L'avocate des victimes du régime d'Hissein Habré avait bien précisé en février dernier, que l'objectif d'aboutir à un tel procès n'était en aucun lié à une quelconque intention de "ménager Idriss Déby Itno".
Il se trouve juste que les preuves montrent clairement que Hissène Habré est le principal responsable des crimes commis pendant sa présidence de 1982 à 1990. Selon l'avocate, "c’est Habré qui a créé et qui contrôlait directement la Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS)".
Cette police politique lui était « directement subordonnée » et constituait, selon un document de la DDS « l’œil et l’oreille du Président de la République ». C’est Habré lui-même qui nommait les directeurs de la DDS par simple décret.
Jacquelines Moudéina a ajouté que les archives de la DDS ne donnent pas seulement des preuves concernant 1208 décès, mais démontrent que Habré a reçu 1265 communications directes de sa police politique concernant l'état de 898 détenus. Les preuves sont sans appel : si Habré est politiquement responsable de très graves atrocités, il l’est aussi juridiquement. Et qu’on arrête de prétendre que les milliers de documents constituant les archives de la DDS ont été fabriqués exprès pour la cause.
Il se trouve juste que les preuves montrent clairement que Hissène Habré est le principal responsable des crimes commis pendant sa présidence de 1982 à 1990. Selon l'avocate, "c’est Habré qui a créé et qui contrôlait directement la Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS)".
Cette police politique lui était « directement subordonnée » et constituait, selon un document de la DDS « l’œil et l’oreille du Président de la République ». C’est Habré lui-même qui nommait les directeurs de la DDS par simple décret.
Jacquelines Moudéina a ajouté que les archives de la DDS ne donnent pas seulement des preuves concernant 1208 décès, mais démontrent que Habré a reçu 1265 communications directes de sa police politique concernant l'état de 898 détenus. Les preuves sont sans appel : si Habré est politiquement responsable de très graves atrocités, il l’est aussi juridiquement. Et qu’on arrête de prétendre que les milliers de documents constituant les archives de la DDS ont été fabriqués exprès pour la cause.