Un point de presse relatif à la libération des manifestants arrêtés lors de marche organisée le 5 et 6 février dernier a été tenu par l’ONG AHA. Parmi ces manifestants, ceux du Parti Les Transformateurs et de l'Association des diplômés sans emploi. De ce fait, elle se dit consternée par les décisions du gouvernement interdisant systématiquement le droit de manifester. C'est pourquoi, la marche pacifique du 6 février dernier s’est heurtée une nouvelle fois, au refus du ministère de la Sécurité publique.
« Ces décisions sont prises au mépris du droit international mais surtout de la Constitution tchadienne elle-même, un signal de plus dans la litanie des violences des droits au Tchad. Cela est incompréhensible alors que le même gouvernement autorise toutes les manifestations favorables au pouvoir », s'indigne l'ONG AHA.
Pour l'ONG AHA, les manifestations qui se sont déroulées le 6 février 2021 sur une grande partie de l'étendue du territoire tchadien, ont provoqué des nombreuses arrestations des manifestants dans la ville de N’Djamena. Elle ajoute que la répression qui s'est abattue sur des paisibles citoyens qui manifestaient pacifiquement (femmes, jeunes et enfants) a choqué toute l'opinion publique. Il est donc à déplorer qu'à deux mois des échéances électorales, des voix dissidentes soient réduites au silence, tout en trouvant liberticides ces mesures restrictives.
Face à cette situation inquiétante, l’Organisation constate que le Tchad renforce son arsenal répressif à l'encontre des populations, dénonce ces pratiques anticoncurrentielles d'un autre âge et interpelle l'opinion internationale sur ces dérives. Par ailleurs, l’ONG AHA exige la libération inconditionnelle du défenseur des droits humains Mahamat Nour Ahmat Ibedou et de Mlle Fatimé Abdelkerim Soumaïla du Parti Les Transformateurs. Tout en saluant l'adoption par le Tchad de la loi d'asile, l'ONG AHA appelle le Conseil des droits de l'homme des Nations unies de se saisir de cette situation lors du prochain examen périodique universelle.
« Ces décisions sont prises au mépris du droit international mais surtout de la Constitution tchadienne elle-même, un signal de plus dans la litanie des violences des droits au Tchad. Cela est incompréhensible alors que le même gouvernement autorise toutes les manifestations favorables au pouvoir », s'indigne l'ONG AHA.
Pour l'ONG AHA, les manifestations qui se sont déroulées le 6 février 2021 sur une grande partie de l'étendue du territoire tchadien, ont provoqué des nombreuses arrestations des manifestants dans la ville de N’Djamena. Elle ajoute que la répression qui s'est abattue sur des paisibles citoyens qui manifestaient pacifiquement (femmes, jeunes et enfants) a choqué toute l'opinion publique. Il est donc à déplorer qu'à deux mois des échéances électorales, des voix dissidentes soient réduites au silence, tout en trouvant liberticides ces mesures restrictives.
Face à cette situation inquiétante, l’Organisation constate que le Tchad renforce son arsenal répressif à l'encontre des populations, dénonce ces pratiques anticoncurrentielles d'un autre âge et interpelle l'opinion internationale sur ces dérives. Par ailleurs, l’ONG AHA exige la libération inconditionnelle du défenseur des droits humains Mahamat Nour Ahmat Ibedou et de Mlle Fatimé Abdelkerim Soumaïla du Parti Les Transformateurs. Tout en saluant l'adoption par le Tchad de la loi d'asile, l'ONG AHA appelle le Conseil des droits de l'homme des Nations unies de se saisir de cette situation lors du prochain examen périodique universelle.