Le 2 octobre 2024, la police tchadienne a annulé une conférence prévue à N'Djamena, axée sur la justice pour les victimes des abus commis par l'ancien dictateur Hissène Habré. L'événement, organisé par la section presse et culturelle de l'ambassade des États-Unis en partenariat avec le Centre d’Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD), devait inclure des interventions de personnalités reconnues comme Reed Brody et Jacqueline Moudeina, a souligné Human Rights Watch dans un rapport publié ce 4 octobre.
Interdiction et Détention
À quelques minutes du début de la conférence, des policiers sont intervenus au CEFOD, réclamant le passeport de Reed Brody. Ils ont menacé de l'expulser du pays, entraînant une intervention du personnel du CEFOD qui a réussi à le conduire à la Direction générale du renseignement et de l'investigation (DGRI) pour un interrogatoire de deux heures.
Réactions de Human Rights Watch
Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch, a déclaré que cette action souligne les injustices persistantes auxquelles sont confrontées les victimes de Habré. Elle a appuyé la nécessité d'achever le processus de compensation pour les victimes, qui souffrent depuis longtemps.
Contexte Historique
Le régime de Hissène Habré, de 1982 à 1990, a été marqué par des violations massives des droits de l'homme, ciblant en particulier certains groupes ethniques. En 2016, Habré a été condamné à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l'humanité par un tribunal sénégalais. Malgré cette condamnation, les victimes continuent de faire face à des défis en matière de justice et de réparation.
Processus de Compensation
En février 2024, le gouvernement tchadien a commencé à verser des compensations aux victimes, mais celles-ci représentent moins de 10 % des montants accordés par les tribunaux sénégalais et tchadiens. Les associations de victimes réclament toujours une pleine compensation et le respect des décisions judiciaires concernant la création d'un monument en mémoire des victimes.
Appel à la Collaboration Rights Watch appelle le gouvernement tchadien à dialoguer avec les défenseurs des droits humains et à soutenir les efforts de ceux qui plaident pour la justice et la responsabilité des crimes commis, notamment par le biais d'activistes comme Reed Brody et Jacqueline Moudeina.
Conclusion
L'annulation de la conférence et la répression des discussions sur les droits humains au Tchad soulignent les défis persistants dans la quête de justice pour les victimes de Hissène Habré. Le gouvernement est encouragé à améliorer la situation des droits humains et à engager un dialogue constructif avec les acteurs concernés.
Interdiction et Détention
À quelques minutes du début de la conférence, des policiers sont intervenus au CEFOD, réclamant le passeport de Reed Brody. Ils ont menacé de l'expulser du pays, entraînant une intervention du personnel du CEFOD qui a réussi à le conduire à la Direction générale du renseignement et de l'investigation (DGRI) pour un interrogatoire de deux heures.
Réactions de Human Rights Watch
Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch, a déclaré que cette action souligne les injustices persistantes auxquelles sont confrontées les victimes de Habré. Elle a appuyé la nécessité d'achever le processus de compensation pour les victimes, qui souffrent depuis longtemps.
Contexte Historique
Le régime de Hissène Habré, de 1982 à 1990, a été marqué par des violations massives des droits de l'homme, ciblant en particulier certains groupes ethniques. En 2016, Habré a été condamné à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l'humanité par un tribunal sénégalais. Malgré cette condamnation, les victimes continuent de faire face à des défis en matière de justice et de réparation.
Processus de Compensation
En février 2024, le gouvernement tchadien a commencé à verser des compensations aux victimes, mais celles-ci représentent moins de 10 % des montants accordés par les tribunaux sénégalais et tchadiens. Les associations de victimes réclament toujours une pleine compensation et le respect des décisions judiciaires concernant la création d'un monument en mémoire des victimes.
Appel à la Collaboration Rights Watch appelle le gouvernement tchadien à dialoguer avec les défenseurs des droits humains et à soutenir les efforts de ceux qui plaident pour la justice et la responsabilité des crimes commis, notamment par le biais d'activistes comme Reed Brody et Jacqueline Moudeina.
Conclusion
L'annulation de la conférence et la répression des discussions sur les droits humains au Tchad soulignent les défis persistants dans la quête de justice pour les victimes de Hissène Habré. Le gouvernement est encouragé à améliorer la situation des droits humains et à engager un dialogue constructif avec les acteurs concernés.