostituée.
Certains tenanciers des auberges se sont livrés à un commerce, très peu honorable et contraire aux bonnes mœurs. Ce qui est qualifié par un juriste comme un attentat à la pudeur, risque fort de se développer et échapper au contrôle des autorités locales.
Il faut aussi rappeler que cette importation des filles en vue d’une utilisation sexuelle est encouragée par certaines personnes de mauvais foie. Ces filles sont payées dérisoirement et n’ont pas le droit de sortir de leurs logements sous peine de sanction. Les conditions de logement sont aussi bien déplorables qu’inhumains. Elles dorment, plus de dix personnes dans une chambre avec une superficie de 4m2. Ces belles de nuit sont soumises à un rythme de travail sexuel dégradant. Elles sont organisées en deux groupes selon un calendrier prévu strictement par leurs tenanciers. Les prix semblent être abordables aux clients et la permutation est tellement intense que les filles sont utilisées jusqu'à l’épuisement. La société civile n’est pas encore sur le coup mais il faut reconnaitre que ces actes sont contraires aux mœurs.
L’activité est très développée dans le quartier campement, surnommé «cam-cama» à coté du fleuve Batha, en allant vers Abéché. Si bien que les lois réprimandent cette activité, les tenanciers de ces filles ne sont pas inquiétés. Le code pénal de la République du Tchad, dans son article 279, l’alinéa 4, stipule clairement que : «Sera considéré comme proxénète et puni de six mois à deux ans et d’une amende de 50.000 à 1.000.000 de francs, sans préjudice de peines plus fortes, s’il y échet, celui ou celle : …. Qui embauche, entraine ou entretient même avec son consentement, une personne même majeure, en vue de la prostitution ou la livre à la prostitution ou à la débauche».
« Nous sommes mal traitées et la rémunération qu’ils nous ont proposée n’est pas prise en compte. Nous avons pas le droit de sortir et de se promener dans la ville. Ils nous paient un salaire dérisoire qui nous permet même de nous nourrir correctement.. J’ai essayer de m’échapper une fois mais très vite je suis rattrapée par les rapprochés de notre tenancier. Et j’ai subi un traitement que je regrette. Je veux bien repartir à N’Djamena mais les autres filles sont complices et dénoncent toutes absence…. » se lamente une prostituée.