Signature d'un projet de renforcement de l’autonomisation de la femme par un meilleur accès à la santé. © Alwihda Info
La signature ce mardi d’une subvention relative au financement d’un projet d’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l’Agence Française de Développement (AFD) et le ministère de la Santé publique, permet de renforcer l'accès à de meilleurs services de santé primaire reproductive maternelle et néonatale.
Cette subvention de 5 millions € accordée par l’AFD pour une durée de 3 ans (2019-2021) concerne les provinces du Logone Oriental et du Mandoul. Le Projet d’Autonomisation Sociale des Femmes tchadiennes par l’Accès aux Services de Santé et la prise en compte des violences basées sur le genre (PASFASS) a pour but d’améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par un meilleur accès aux services de santé primaire reproductive maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent, ainsi qu’au planning familial, et la prise en compte des violences basées sur le genre. Il s’agit d’une part d’accroître la demande avec un accès particulier sur l’approche communautaire, et d’autre part d’améliorer la qualité de l’offre des services, et de soutenir l’ensemble par un mécanisme de recherche-action.
Des indicateurs de santé bas
Malgré les améliorations réalisées par le Tchad en termes de couverture sanitaire et de prestations, les indicateurs de santé restent toujours bas. Les résultats des dernières enquêtes EDS-MICS (2014-2015) et de l’enquête SARA sur la disponibilité des services et l’opérationnalité des structures montrent que les taux de mortalité maternelle et infantile sont les plus élevés dans la sous-région (à savoir 860 pour 100 000 naissances vivantes pour la mortalité maternelle et 72 pour 1000 naissances vivantes pour la mortalité infantile).
En outre, les jeunes et les adolescents qui sont pourtant très touchés par ces problématiques, restent les grands absents dans la fréquentation des structures de santé primaire. L’objectif général du projet est d’améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par (i) un meilleur accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescentes (SRMNIA) et à la planification familiale (PF) et (ii) la prise en compte des violences basées sur le genre (VBG).
Les provinces du Mandoul et du Logone Oriental ciblées
Dans les provinces ciblées par le projet (Mandoul et Logone Oriental) où les taux de mortalité infantile sont au-dessus de la moyenne nationale, il s’agira d’une part d’accroître la demande de services de santé avec un accent particulier sur l’approche communautaire soutenue par le ministère de la Santé publique, d’autre part d’améliorer la qualité de l’offre des services, et enfin de soutenir l’ensemble de l’action par un mécanisme de recherche-action.
Soutenir les populations éloignées
Le financement de ce projet accompagnera 45 structures sanitaires à travers des activités de renforcement de leurs capacités, des dotations en équipements et médicaments et des rénovations des structures. Par ailleurs, il cherchera à améliorer l’accès des populations les plus éloignées des services de santé.
Au total 548 000 personnes bénéficieront d’un accès amélioré à des soins de qualité, dont 120 000 femmes en âge de procréer. Une attention particulière sera accordée aux jeunes, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans (ces groupes représentant 45% des bénéficiaires du projet).
Cette subvention de 5 millions € accordée par l’AFD pour une durée de 3 ans (2019-2021) concerne les provinces du Logone Oriental et du Mandoul. Le Projet d’Autonomisation Sociale des Femmes tchadiennes par l’Accès aux Services de Santé et la prise en compte des violences basées sur le genre (PASFASS) a pour but d’améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par un meilleur accès aux services de santé primaire reproductive maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent, ainsi qu’au planning familial, et la prise en compte des violences basées sur le genre. Il s’agit d’une part d’accroître la demande avec un accès particulier sur l’approche communautaire, et d’autre part d’améliorer la qualité de l’offre des services, et de soutenir l’ensemble par un mécanisme de recherche-action.
Des indicateurs de santé bas
Malgré les améliorations réalisées par le Tchad en termes de couverture sanitaire et de prestations, les indicateurs de santé restent toujours bas. Les résultats des dernières enquêtes EDS-MICS (2014-2015) et de l’enquête SARA sur la disponibilité des services et l’opérationnalité des structures montrent que les taux de mortalité maternelle et infantile sont les plus élevés dans la sous-région (à savoir 860 pour 100 000 naissances vivantes pour la mortalité maternelle et 72 pour 1000 naissances vivantes pour la mortalité infantile).
En outre, les jeunes et les adolescents qui sont pourtant très touchés par ces problématiques, restent les grands absents dans la fréquentation des structures de santé primaire. L’objectif général du projet est d’améliorer l’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par (i) un meilleur accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescentes (SRMNIA) et à la planification familiale (PF) et (ii) la prise en compte des violences basées sur le genre (VBG).
Les provinces du Mandoul et du Logone Oriental ciblées
Dans les provinces ciblées par le projet (Mandoul et Logone Oriental) où les taux de mortalité infantile sont au-dessus de la moyenne nationale, il s’agira d’une part d’accroître la demande de services de santé avec un accent particulier sur l’approche communautaire soutenue par le ministère de la Santé publique, d’autre part d’améliorer la qualité de l’offre des services, et enfin de soutenir l’ensemble de l’action par un mécanisme de recherche-action.
Soutenir les populations éloignées
Le financement de ce projet accompagnera 45 structures sanitaires à travers des activités de renforcement de leurs capacités, des dotations en équipements et médicaments et des rénovations des structures. Par ailleurs, il cherchera à améliorer l’accès des populations les plus éloignées des services de santé.
Au total 548 000 personnes bénéficieront d’un accès amélioré à des soins de qualité, dont 120 000 femmes en âge de procréer. Une attention particulière sera accordée aux jeunes, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans (ces groupes représentant 45% des bénéficiaires du projet).