Tchad : L'UJT célèbre en différé la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information 2024

Placée sous le thème : « Les nouvelles frontières numériques de l’information : l’éducation aux médias et à l’information pour l’information d’intérêt public », cette rencontre a permis d’aborder plusieurs questions essentielles liées aux médias et à l'information.

Les dangers liés à l’usage des réseaux sociaux et la prolifération des fausses informations

Répondant à une question sur l’impact des réseaux sociaux, Laldjim Narcisse a souligné que, malgré leur rôle éducatif, leur mauvaise utilisation peut causer un préjudice incalculable, notamment à travers la prolifération des fake news.

Concernant la problématique « Qui est journaliste aujourd’hui ? », Dr Mahamat Allamine Alkhatib a indiqué que la prolifération des smartphones permet à chaque citoyen de diffuser des contenus, souvent sans vérification des faits, ce qui engendre une confusion dangereuse entre journalisme et information non vérifiée.

Le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique

S'exprimant sur la question des injures et diffamations proférées par certains journalistes, le Président de l’UJT, Mahmout Abbas, a rappelé que tout journaliste est tenu de respecter le code d’éthique et de déontologie. Il a précisé que tout manquement expose l’auteur à la rigueur de la Loi 31 régissant la presse au Tchad.

Habituellement célébrée du 24 au 31 octobre, cette édition de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information a été organisée en différé en raison d’un agenda national chargé en fin d’année 2024.