Une délégation de haut niveau, composée notamment du Ministre de la Justice, Monsieur Youssouf Tom, du Ministre de la Sécurité Publique, Monsieur Ahmat Aghabache, du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Monsieur Mahamat Assileck Halata, et de Madame Amina Kodjiana, ainsi que des représentants de la mairie du 2ème arrondissement et d'autres personnalités, s'est rendue sur le terrain pour constater l'étendue des occupations illégales. Cette action témoigne de la volonté ferme du gouvernement de préserver les domaines stratégiques de l’État afin de garantir la sécurité et la viabilité des zones aéroportuaires.
Monsieur Mahamat Assileck Halata, Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, a clairement rappelé que « toute la section 2 est occupée sans aucun titre de propriété ni document d’attribution. Dans la section 1, même si certains occupants disposent de documents, une vérification approfondie de la légitimité de leur acquisition est en cours. Toute situation irrégulière donnera lieu à une procédure d’expropriation dans le strict respect des lois et règlements en vigueur. » Le Ministre a fermement mis en garde contre toute nouvelle tentative d'implantation illégale et a souligné que les services techniques compétents sont mobilisés pour assurer le suivi rigoureux de cette opération. Il a précisé que les mesures de libération de la zone seront pleinement mises en œuvre dans les prochains jours.
Le Ministre de l'Habitat a tenu à souligner qu'il ne s'agit en aucun cas d'une action dirigée contre les citoyens, mais plutôt d'une démarche essentielle pour la préservation de l'intérêt général et le bon aménagement de la capitale tchadienne.
Monsieur Youssouf Tom, Ministre de la Justice, a insisté sur le caractère non négociable de la propriété de l'État : « Ce qui est à l’État est à l’État, sans aucune demi-mesure. Le désordre doit cesser, car la question de la réserve de l’État est cruciale. » Il a expliqué que cette réserve est destinée à des besoins futurs et que les personnes ayant acquis des terrains sur la base de faux documents ne peuvent en aucun cas avoir gain de cause. Il a ajouté que ces biens doivent être récupérés et que « l’État ne peut céder face à des individus qui se croient puissants ou qui pensent pouvoir s’approprier les biens de l’État en se justifiant par de faux papiers. Ils doivent régler leurs comptes avec ceux qui leur ont délivré ces faux documents. »
Enfin, Monsieur Ahmat Aghabache, Ministre de la Sécurité Publique, a clairement annoncé qu'« un délai de trois semaines est accordé aux individus ne disposant d'aucun papier légal, ou présentant de faux documents, pour libérer la zone illégalement occupée. Passé ce délai, une opération de démolition sera lancée sans autre avertissement. »