Le président de l’Alliance Socialiste pour un Renouveau Intégral (ASRI) Me Nadji Madou qui a animé du 23 mars dernier une conférence de presse pour dénoncer le retrait des KEBKAMYO a accusé ces derniers de mauvaise foi et des déserteurs de la course.
Il pense bien que les cinq préalables réclamés sont levés. Car avec la dernier rencontre qu’ils ont eue avec IDI ils ont été questionnés mais personne d’eux n’a pu répondre à une question. A ce niveau il estime personnellement que les préalables ont été levés. Pour lui, Kamougue Wadal Abderkader, Yorongar Ngarlejy le Moiban et Kebzabo sont animés de mauvaise foi et veulent sciemment boycotter les élections pour rien. Me Nadji Madou tire des leçons du désistement des trois candidats qui sont entre autres le droit fondamental et de stratégie politique , l’expression d’une mauvaise foi, la survivance de l’illusion de l’ancienne classe politique qui pense qu’elle est le centre du monde et que sans elle le Tchad ne peut pas avancer. Il s’inscrit dans une logique de construction et de dialogue pour éviter à ce pays le pire qu’il a connu par de pareilles attitudes.
C’est aussi, ajoute-il la conséquence du leadership de l’opposition politique au Tchad, chacun veut faire savoir à la communauté internationale que c’est lui l’opposant irréductible au régime afin de récolter des bénéfices diplomatiques.
Enfin sa dernière leçon est que ceux là cherchent la facilité, comme ils ne sont pas sûrs de gagner les élections. Raison pour laquelle il faut aller à la modification de constitution pour avoir un gouvernement de consensus dans lequel en fonction de son poids politique l’on sera PM, ministre d’Etat chargé d’un grand portefeuille.