Le collectif des avocats du General MAHAMAT ABDOULKADER OUMAR, ALIAS « BABA LADE » et son parti Front Populaire pour le Redressement, FPR, ont organisé un point de presse ce vendredi 21 juillet à la maison des medias du Tchad. L’objectif du point de presse est d’éclairer l’opinion nationale et internationale au sujet de leur client arrêté depuis décembre 2014 et détenu à la maison d’arrêt de KOROTORO.
Selon maitre Olivier ALLAGUERBAYE, Monsieur MAHAMAT ABDOULKADER OUMAR, a été successivement nommé par actes du chef de Etat, conseiller chargé de missions du premier ministre, chef du gouvernement, préfet de la grande SIDO ; il a occupé ces fonctions jusqu’au mois de décembre où ses ennuis et déboires vont commencer. L’avocat a rappelé que Monsieur BABA LADE était en vexation avec le régime en place avant 2014 où il va rentrer par accord politique international impliquant plusieurs médiateurs et arbitres sur le plan international. C’est suite à cet accord qu’une fois rentré, il occupa les postes suscités.
Maitre Jean SIRINA, Membre titulaire du Conseil de l’Ordre, d’ajouter que leur client a été assiégé dans sa résidence de la préfecture de la grande SIDO en 2014 par des éléments fortement armés exigeant de le ramener manu militari pou N’Djamena à la demande des plus hautes autorités .Ayant été alerté par le bon sens, il a préféré traverser en Centrafrique pour avoir la vie sauve et s’est rendu aux éléments de la MINUSCA. Il a été appréhendé dans ce pays, dans la nuit du 08 décembre 2014, dans la localité de KABO et déposé à Bangui par les soins de la MINUSCA le 14 décembre 2014. il a été gardé à vue à la police judiciaire et poursuivi pour crime de guerre, crime contre l’humanité , assassinat , rébellion , incendie volontaire des maisons et habitations , importations et détentions illégales d’armes à feu et minutions de guerre et vol et ensuite mis aux arrêtés une fois extradé au Tchad. Faits prévus et punis par les articles 161, 162, 163, 240 ; 105, 106, 335, 336 ; au code pénal tchadien et 5,6 et 11 de l’ordonnance numéro 20/PG.INT du 28/10/1968. Cependant ce que les avocats déplorent c’est son présomption d’innocence qui n’est pas respecté : « contrairement à certains thèses qui défraient les chroniques, notre client n’a jamais fait l’objet d’une quelconque condamnation pouvant le conduire à KOROTORO, pour purger une quelconque peine d’emprisonnement. D’ailleurs selon ce principe cardinal en droit qui dit que : « tout accusé est présumé innocent jusqu’à condamnation » ; Monsieur BABA LADE est inculpé et une série d’infractions lui sont reprochés, il reste tout de même présumé innocent jusqu’à preuve du contraire», déclare Maitre Alain KAGONBE, trésorier de l’ordre.
Les avocats de BABA LADE se disent indigné par la manière dont leur client est traité, car ni son médecin, ni sa famille, ni ses avocats n’ont accès à lui et compte tenu de son état de santé, ils réclament qu’il soit ramené à N'Djamena et jugé pour être condamné ou libéré selon la loi. « Il est par ailleurs malade, très malade , comme ressorti dans le rapport médical en notre possession. Nous, nous interrogeons en tant qu’avocats sur le bien fondé de sa présence en ces lieux ; et surtout la suite réservée à l’information judiciaire ouverte à son encontre ». Face à tout cela, ils trouvent surprenant et singulier que ce soit cette image qu’on voudrait faire véhiculer de l’appareil judiciaire du Tchad, qui à leur sens mérite mieux que ça.
Selon maitre Olivier ALLAGUERBAYE, Monsieur MAHAMAT ABDOULKADER OUMAR, a été successivement nommé par actes du chef de Etat, conseiller chargé de missions du premier ministre, chef du gouvernement, préfet de la grande SIDO ; il a occupé ces fonctions jusqu’au mois de décembre où ses ennuis et déboires vont commencer. L’avocat a rappelé que Monsieur BABA LADE était en vexation avec le régime en place avant 2014 où il va rentrer par accord politique international impliquant plusieurs médiateurs et arbitres sur le plan international. C’est suite à cet accord qu’une fois rentré, il occupa les postes suscités.
Maitre Jean SIRINA, Membre titulaire du Conseil de l’Ordre, d’ajouter que leur client a été assiégé dans sa résidence de la préfecture de la grande SIDO en 2014 par des éléments fortement armés exigeant de le ramener manu militari pou N’Djamena à la demande des plus hautes autorités .Ayant été alerté par le bon sens, il a préféré traverser en Centrafrique pour avoir la vie sauve et s’est rendu aux éléments de la MINUSCA. Il a été appréhendé dans ce pays, dans la nuit du 08 décembre 2014, dans la localité de KABO et déposé à Bangui par les soins de la MINUSCA le 14 décembre 2014. il a été gardé à vue à la police judiciaire et poursuivi pour crime de guerre, crime contre l’humanité , assassinat , rébellion , incendie volontaire des maisons et habitations , importations et détentions illégales d’armes à feu et minutions de guerre et vol et ensuite mis aux arrêtés une fois extradé au Tchad. Faits prévus et punis par les articles 161, 162, 163, 240 ; 105, 106, 335, 336 ; au code pénal tchadien et 5,6 et 11 de l’ordonnance numéro 20/PG.INT du 28/10/1968. Cependant ce que les avocats déplorent c’est son présomption d’innocence qui n’est pas respecté : « contrairement à certains thèses qui défraient les chroniques, notre client n’a jamais fait l’objet d’une quelconque condamnation pouvant le conduire à KOROTORO, pour purger une quelconque peine d’emprisonnement. D’ailleurs selon ce principe cardinal en droit qui dit que : « tout accusé est présumé innocent jusqu’à condamnation » ; Monsieur BABA LADE est inculpé et une série d’infractions lui sont reprochés, il reste tout de même présumé innocent jusqu’à preuve du contraire», déclare Maitre Alain KAGONBE, trésorier de l’ordre.
Les avocats de BABA LADE se disent indigné par la manière dont leur client est traité, car ni son médecin, ni sa famille, ni ses avocats n’ont accès à lui et compte tenu de son état de santé, ils réclament qu’il soit ramené à N'Djamena et jugé pour être condamné ou libéré selon la loi. « Il est par ailleurs malade, très malade , comme ressorti dans le rapport médical en notre possession. Nous, nous interrogeons en tant qu’avocats sur le bien fondé de sa présence en ces lieux ; et surtout la suite réservée à l’information judiciaire ouverte à son encontre ». Face à tout cela, ils trouvent surprenant et singulier que ce soit cette image qu’on voudrait faire véhiculer de l’appareil judiciaire du Tchad, qui à leur sens mérite mieux que ça.