Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a donné son approbation, le 20 septembre 2024 à Abidjan, à l’octroi d’un prêt de 129,71 millions de dollars à la Tanzanie. L’appui financier doit servir à la mise en œuvre de la première phase du Programme « Bâtir un avenir meilleur : les jeunes dans l’agro-industrie ».
Outre le prêt, représentant 53,76% du coût total du projet estimé à 241,27 millions de dollars, le financement de la Banque consiste également en un premier don de 1,15 million de dollars et un second don de 210 000 dollars mobilisés respectivement auprès du Fonds fiduciaire de la Coopération économique entre la Corée et l’Afrique (KOAFEC) et d’East-West Seed. Les fonds de contrepartie du gouvernement de Tanzanie viendront compléter ces ressources à hauteur de 110,41 millions de dollars, soit 45,76 % du coût total du projet.
L’objectif du projet est de créer des possibilités commerciales et des emplois décents pour les jeunes le long des chaînes de valeur agricoles prioritaires.
« Ce projet devrait permettre d’incuber et d’autonomiser environ 11 000 agripreneurs, dont au moins 6 000 jeunes propriétaires d’entreprises agro-industrielles, a indiqué Patricia Laverley, cheffe du bureau de la Banque en Tanzanie. De plus, il vise à faciliter l’accès au financement pour 2 500 autres jeunes déjà engagés dans l’agro-industrie, mais avec peu ou pas d’accès aux prêts commerciaux pour développer leur entreprise. On s’attend à ce que chaque entreprise agro-industrielle dirigée par un jeune emploie en moyenne cinq ouvriers. »
Le projet prévoit l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de sensibilisation, de gestion et de diffusion des connaissances en utilisant des technologies de l’information et de la communication adaptées aux jeunes (réseaux sociaux, réseautage, etc.). Cette stratégie permettra de promouvoir le programme et les débouchés dans l’agriculture moderne et adaptée au climat, en veillant notamment à attirer des candidatures féminines.
En outre, des programmes de formation et d'accompagnement seront menés en matière d'incubation et d'accélération d’entreprises agroalimentaires. Cela permettra aux coopératives de jeunes agriculteurs de surveiller et d'optimiser les intrants agricoles, de gérer plus efficacement leur chaîne de valeur, d'améliorer la productivité agricole et d'accéder aux marchés. L'utilisation des technologies numériques, y compris les technologies satellitaires et l'intelligence artificielle, fournira aux coopératives de jeunes agriculteurs des observations précises en temps réel sur les facteurs affectant la productivité, tels que l'irrigation et la gestion de l'eau, la santé des plantes, la qualité des sols, les conditions météorologiques, les ravageurs et les maladies des cultures, entre autres, afin d’améliorer les processus de prise de décision.
Le projet sera mis en œuvre dans les régions de Dodoma et Mbeya, qui sont bien avancées en termes de sécurisation des terres, de définition des sauvegardes environnementales et sociales, et d’analyses des sols.
Les jeunes bénéficiaires ciblés se répartissent en deux catégories : d’une part, des diplômés sans emploi qui ont terminé leurs études post-secondaires (incubation) ; d’autre part, des jeunes déjà engagés dans l’agro-industrie, mais avec peu ou pas accès à des prêts commerciaux pour développer leur entreprise.
Le 30 juin 2024, la Banque africaine de développement avait réalisé 25 opérations en Tanzanie, pour un engagement total de 3,48 milliards de dollars.
Outre le prêt, représentant 53,76% du coût total du projet estimé à 241,27 millions de dollars, le financement de la Banque consiste également en un premier don de 1,15 million de dollars et un second don de 210 000 dollars mobilisés respectivement auprès du Fonds fiduciaire de la Coopération économique entre la Corée et l’Afrique (KOAFEC) et d’East-West Seed. Les fonds de contrepartie du gouvernement de Tanzanie viendront compléter ces ressources à hauteur de 110,41 millions de dollars, soit 45,76 % du coût total du projet.
L’objectif du projet est de créer des possibilités commerciales et des emplois décents pour les jeunes le long des chaînes de valeur agricoles prioritaires.
« Ce projet devrait permettre d’incuber et d’autonomiser environ 11 000 agripreneurs, dont au moins 6 000 jeunes propriétaires d’entreprises agro-industrielles, a indiqué Patricia Laverley, cheffe du bureau de la Banque en Tanzanie. De plus, il vise à faciliter l’accès au financement pour 2 500 autres jeunes déjà engagés dans l’agro-industrie, mais avec peu ou pas d’accès aux prêts commerciaux pour développer leur entreprise. On s’attend à ce que chaque entreprise agro-industrielle dirigée par un jeune emploie en moyenne cinq ouvriers. »
Le projet prévoit l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de sensibilisation, de gestion et de diffusion des connaissances en utilisant des technologies de l’information et de la communication adaptées aux jeunes (réseaux sociaux, réseautage, etc.). Cette stratégie permettra de promouvoir le programme et les débouchés dans l’agriculture moderne et adaptée au climat, en veillant notamment à attirer des candidatures féminines.
En outre, des programmes de formation et d'accompagnement seront menés en matière d'incubation et d'accélération d’entreprises agroalimentaires. Cela permettra aux coopératives de jeunes agriculteurs de surveiller et d'optimiser les intrants agricoles, de gérer plus efficacement leur chaîne de valeur, d'améliorer la productivité agricole et d'accéder aux marchés. L'utilisation des technologies numériques, y compris les technologies satellitaires et l'intelligence artificielle, fournira aux coopératives de jeunes agriculteurs des observations précises en temps réel sur les facteurs affectant la productivité, tels que l'irrigation et la gestion de l'eau, la santé des plantes, la qualité des sols, les conditions météorologiques, les ravageurs et les maladies des cultures, entre autres, afin d’améliorer les processus de prise de décision.
Le projet sera mis en œuvre dans les régions de Dodoma et Mbeya, qui sont bien avancées en termes de sécurisation des terres, de définition des sauvegardes environnementales et sociales, et d’analyses des sols.
Les jeunes bénéficiaires ciblés se répartissent en deux catégories : d’une part, des diplômés sans emploi qui ont terminé leurs études post-secondaires (incubation) ; d’autre part, des jeunes déjà engagés dans l’agro-industrie, mais avec peu ou pas accès à des prêts commerciaux pour développer leur entreprise.
Le 30 juin 2024, la Banque africaine de développement avait réalisé 25 opérations en Tanzanie, pour un engagement total de 3,48 milliards de dollars.