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Tchad : L'opposition se penche sur la situation du pays
Tchad : L'opposition se penche sur la situation du pays. © Alwihda Info
L'opposition démocratique tchadienne tient depuis ce samedi matin à la Maison des médias du Tchad une assemblée générale extraordinaire pour s'interroger sur l'avenir des enfants du pays et la place du Tchad parmi les nations démocratiques.
Une quarantaine de partis politiques de l'opposition vont se pencher, lors de cette assemblée générale, sur les prochaines élections qui "risqueront d'être pire que celles des années passées car le kit d'identification biométrique qui devrait garantir le minimum de transparence a été supprimé par les fonctionnaires du Cadre national du dialogue politique (CNDP)", d'après l'opposition.
L'opposition relève que le pouvoir, pour s'assurer de sa prochaine majorité parlementaire, a créé des "départements fictifs qui constituent pour lui un acquis", avant un "éventuel complément par la fraude électorale institutionnalisée."
Une quarantaine de partis politiques de l'opposition vont se pencher, lors de cette assemblée générale, sur les prochaines élections qui "risqueront d'être pire que celles des années passées car le kit d'identification biométrique qui devrait garantir le minimum de transparence a été supprimé par les fonctionnaires du Cadre national du dialogue politique (CNDP)", d'après l'opposition.
L'opposition relève que le pouvoir, pour s'assurer de sa prochaine majorité parlementaire, a créé des "départements fictifs qui constituent pour lui un acquis", avant un "éventuel complément par la fraude électorale institutionnalisée."
L'opposition tchadienne. © Alwihda Info
Le coordinateur de cette assemblée générale de l'opposition démocratique, l'opposant Djimet Clément Bagaou indique que la charte des partis politiques, "une loi liberticide et anti-démocratique, permettra au Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir, le retour à un parti unique".
Il déplore le manque de sincérité des auteurs de ce texte, notamment les raisons avancées, notamment la subvention par l'Etat aux partis politiques et la prolifération des partis politiques. Ces raisons "ne sauraient tenir", car dit-il, "la subvention allouée aux partis politiques par l'Etat au titre de l'année 2016 n'a pas été payé."
Il déplore le manque de sincérité des auteurs de ce texte, notamment les raisons avancées, notamment la subvention par l'Etat aux partis politiques et la prolifération des partis politiques. Ces raisons "ne sauraient tenir", car dit-il, "la subvention allouée aux partis politiques par l'Etat au titre de l'année 2016 n'a pas été payé."
L'opposition tchadienne. © Alwihda Info
"La CENI composée au vouloir de la majorité présidentielle en violation de la loi n° 216 est la preuve tangible de la mise en marche du processus de fraude massive ou d'un hold-up électoral sous la réassurance d'autres instruments de secours : la Cour suprême, l'administration territoriale et l'armée", martèle l'opposant Djimet Clément Bagaou.
L'opposition démocratique accuse le régime du président Idriss Déby Itno de "se plaire dans la misère des tchadiens" pendant que les citoyens continuent de subir quotidiennement à travers le pays une "insécurité généralisée, des crimes banalisés, et des conflits intercommunautaires entretenus par les autorités administratives et les forces de l'ordre."
L'opposition démocratique accuse le régime du président Idriss Déby Itno de "se plaire dans la misère des tchadiens" pendant que les citoyens continuent de subir quotidiennement à travers le pays une "insécurité généralisée, des crimes banalisés, et des conflits intercommunautaires entretenus par les autorités administratives et les forces de l'ordre."
