Par V.M à N'Djamena
N'DJAMENA (LNC) — La 16ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) a démarré le 16 courant, pour s'achever le 25 de ce mois à l'hotel Kimpeski à N'Djamena la capitale tchadienne.
L'inauguration de cette session fut faite par l'Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI, l'actuel Secrétaire Général de la CEEAC.
Et de nouveau, la crise centrafricaine en constitue l'un des dossiers phares.
Et ce dimanche, la présidente par interim de la RCA, Catherine Samba-Panza est attendue dans la journée ici à N'Djamena.
La présence de la Cheffe de l'état centrafricain ne tient qu'à l'invitation spéciale du président tchadien Idriss Deby Itno, pour qui Samba-Panza sera son invitée spéciale - mais sera non participante des débats de la CEEAC, car la Centrafrique depuis le débarquement de Michel Djotodia est suspendue de toutes les instances internationales africaines, Union Africaine, CEMAC, comme CEEAC.
Auparavant, vendredi soir, Le Premier ministre français Manuel Valls, accompagné de son ministre des armées Jean-Yves Le Drian étaient arrivés à N'Djamena, pour une visite de deux jours.
Officiellement, ils sont là pour superviser l'opération militaire française dénommée "Barkhane" lancée le 1er août dernier, pour lutter contre les groupes djihadistes armés au Sahel.
Avec Jean-Yves Le Drian, M. Valls s'était rendu au "camp Kosseï", la grande base militaire française jouxtant l'aéroport de N'Djamena, et où sont stationnés 1.300 militaires français, ainsi que tout l'état-major de Barkhane.
Hier samedi, Manuel était reçu au Palais Rose par le Président Idriss Déby, et il est sorti de cette entrevue qu'outre le point fait sur la sécurité au Sahel, le dossier centrafricain fut également abondamment abordé.
ENTERINER LE PROCESSUS ELECTORAL
Les discussions sur la Centrafrique sont l'occasion de faire le point sur les volets chauds de la chronique crise oubanguienne :
- la difficile mise en oeuvre toujours non réalisée de l'accord de cessez-le-feu conclu avec les groupes armés le 23 juillet à Brazzaville,
- l'évaluation de déroulement de la transition politique toujours très tendue,
- et surtout, l'appel aux dirigeants de la CEEAC d'entériner la décision cardinale prise le 11 novembre à Bangui par le Groupe international de contact sur la République centrafricaine (GIC-RCA), pour la fin de la transition en Centrafrique pour le mois d'août 2015, juste après l'organisation des élections présidentielle et des législatives.
Le médiateur de la crise, le président congolais Denis Sassou Nguesso a été chargé d'initier l'application de cette décision.
Le communiqué final le 25 sera sans doute l'occasion d'en savoir d'avantage sur la faisabilité de ces décisions, toutes jusque là prises 'ex nihilo', c'est-à-dire 'à vide' et sans consultation préalable des autorités centrafricaines tenues à l'écart, comme déjà auparavant ce fut le cas en Guinée équatoriale à Malabo en juin dernier, lors du 23e sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA).
Car de Bangui, un flou existe toujours sur l'opérationalité, de notamment la mise en place des élections législatives et présidentielles, tant l'A.N.E, l'organe institué pour superviser ces élections ne cesse de crier famine.
© Novembre 2014 LNC
N'DJAMENA (LNC) — La 16ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) a démarré le 16 courant, pour s'achever le 25 de ce mois à l'hotel Kimpeski à N'Djamena la capitale tchadienne.
L'inauguration de cette session fut faite par l'Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI, l'actuel Secrétaire Général de la CEEAC.
Et de nouveau, la crise centrafricaine en constitue l'un des dossiers phares.
Et ce dimanche, la présidente par interim de la RCA, Catherine Samba-Panza est attendue dans la journée ici à N'Djamena.
La présence de la Cheffe de l'état centrafricain ne tient qu'à l'invitation spéciale du président tchadien Idriss Deby Itno, pour qui Samba-Panza sera son invitée spéciale - mais sera non participante des débats de la CEEAC, car la Centrafrique depuis le débarquement de Michel Djotodia est suspendue de toutes les instances internationales africaines, Union Africaine, CEMAC, comme CEEAC.
Auparavant, vendredi soir, Le Premier ministre français Manuel Valls, accompagné de son ministre des armées Jean-Yves Le Drian étaient arrivés à N'Djamena, pour une visite de deux jours.
Officiellement, ils sont là pour superviser l'opération militaire française dénommée "Barkhane" lancée le 1er août dernier, pour lutter contre les groupes djihadistes armés au Sahel.
Avec Jean-Yves Le Drian, M. Valls s'était rendu au "camp Kosseï", la grande base militaire française jouxtant l'aéroport de N'Djamena, et où sont stationnés 1.300 militaires français, ainsi que tout l'état-major de Barkhane.
Hier samedi, Manuel était reçu au Palais Rose par le Président Idriss Déby, et il est sorti de cette entrevue qu'outre le point fait sur la sécurité au Sahel, le dossier centrafricain fut également abondamment abordé.
ENTERINER LE PROCESSUS ELECTORAL
Les discussions sur la Centrafrique sont l'occasion de faire le point sur les volets chauds de la chronique crise oubanguienne :
- la difficile mise en oeuvre toujours non réalisée de l'accord de cessez-le-feu conclu avec les groupes armés le 23 juillet à Brazzaville,
- l'évaluation de déroulement de la transition politique toujours très tendue,
- et surtout, l'appel aux dirigeants de la CEEAC d'entériner la décision cardinale prise le 11 novembre à Bangui par le Groupe international de contact sur la République centrafricaine (GIC-RCA), pour la fin de la transition en Centrafrique pour le mois d'août 2015, juste après l'organisation des élections présidentielle et des législatives.
Le médiateur de la crise, le président congolais Denis Sassou Nguesso a été chargé d'initier l'application de cette décision.
Le communiqué final le 25 sera sans doute l'occasion d'en savoir d'avantage sur la faisabilité de ces décisions, toutes jusque là prises 'ex nihilo', c'est-à-dire 'à vide' et sans consultation préalable des autorités centrafricaines tenues à l'écart, comme déjà auparavant ce fut le cas en Guinée équatoriale à Malabo en juin dernier, lors du 23e sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA).
Car de Bangui, un flou existe toujours sur l'opérationalité, de notamment la mise en place des élections législatives et présidentielles, tant l'A.N.E, l'organe institué pour superviser ces élections ne cesse de crier famine.
© Novembre 2014 LNC