Le secteur éducatif a mérité une attention particulière dans le pays de Toumaï. L’épanouissement des citoyens dépend inconditionnellement de l’éducation qui constitue aussi un droit fondamental pour le peuple.
Bien évidemment, il faut reconnaître que le Président Idriss Deby Itno a consenti, depuis quelques années, des efforts considérables et louables de nature à renforcer l’infrastructure scolaire. Beaucoup des écoles sont construites à travers nos différentes villes et même dans des villages lointains même si certaines seraient inexploitables faute d’élèves. Reste à savoir avec le temps si les fondations de ces structures scolaires sont réalisées conformément aux normes techniques efficaces et qu’une partie de l’argent alloué n’a pas été dilapidée ou détournée.
En tout état de cause, les tchadiens doivent applaudir cet effort considérable et remarquable du gouvernement qui rend désormais l’école accessible à tous et dans tout le pays.
Cette implication du gouvernement dans la restructuration de l’Education mettra un jour fin à la prolifération exagérée des écoles commerciales dites privées inaccessibles aux enfants de la classe moyenne. I
D’autre part, il est urgent que le gouvernement revoit sa politique des maitres communautaires communément appelés « bénévoles », qui semblent contribuer à la baisse de niveau des élèves. Cette catégorie d’enseignants qui font d’ailleurs un effort doivent bénéficier d’une formation pour être à la hauteur du métier car, il y a ceux qui ont rompu avec le banc d’école dans des conditions que Dieu seul sait.
Un autre facteur flagrant auquel le gouvernement doit faire face, c’est le manque de débouchés sur le marché du travail pour de nombreux jeunes compétents qui attendent dans le désespoir le meilleur jour. Dans le Tchad pétrolier et en voie de développement, ces jeunes doivent le plus vite possible intégrer la Fonction publique pour apporter leur contribution.
L’Education est un lieu privilégié de formation des consciences, l’éducation est un secteur idéal dans lequel des cadres filles et fils d’un pays trouvent l’issue.
Signalons enfin que l’éducation est une affaire de vocation plus qu’un métier pour de l’argent. Il faut beaucoup former des enseignants compétents et jugés de bonne moralité, capables de restituer leurs acquis aux enfants et pourquoi ne faisons pas comme au Japon où le salaire de l’enseignant est le plus élevé de tous les cadres de l’Etat. Puisque c’est l’enseignant qui produit les cadres de l’Etat du planton au président.
Dounia TAO