
Malgré l’existence de la Société Tchadienne des Eaux (STE), le Tchad continue de faire face à une crise majeure d’accès à l’eau potable, touchant tant la capitale que les provinces et les zones reculées. En 2025, l’accès à l’eau potable demeure un défi de taille pour ce pays, riche en ressources naturelles.
Situation à N'Djamena
À N'Djamena, la capitale, de nombreux quartiers subissent des coupures fréquentes d’eau, obligeant les habitants à parcourir de longues distances pour s’approvisionner ou à acheter de l’eau chez des vendeurs ambulants. Dans les provinces et les zones rurales, la situation est encore plus critique, avec des populations entières privées de cette ressource essentielle.Problèmes de la STE
La Société Tchadienne des Eaux (STE), créée pour gérer et distribuer l’eau potable, peine à répondre aux besoins croissants de la population. Les défis incluent :- Infrastructures vieillissantes
- Problèmes de maintenance
- Manque de financement
Conséquences sur la Santé Publique
L’absence d’eau potable a des conséquences directes sur la santé publique. Les maladies hydriques, telles que la diarrhée et le choléra, continuent de sévir, particulièrement dans les zones rurales où l’accès à des soins médicaux est limité. De plus, les femmes et les enfants, souvent chargés de collecter l’eau, sont contraints de parcourir de longues distances, affectant leur éducation et leur qualité de vie.
Retard des Solutions
Malgré les promesses répétées des autorités et les initiatives de la STE, les solutions tardent à se concrétiser. Les projets de construction de nouveaux forages et de réhabilitation des infrastructures avancent lentement, souvent entravés par des problèmes de gouvernance et de financement. Les efforts de collaboration avec des partenaires internationaux, bien qu'encourageants, ne suffisent pas à combler les lacunes.
Appel à l'Action
Face à cette situation alarmante, il est urgent que le gouvernement tchadien, en collaboration avec la STE et les organisations internationales, prenne des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à l’eau potable. Cela nécessite :
- Des investissements massifs dans les infrastructures
- Une meilleure gestion des ressources
- Une sensibilisation accrue à l’utilisation rationnelle de l’eau