Le bureau exécutif de l'Union des Syndicats du Tchad (UST) dans un communiqué de presse, daté de jeudi 23 mars 2017, signé de son président Barka Michel informe que rien n'obligeait sa centrale syndicale à prolonger la suspension de la grève mais, c'est animée de bonne foi que la plateforme syndicale a décidé de donner encore trois semaines au gouvernement pour régler les deux points importants que sont la loi 32 et le décret 687. Avant d'ajouter que ces deux points, à savoir l'examen de la loi 32 qui interdit la grève et le décret 687 qui réduit les indemnités ne semblent pas préoccuper le gouvernement.
L'UST dit avoir constaté que la bonne volonté de la plateforme syndicale revendicative est considérée par le premier ministre comme une faiblesse. "Il le prouve en signant la note circulaire qui gèle les effets financiers des avancements des agents de l'État. Et comme si cela ne suffisait pas, le premier ministre sur un ton victorieux s'en est pris aux travailleurs en durcissant le ton au cours d'une émission avec des organes de presse de l'État. L'inconscience dont le gouvernement fait preuve dans le traitement des problèmes sociaux ne permettra pas au Tchad de sortir de la crise financière dans laquelle il est plongé", souligne-t-elle.
L'UST appelle tous ses militants à redoubler de vigilance et à se préparer pour répondre effectivement au mot d'ordre de reprise de grève au cas où aucune solution n'est trouvée à leurs revendications, tout en rappelant au gouvernement que la paix sociale est une condition sine qua non pour le développement du pays.
L'UST dit avoir constaté que la bonne volonté de la plateforme syndicale revendicative est considérée par le premier ministre comme une faiblesse. "Il le prouve en signant la note circulaire qui gèle les effets financiers des avancements des agents de l'État. Et comme si cela ne suffisait pas, le premier ministre sur un ton victorieux s'en est pris aux travailleurs en durcissant le ton au cours d'une émission avec des organes de presse de l'État. L'inconscience dont le gouvernement fait preuve dans le traitement des problèmes sociaux ne permettra pas au Tchad de sortir de la crise financière dans laquelle il est plongé", souligne-t-elle.
L'UST appelle tous ses militants à redoubler de vigilance et à se préparer pour répondre effectivement au mot d'ordre de reprise de grève au cas où aucune solution n'est trouvée à leurs revendications, tout en rappelant au gouvernement que la paix sociale est une condition sine qua non pour le développement du pays.