Au pays de Toumaï, l’Etat est extrêmement puissant et ces institutions sont canalisées selon la politique du Gouvernement. Il est présent presque dans toutes les entités décisionnelles malgré la mise en place très avancée des processus de la décentralisation du pouvoir central.
Les organisations de la société civile, pourtant multiples dans le pays et ayant une certaine liberté d’action, ont du mal à percer l’ombre du pouvoir central, l’Etat. Le Tchad compte plus de trois milles organisations et associations de la société civile, toutes catégories socioprofessionnelle, mais l’impact de leurs actions reste
inaperçu du fait de la puissance absolue de l’Etat. La société civile a du mal à se positionner comme un acteur contraignant face à l’Etat et évolue presque dans l’ombre de ce dernier. Le pouvoir exécutif a conquit les esprits des tchadiens et ces derniers s’imaginent mal dans le processus de la décentration qu’a entamé le pays depuis 1993.
Comme disait une enseignante de l’initiation en sciences politique à l’Institut Universitaire des Sciences et Techniques d’Abéché (IUSTA), au Tchad, depuis 1990 avec l’avènement de la démocratie, l’Etat est tolérant et admet avec une considération remarquable les valeurs instructives de la société civile mais celle-ci émet de réserve dans ses actions quotidiennes pour des raisons qu’on ignore. Certains sociologues comme Djédouboum Médard, situent cette crainte de la société civile vis-à-vis de l’Etat, dans l’histoire politique
tumultueuse du pays. « Le passé de la gouvernance au Tchad n’était pas très favorable à l’émergence de la société civile, compte tenue des régimes à sens unique qu’a connu le pays. Ces régimes, dans le souci de la conservation et la consolidation de leur pouvoir absolu se méfient de la société civile et n’hésitent pas à les réprimander avec sévérité. Cette culture de méfiance à souillé l’esprit des citoyens qui se sentent pas prêts à être actifs dans les associations civiles…», a souligné Médard.
Si certaines Associations et organisations œuvrant dans les autres domaines sont presque anéanties par l’omniprésence de l’Etat, celles de défense des droits de l’Homme semblent avancées sur le chemin de
partenariat avec l’Etat. Les ADH au Tchad ont longtemps trébuché à la conquête de mise en confiance de l’Etat pour se permettre de critiquer, s’imposent peu à peu, de nos jours, avec beaucoup de difficultés mais bénéfiques pour l’avenir de la société civile dans le pays. Même si l’Etat au Tchad est très fort et embarque la société civile dans son bateau de décision, l’avenir s’annonce prometteur.
Les organisations de la société civile, pourtant multiples dans le pays et ayant une certaine liberté d’action, ont du mal à percer l’ombre du pouvoir central, l’Etat. Le Tchad compte plus de trois milles organisations et associations de la société civile, toutes catégories socioprofessionnelle, mais l’impact de leurs actions reste
inaperçu du fait de la puissance absolue de l’Etat. La société civile a du mal à se positionner comme un acteur contraignant face à l’Etat et évolue presque dans l’ombre de ce dernier. Le pouvoir exécutif a conquit les esprits des tchadiens et ces derniers s’imaginent mal dans le processus de la décentration qu’a entamé le pays depuis 1993.
Comme disait une enseignante de l’initiation en sciences politique à l’Institut Universitaire des Sciences et Techniques d’Abéché (IUSTA), au Tchad, depuis 1990 avec l’avènement de la démocratie, l’Etat est tolérant et admet avec une considération remarquable les valeurs instructives de la société civile mais celle-ci émet de réserve dans ses actions quotidiennes pour des raisons qu’on ignore. Certains sociologues comme Djédouboum Médard, situent cette crainte de la société civile vis-à-vis de l’Etat, dans l’histoire politique
tumultueuse du pays. « Le passé de la gouvernance au Tchad n’était pas très favorable à l’émergence de la société civile, compte tenue des régimes à sens unique qu’a connu le pays. Ces régimes, dans le souci de la conservation et la consolidation de leur pouvoir absolu se méfient de la société civile et n’hésitent pas à les réprimander avec sévérité. Cette culture de méfiance à souillé l’esprit des citoyens qui se sentent pas prêts à être actifs dans les associations civiles…», a souligné Médard.
Si certaines Associations et organisations œuvrant dans les autres domaines sont presque anéanties par l’omniprésence de l’Etat, celles de défense des droits de l’Homme semblent avancées sur le chemin de
partenariat avec l’Etat. Les ADH au Tchad ont longtemps trébuché à la conquête de mise en confiance de l’Etat pour se permettre de critiquer, s’imposent peu à peu, de nos jours, avec beaucoup de difficultés mais bénéfiques pour l’avenir de la société civile dans le pays. Même si l’Etat au Tchad est très fort et embarque la société civile dans son bateau de décision, l’avenir s’annonce prometteur.