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Tchad : La politique sanitaire entre terre et ciel suspendue
Crédits photos : Sources
Quelle politique sanitaire pour le Tchad ?
Il est devenu pratiquement banal de voir des opérations d’évacuation sanitaires qui permettent aux personnes ayant les moyens de voyager pour avoir des soins mieux adaptés soit en France, en Tunisie, en Égypte, au Cameroun, au Soudan, au Sénégal, etc. Ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir le voyage pour subir le traitement en dehors du pays croisent les doigts en se contentant des services offerts sur place ou tout simplement en décidant de rester à la maison pour attendre la mort.
Doit-on dire que le Tchad est bien dans la liste des pays en retard dans le domaine médical? La réalité sur le terrain pourrait confirmer cette question. Notre pays a un système sanitaire désuet où les patients rentrent dans les salles chirurgicales avec des risques énormes de faire l’objet d’une erreur médicale fatale. Les médecins et infirmiers ainsi que les aides soignants règnent en seigneur. Ils soignent qui ils veulent préférant souvent les personnes aux bourses bien garnies. Les pauvres quant à eux jouent à cache-cache avec la mort. Nos hôpitaux sont devenus des antres des bêtes avides qui réclament sans cesse des moyens aux malades. La pratique frauduleuse n’est jamais réprimandée.
La femme qui accouche dans nos maternités doit prévoir des savons et détergents à remettre au personnel soignant pour se « laver » les mains bien que l’état mette à leur disposition des gants et matériels stériles pour la pratique de l’accouchement. Les malheureuses femmes en travail qui n’auraient pas de quoi donner aux sages-femmes pour se « laver » les mains seront oubliées quelque part dans les dédales de la maternité ou tout simplement laissées seules dans la salle d’accoucher pendant que les accoucheuses papotent tranquillement ou tricotent sans aucune compassion pour les femmes sans moyen. En plus du manque de compassion pour bon nombre du personnel soignant, nos hôpitaux sont des véritables marchés où l’on peut venir écouler avec la complicité du personnel soignant des médicaments souvent douteux.
Le personnel soignant en dépit du travail difficile qu’il effectue dans un environnement complexe, se trouve confronté aux problèmes liés aux intrus qui peuvent accéder aux malades en portant tout simplement une blouse blanche. Ici, il n’ya pas de blouse permettant de distinguer le personnel soignant. Le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant ou le garçon de salle sont tous habillés en blouse blanche d’où l’amalgame et la dangerosité de la pratique des soins qui planent sur les malades. Faire un tour dans nos hôpitaux pour constater l’ampleur des insuffisances. Les plus nantis et les décideurs de notre pays se font soigner à l’étranger, il sera difficile pour eux de constater ce qui se passe dans nos hôpitaux d’où le personne soignante reçoit peu ou prou des formations continues pour être à la hauteur de leur mission.
Dans nos hôpitaux, il n’est pas rare de voir toute une famille au chevet d’un malade empêchant ainsi les autres malades de se reposer. On discute, on se deplace,..A SUIVRE
Moussa Guetane Mahamat
Doit-on dire que le Tchad est bien dans la liste des pays en retard dans le domaine médical? La réalité sur le terrain pourrait confirmer cette question. Notre pays a un système sanitaire désuet où les patients rentrent dans les salles chirurgicales avec des risques énormes de faire l’objet d’une erreur médicale fatale. Les médecins et infirmiers ainsi que les aides soignants règnent en seigneur. Ils soignent qui ils veulent préférant souvent les personnes aux bourses bien garnies. Les pauvres quant à eux jouent à cache-cache avec la mort. Nos hôpitaux sont devenus des antres des bêtes avides qui réclament sans cesse des moyens aux malades. La pratique frauduleuse n’est jamais réprimandée.
La femme qui accouche dans nos maternités doit prévoir des savons et détergents à remettre au personnel soignant pour se « laver » les mains bien que l’état mette à leur disposition des gants et matériels stériles pour la pratique de l’accouchement. Les malheureuses femmes en travail qui n’auraient pas de quoi donner aux sages-femmes pour se « laver » les mains seront oubliées quelque part dans les dédales de la maternité ou tout simplement laissées seules dans la salle d’accoucher pendant que les accoucheuses papotent tranquillement ou tricotent sans aucune compassion pour les femmes sans moyen. En plus du manque de compassion pour bon nombre du personnel soignant, nos hôpitaux sont des véritables marchés où l’on peut venir écouler avec la complicité du personnel soignant des médicaments souvent douteux.
Le personnel soignant en dépit du travail difficile qu’il effectue dans un environnement complexe, se trouve confronté aux problèmes liés aux intrus qui peuvent accéder aux malades en portant tout simplement une blouse blanche. Ici, il n’ya pas de blouse permettant de distinguer le personnel soignant. Le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant ou le garçon de salle sont tous habillés en blouse blanche d’où l’amalgame et la dangerosité de la pratique des soins qui planent sur les malades. Faire un tour dans nos hôpitaux pour constater l’ampleur des insuffisances. Les plus nantis et les décideurs de notre pays se font soigner à l’étranger, il sera difficile pour eux de constater ce qui se passe dans nos hôpitaux d’où le personne soignante reçoit peu ou prou des formations continues pour être à la hauteur de leur mission.
Dans nos hôpitaux, il n’est pas rare de voir toute une famille au chevet d’un malade empêchant ainsi les autres malades de se reposer. On discute, on se deplace,..A SUIVRE
Moussa Guetane Mahamat
