En ce dernier temps, c’est un secret de polichinelle et même les moins bien informés le savent , rien ne va plus au sein de cette organisation qu’on a pensée amener l’espoir aux Tchadiens en corrigeant les vices politiques d’hier . Ce qui est vrai, il ne faut pas voiler aux peuples, un coup violent de tempête frappe la CPDC, quoique Saleh Kebzabo ait dit aux journalistes lors d’une conférence qu’il a animée dernièrement à la maison des medias au Tchad. Il a affirmé que la CPDC se porte très bien. De quelle bonne santé parle- t-il ! difficile de le croire, du moment où ses différents accords avec le pouvoir n’ont pas été appliqués pour aboutir à un climat politique apaisé, car au cours de ses actions, elle n’a pas pu empêcher au pouvoir et ses laudateurs à réaliser leur rêve. Le boycott des élections, l’appel à la désobéissance civile et à la ville morte à l’endroit de la population encore en majorité analphabète, n’ont pas contraint le parti de la majorité de se tailler la part du lion à l’Assemblée Nationale et de s’imposer au palais rose. Aussi, faut-il le dire, les difficultés financières et logistiques qui ne lui permettent pas de parcourir toutes les contrées du Tchad afin de sensibiliser et convaincre la population à la suivre. Ce problème rend aujourd’hui, certains de ses membres de faux compagnons et de mendiants facilement manipulables par le régime au pouvoir qui veut la voir voler en éclat. Personne ne peut nier aujourd’hui que la disparition brusque et à fleur de l’âge de ses trois poids lourds, Ibni Oumar, Wadal Kamougue et Naimbaye Lossimian qui ont la facilité de faire vaciller le pouvoir, laisse dubitatif son avenir florissant ainsi que les vagues d’exclusions des dit – on infidèles et de défections qui se pointent à l’horizon. Cela doit inquiéter l’alliance alors qu’il s’avère qu’à l’intérieur de la CPDC, certains se voient en chien de faïence en se montrant trop zélés , au-dessus des autres, des donneurs de leçon, en allant jusqu'à proférer de menaces électroniques. Il faut dire que l’alternance tant réclamée par la CPDC n’existe pas dans son sein et ce sont toujours les fondateurs de la première heure qui continuent de diriger les partis alors qu’ils sont du troisième âge. Ces chefs sont allergiques au changement. Sinon ils meurent avec leur titre de président fondateur alors qu’ils exigent au président Deby l’alternance ! De même, Ils ne préparent pas leurs dauphins. A en croire, les uns et les autres, il semble que la CPDC n’ait pas un texte écrit qui doit la légiférer juridiquement. Même si M. Kebzabo réfute cette thèse, nos enquêtes plus poussées nous renseigneront davantage sur cette question.
Dans ce climat de méfiance et de morosité qui affecte la CPDC, nous nous rassurions d’apprendre un jour la célébration en grande pompe de la messe de requiem de la CPDC. Tant qu’elle ne finit pas avec ses querelles puériles et zizanies, aucune victoire politique ne lui sera décernée dans ce pays où la vraie politique dans son grand ensemble est encore une science balbutiante.
Dans ce climat de méfiance et de morosité qui affecte la CPDC, nous nous rassurions d’apprendre un jour la célébration en grande pompe de la messe de requiem de la CPDC. Tant qu’elle ne finit pas avec ses querelles puériles et zizanies, aucune victoire politique ne lui sera décernée dans ce pays où la vraie politique dans son grand ensemble est encore une science balbutiante.