Trente deux étudiants universitaires accusés d'être responsables d'attroupement, de destruction de biens et coups de blessures volontares (CBV) ont été condamnés à deux mois avec sursis et relachés mercredi au bénéfice de doute, a constaté un correspondant d'Alwihda actualités à N'djamena. Toutefois, l'avocat des étudiants Maître Alain Kagonbet a nié tous les faits repproché aux étudiants car dit-il, l'attroupement n'est interdite par l'ordonnance n°46 du 8 octobre 1962 que lorsque cela peut provoquer des troubles à l'ordre public. Or, la marche était totalement pacifique, encadrée par la police qui a commis l'erreur d'utiliser des grenades lacrymogènes pour transformer la marche en trouble à l'ordre public.
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