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Tchad : L'agriculture maraîchère, une bouée de sauvetage pour les réfugiés et les autochtones de Hadjar Hadid


Alwihda Info | Par Témandang Gontran - 16 Mars 2025


Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec le Comité International pour l'Aide d'Urgence et le Développement (CIAUD), a mis en œuvre un projet de maraîchage à Hadjar Hadid, au Tchad. Cette initiative, financée par l'Union européenne (UE), vise à améliorer les conditions de vie des réfugiés et des populations autochtones. Une visite de terrain, organisée le 14 mars 2025, a permis de constater les impacts positifs de ce projet.


Tchad : L'agriculture maraîchère, une bouée de sauvetage pour les réfugiés et les autochtones de Hadjar Hadid

Pour aider les réfugiés et la population autochtone, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), sous financement de l'Union Européenne (UE), a mis en œuvre un projet de maraîchage dans la sous-préfecture de Hadjar Hadid. Une équipe du HCR, accompagnée de journalistes, a effectué une visite sur le site le 14 mars 2025 pour échanger avec les bénéficiaires du projet.


Un Projet Prometteur


Le site de maraîchage s’étend sur une superficie de 5 hectares et est clôturé par un grillage. Il regorge de diverses spéculations, notamment des oignons, tomates, laitues, gombos et autres légumes. Les femmes travaillant sur le site sont organisées en 28 groupes, chacun composé de 10 personnes. Réfugiées et autochtones se réjouissent de ces activités et saluent les efforts des bailleurs de fonds ainsi que l'équipe qui accompagne le projet.


Témoignages de Bénéficiaires


Zouley Mahamat Abdallah, une réfugiée et mère de trois enfants, témoigne :
« Cette culture maraîchère m'aide beaucoup. Avant que ce projet ne soit implanté, la culture pluviale était ma seule source de revenus. C'est un ouf de soulagement avec l'aide du HCR. Les produits issus du maraîchage sont vendus et aussi consommés, ce qui me permet d'acheter du sucre, du savon, et des vêtements. »

Au sein du site, chaque femme s’engage dans diverses tâches telles que l’arrosage, le sarclage et le drainage, créant ainsi une ambiance conviviale et démontrant l'importance du projet pour leurs besoins vitaux.
Zouley ajoute :
« Réfugiés et autochtones, nous travaillons ensemble. Chacune a ses parcelles, ce qui nous permet d'évoluer. »


Soutien et Formation


Les femmes bénéficient également de l'assistance d'un comité de gestion du projet, qui fournit des orientations techniques sur des aspects tels que le découpage des planchés, le système de drainage, la supervision des travaux et les techniques de culture maraîchère.
Différents puits creusés sur le site assurent l'alimentation en eau pour les plantes potagères. Selon les bénéficiaires, ce projet apporte des changements positifs dans la communauté, favorisant l'édification et le renforcement des capacités en matière de culture maraîchère, tout en soulignant son importance pour les populations vulnérables.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)