L’ancien ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout. © DR
L’ancien ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout se prononce sur la détérioration de la situation sécuritaire qui a prévalu au Nord-Est du Tchad avec l’incursion d’un mouvement rebelle en provenance de la Libye, stoppé dans sa progression par un bombardement français.
"L’intervention française se justifie moralement dans un angle plus large et plus globale lié aux intérêts français dans la zone avec la détérioration de la situation et du désordre qui prévaut actuellement au Sahel, dû à la chute de Khadafi en Libye provoquée par la France", analyse l’ex-ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout.
Le fait que la France intervienne, dit-il, a permis d’éviter un second chaos au Tchad et de corriger les erreurs commises par la France avec le renversement de Kadhafi. « La France se sent responsable de la détérioration du climat sécuritaire en Lybie et veut à tout prix éviter une situation similaire à celle de la Libye qui puisse se transposer au Tchad, ce qui est incompatible aux intérêts de la France et du reste du monde. Donc il ne faut pas que les gens s’accrochent beaucoup plus sur l’aspect de la coopération bilatérale militaire que nous avons signé avec la France en 1963 », explique-t-il.
L’ancien ministre ajoute que « la France en tant que l’une des grandes puissances mondiale, doit intervenir pour sauver cette situation de chaos qui prévaut dans un pays, ami comme le Tchad, parce que le Tchad est un pays anciennement colonisé par la France et entretient des relations diplomatiques avec la France ».
"Je pense que cette intervention française est justifiée et normale pour sauver un pays au bord du gouffre et du chaos », estime Issa Mahamat Abdelmamout. Par ailleurs, il appelle ses compatriotes à cesser de prendre les armes dans un monde civilisé pour faire valoir leurs revendications. Il les encourage à opter pour la lutte démocratique, en usant des moyens légaux qui sont entre autres les manifestations, les écrits et la justice.
« La France est une puissance du monde qui ne peut pas accepter de voir aujourd’hui en difficulté un pays stratégique et ami important comme le Tchad, qui est parti récemment sauver d’autres pays sahéliens en proie aux menaces terroristes comme le Mali. Si aujourd’hui le Tchad bascule dans la violence armée et tombe dans le désordre, ça pourrait donner un impact négatif dans la sous-région. C’est pour cette raison que la France est soucieuse de l’avenir d’un Tchad en paix et qu’elle est intervenue pour préserver ses intérêts économiques au Sahel. Le basculement du Tchad dans la violence veut dire transposer le désordre au Sahel », explique-t-il.
"L’intervention française se justifie moralement dans un angle plus large et plus globale lié aux intérêts français dans la zone avec la détérioration de la situation et du désordre qui prévaut actuellement au Sahel, dû à la chute de Khadafi en Libye provoquée par la France", analyse l’ex-ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout.
Le fait que la France intervienne, dit-il, a permis d’éviter un second chaos au Tchad et de corriger les erreurs commises par la France avec le renversement de Kadhafi. « La France se sent responsable de la détérioration du climat sécuritaire en Lybie et veut à tout prix éviter une situation similaire à celle de la Libye qui puisse se transposer au Tchad, ce qui est incompatible aux intérêts de la France et du reste du monde. Donc il ne faut pas que les gens s’accrochent beaucoup plus sur l’aspect de la coopération bilatérale militaire que nous avons signé avec la France en 1963 », explique-t-il.
L’ancien ministre ajoute que « la France en tant que l’une des grandes puissances mondiale, doit intervenir pour sauver cette situation de chaos qui prévaut dans un pays, ami comme le Tchad, parce que le Tchad est un pays anciennement colonisé par la France et entretient des relations diplomatiques avec la France ».
"Je pense que cette intervention française est justifiée et normale pour sauver un pays au bord du gouffre et du chaos », estime Issa Mahamat Abdelmamout. Par ailleurs, il appelle ses compatriotes à cesser de prendre les armes dans un monde civilisé pour faire valoir leurs revendications. Il les encourage à opter pour la lutte démocratique, en usant des moyens légaux qui sont entre autres les manifestations, les écrits et la justice.
« La France est une puissance du monde qui ne peut pas accepter de voir aujourd’hui en difficulté un pays stratégique et ami important comme le Tchad, qui est parti récemment sauver d’autres pays sahéliens en proie aux menaces terroristes comme le Mali. Si aujourd’hui le Tchad bascule dans la violence armée et tombe dans le désordre, ça pourrait donner un impact négatif dans la sous-région. C’est pour cette raison que la France est soucieuse de l’avenir d’un Tchad en paix et qu’elle est intervenue pour préserver ses intérêts économiques au Sahel. Le basculement du Tchad dans la violence veut dire transposer le désordre au Sahel », explique-t-il.