Tchad. Des élèves dans une salle de classe à N'Djamena. Crédits photos : Alwihda
N'DJAMENA (Tchad) - Depuis que le fer de lance de la société a tronqué son savoir faire contre un bâton, les observateurs admirent le silence passif des autorités.
Cette année, les chiffres ont parlés et les bouches ont comptés, en bref, les rôles se sont inversés. L'échec scolaire et la baisse de niveau, voilà un certain temps qu'on en parle. Entre la sonnette d'alarme et le temps de réflexion, c'est la période de spéculation.
Mercredi 27 décembre. Conseil des ministres extraordinaire au Palais Présidentiel. Le chef de l'Etat fait une annonce et au passage "instruit les départements ministériels concernés à prendre toutes les mesures tendant à rehausser le niveau scolaire des élèves".
Alors que les autres secteurs comme la santé enregistrent des progressions, l’éducation nationale rampe sous les bancs de classe. Un budget, c'est bien mais il doit s'accompagner d'une stratégie et d'une réflexion solide. Ainsi, ce n'est pas parce que le gouvernement alloue un budget dodue que la situation va décanter. "Chaque département a reçu des instructions du ministre, nous travaillons activement dessus", nous confie un cadre de l'Enseignement supérieur. Tout porte à croire que les ministères concernés vont taper du poing sur la table, sinon de la craie contre le tableau. La rénovation de l’éducation est l’affaire de tous.
Cette année, les chiffres ont parlés et les bouches ont comptés, en bref, les rôles se sont inversés. L'échec scolaire et la baisse de niveau, voilà un certain temps qu'on en parle. Entre la sonnette d'alarme et le temps de réflexion, c'est la période de spéculation.
Mercredi 27 décembre. Conseil des ministres extraordinaire au Palais Présidentiel. Le chef de l'Etat fait une annonce et au passage "instruit les départements ministériels concernés à prendre toutes les mesures tendant à rehausser le niveau scolaire des élèves".
Alors que les autres secteurs comme la santé enregistrent des progressions, l’éducation nationale rampe sous les bancs de classe. Un budget, c'est bien mais il doit s'accompagner d'une stratégie et d'une réflexion solide. Ainsi, ce n'est pas parce que le gouvernement alloue un budget dodue que la situation va décanter. "Chaque département a reçu des instructions du ministre, nous travaillons activement dessus", nous confie un cadre de l'Enseignement supérieur. Tout porte à croire que les ministères concernés vont taper du poing sur la table, sinon de la craie contre le tableau. La rénovation de l’éducation est l’affaire de tous.