L’Ecole nationale d’administration (ENA) du Tchad a reçu ce mardi 4 mars, le président de la République Idriss Déby, pour la rentrée des cours des 132 élèves de la 18ème promotion. Il est le deuxième chef d’Etat tchadien à mettre les pieds à l’ENA après le premier président Ngarta Tombalbaye en 1974.
Le directeur général de l’ENA, Senoussi Hassana Abdoulaye a prononcé son mot de bienvenue et a exprimé sa gratitude au président de la République qui, malgré son agenda très chargé a accepté de venir présider la rentrée officielle de l’Ecole et donner la leçon inaugurale.
« Les élèves de la 18ème promotion qui font leur rentrée aujourd’hui ont été recrutés selon un processus exigeant, rigoureux et transparent. Ces 132 élèves sont repartis au premier cycle dans les filières de traducteurs et assistants de direction bilingues et au second cycle dans les carrières diplomatiques et consulaires, études territoriales, administratives et sociales et enfin dans les carrières économiques et financières », selon le directeur de l'ENA.
D'après lui, « la leçon inaugurale sur la citoyenneté du chef de l’Etat enclenchera une nouvelle dynamique de tradition républicaine qui va crédibiliser l’image de la prestigieuse Ecole qui a besoin de cette présence et attention hautement salutaires ».
"L’ENA retrouve ses lettres de noblesse"
La présidente du Conseil d’administration de l’ENA, la ministre secrétaire générale du Gouvernement, Mme Mariam Mahamat Nour a précisé que « les résultats du concours de recrutement de cette 18ème promotion n’ont fait l’objet d’aucune contestation. Le major du concours du premier cycle externe est une fille. Il s’agit de Mlle Hourra Abakar Assad. On ne peut avoir meilleure nouvelle pour les femmes en cette SENAFET 2019 que celle-ci ».
« Servir l’intérêt général exige compétence, déontologie et sens élevé des responsabilités, ainsi que des valeurs fortes que doivent incarner les hauts fonctionnaires à l’ère de la 4ème République. Grâce aux hautes instructions, sages conseils et orientations du président de la République, l’ENA retrouve ses lettres de noblesse et renoue avec les valeurs du mérite, de la transparence et du sens élevé de la responsabilité », a souligné Mariam Mahamat Nour.
Le directeur général de l’ENA, Senoussi Hassana Abdoulaye a prononcé son mot de bienvenue et a exprimé sa gratitude au président de la République qui, malgré son agenda très chargé a accepté de venir présider la rentrée officielle de l’Ecole et donner la leçon inaugurale.
« Les élèves de la 18ème promotion qui font leur rentrée aujourd’hui ont été recrutés selon un processus exigeant, rigoureux et transparent. Ces 132 élèves sont repartis au premier cycle dans les filières de traducteurs et assistants de direction bilingues et au second cycle dans les carrières diplomatiques et consulaires, études territoriales, administratives et sociales et enfin dans les carrières économiques et financières », selon le directeur de l'ENA.
D'après lui, « la leçon inaugurale sur la citoyenneté du chef de l’Etat enclenchera une nouvelle dynamique de tradition républicaine qui va crédibiliser l’image de la prestigieuse Ecole qui a besoin de cette présence et attention hautement salutaires ».
"L’ENA retrouve ses lettres de noblesse"
La présidente du Conseil d’administration de l’ENA, la ministre secrétaire générale du Gouvernement, Mme Mariam Mahamat Nour a précisé que « les résultats du concours de recrutement de cette 18ème promotion n’ont fait l’objet d’aucune contestation. Le major du concours du premier cycle externe est une fille. Il s’agit de Mlle Hourra Abakar Assad. On ne peut avoir meilleure nouvelle pour les femmes en cette SENAFET 2019 que celle-ci ».
« Servir l’intérêt général exige compétence, déontologie et sens élevé des responsabilités, ainsi que des valeurs fortes que doivent incarner les hauts fonctionnaires à l’ère de la 4ème République. Grâce aux hautes instructions, sages conseils et orientations du président de la République, l’ENA retrouve ses lettres de noblesse et renoue avec les valeurs du mérite, de la transparence et du sens élevé de la responsabilité », a souligné Mariam Mahamat Nour.
Préserver les valeurs de la société
Durant 15 minutes, Idriss Déby a entamé sa "leçon inaugurale" axée sur la citoyenneté face aux élèves de la 18ème promotion de l'ENA et enseignants. L'Ecole, créée en 1963, a formé plus de 2500 cadres tchadiens.
Introduisant son cours sur la citoyenneté, Déby s’est interrogé en ces termes : « quel endroit serait-il mieux indiqué que ce temple de savoir, ce lieu où sont formés les futurs cadres de la République ? ». Pour lui, « la citoyenneté est une notion fondamentale dans une République. Être citoyen, c’est être titulaire des droits, mais aussi être sujet à des obligations. C’est jouir de la chose publique mais aussi participer de façon active, déférente et responsable à la gestion de la chose publique. C’est à juste raison que la citoyenneté est intégrée au cœur du champ pédagogique. Et l’école étant le lieu de diffusion du savoir, d’acquisition de la culture et de l’autonomie de jugement, elle ne peut pas, par conséquent, faire fi de cette notion, ô combien importante, de la citoyenneté. D’autant plus que celle-ci permet de former les élèves aux valeurs sublimes qui sont, entre autres, l’unité, le respect, le travail, l’égalité, la tolérance et la solidarité. Toutes ces valeurs doivent être promues, préservées, et vulgarisées. Elles doivent impérativement guider nos conduites individuelles et collectives ». Chemin faisant, le Chef de l’Etat développe son argumentaire en précisant que « le comportement de certains de nos concitoyens tranche avec ce principe cardinal comme le non respect de l’autorité de l’Etat, le détournement des biens publics ou leur dégradation volontaire, le non-respect du code de la route, les violences sous leurs diverses formes dans les établissements scolaires, dans les quartiers et surtout dans les campagnes. Toutes ces inconduites ont un dénominateur commun : l’absence de citoyenneté. C’est compte tenu de cette situation, au demeurant alarmante, que nous avons inscrit la citoyenneté et la paix au cœur de notre combat politique. Car, il est indéniable que sans le respect de la citoyenneté et des valeurs suprêmes qui lui sont rattachées, on ne peut prétendre à une quelconque paix sociale dans notre société ».
Le président de la République a fait part de son optimisme d'un changement de mentalité avec les initiatives citoyennes qui ont jalonné la vie socio-économique et culturelle de notre pays durant l’année 2018. Il s’agit de la « semaine de la citoyenneté, du forum national de la jeunesse, du festival Dary, la semaine de réflexion du secteur privé sur la relance de l’économie, la Journée nationale de prière pour la paix et la cohabitation pacifique ».
Les élèves de la 18ème promotion ont été invités à « être des citoyens vertueux pour relever les défis qui s’imposeront à eux dans l’exercice de leurs futures fonctions ».
La cérémonie s’est achevée par une mémorable photo de famille, premièrement avec les enseignants de l’ENA, puis avec les 132 élèves de la 18ème promotion.
Durant 15 minutes, Idriss Déby a entamé sa "leçon inaugurale" axée sur la citoyenneté face aux élèves de la 18ème promotion de l'ENA et enseignants. L'Ecole, créée en 1963, a formé plus de 2500 cadres tchadiens.
Introduisant son cours sur la citoyenneté, Déby s’est interrogé en ces termes : « quel endroit serait-il mieux indiqué que ce temple de savoir, ce lieu où sont formés les futurs cadres de la République ? ». Pour lui, « la citoyenneté est une notion fondamentale dans une République. Être citoyen, c’est être titulaire des droits, mais aussi être sujet à des obligations. C’est jouir de la chose publique mais aussi participer de façon active, déférente et responsable à la gestion de la chose publique. C’est à juste raison que la citoyenneté est intégrée au cœur du champ pédagogique. Et l’école étant le lieu de diffusion du savoir, d’acquisition de la culture et de l’autonomie de jugement, elle ne peut pas, par conséquent, faire fi de cette notion, ô combien importante, de la citoyenneté. D’autant plus que celle-ci permet de former les élèves aux valeurs sublimes qui sont, entre autres, l’unité, le respect, le travail, l’égalité, la tolérance et la solidarité. Toutes ces valeurs doivent être promues, préservées, et vulgarisées. Elles doivent impérativement guider nos conduites individuelles et collectives ». Chemin faisant, le Chef de l’Etat développe son argumentaire en précisant que « le comportement de certains de nos concitoyens tranche avec ce principe cardinal comme le non respect de l’autorité de l’Etat, le détournement des biens publics ou leur dégradation volontaire, le non-respect du code de la route, les violences sous leurs diverses formes dans les établissements scolaires, dans les quartiers et surtout dans les campagnes. Toutes ces inconduites ont un dénominateur commun : l’absence de citoyenneté. C’est compte tenu de cette situation, au demeurant alarmante, que nous avons inscrit la citoyenneté et la paix au cœur de notre combat politique. Car, il est indéniable que sans le respect de la citoyenneté et des valeurs suprêmes qui lui sont rattachées, on ne peut prétendre à une quelconque paix sociale dans notre société ».
Le président de la République a fait part de son optimisme d'un changement de mentalité avec les initiatives citoyennes qui ont jalonné la vie socio-économique et culturelle de notre pays durant l’année 2018. Il s’agit de la « semaine de la citoyenneté, du forum national de la jeunesse, du festival Dary, la semaine de réflexion du secteur privé sur la relance de l’économie, la Journée nationale de prière pour la paix et la cohabitation pacifique ».
Les élèves de la 18ème promotion ont été invités à « être des citoyens vertueux pour relever les défis qui s’imposeront à eux dans l’exercice de leurs futures fonctions ».
La cérémonie s’est achevée par une mémorable photo de famille, premièrement avec les enseignants de l’ENA, puis avec les 132 élèves de la 18ème promotion.